Atouts stratégiques
Flux & IDE en milliards $
2002: -0,42
2003: 1,01
2004: 0,39
2005: 0,69
2006: 1,78
2007: 0,83
2008: 1,05
2009: 0,89
2010: 1,03
2011: 0,67
2012: 0,60
2013: -1,86
Repères économiques
Malte a été relativement épargnée par la crise. Le niveau de chômage y relativement limité par rapport au reste de la zone euro (5,3% en 2015, soit le troisième plus faible en Europe, mais avec, un taux d’emploi des femmes bien inférieur à la moyenne européenne, en augmentation régulièrement depuis quelques années).
La croissance est soutenue par la vigueur de la demande interne, qui s’appuie à la fois sur la consommation des ménages et l’investissement public et privé. L’économie maltaise apparaît particulièrement résiliente et le secteur touristique (30% du PIB) s’est montré très performant en 2015, avec de nouveaux records de fréquentation (plus 1,5 million de touristes par an grâce notamment au tourisme de croisière)), de même que celui des services financiers et des jeux en ligne.
L’expansion de ces secteurs compense, le déficit chronique des échanges de marchandises, qui a atteint en 2014-2,9 milliards d’euros. En 2015, le taux de croissance de Malte a été de 6,3%. Les résultats exceptionnels de la croissance maltaise en 2015 (+6,3%) s’expliquent notamment par l’accélération des investissements liée à la fin du cycle de programmation des fonds européens pour 2007-2013. La croissance devrait ralentir dans les prochaines années, mais demeurer robuste car portée par la demande interne. Le Malta Fiscal Advisory Council (équivalent du HCFP) a validé les prévisions de croissance du Gouvernement, à 4,2% en 2016.
Grâce au dynamisme de sa croissance, Malte est sortie de la procédure pour déficit excessif en mai 2015, parvenant à maîtriser son déficit public à 1,5% du PIB en 2015, d’après la Commission européenne. La réduction devrait se poursuivre dans les prochaines années ; la Commission prévoit un déficit public à hauteur de 0,9% en 2016 et 0,8% en 2017. la dette publique s’établissait à 63,9% fin 2015 et devrait passer sous la barre des 60% en 2017 Cette perspective d’endettement n’inquiète d’ailleurs pas les agences de notation qui continuent d’attribuer un triple A à l’archipel maltais.
Une situation bancaire relativement saine
Le secteur bancaire maltais représente près de huit fois le PIB du pays. Il compte trois types de banques : les banques domestiques « core », qui comprennent notamment HSBC et Bank of Valetta, représentant 80% du marché maltais ; les banques domestiques « non core », qui ont également des activités internationales, les banques internationales sans lien avec l’économie locale. Malte n’a pas été affectée par la crise bancaire car les banques domestiques « core » poursuivent uniquement des activités traditionnelles à destination des déposants locaux, gèrent leurs actifs de manière prudente et sont bien capitalisées. La fiscalité attractive mais aussi l’accessibilité, la réactivité et la réputation de sérieux de l’autorité maltaise de régulation des marchés financiers (MFSA), expliquent ce développement des fonds de placement à Malte, qui figure, par ailleurs, sur la liste blanche de l’OCDE (le pays a signé 65 accords d’échanges d’informations en matière fiscale).
Principaux indicateurs économiques
PIB (2015) : 8,1 Mds€
PIB par habitant (2015) : 19100 €
Taux de croissance (2015) : 6,3% du PIB. Taux de chômage (2015) : 5,3 %
Taux d’inflation (2015) : 1,4 %
Dette publique (2015) : 63,9 % du PIB. Déficit public (2015) : 1,5% du PIB.
Balance commerciale (2013) : équilibrée (grâce aux services, car la balance des biens est déficitaire)
Principaux clients 2014 : Allemagne (14%), France (9,3%), Hong-Kong (9%), Singapour (7,5%), Etats-Unis (5,7%), Italie (5,4%)
Principaux fournisseurs 2014 : Italie (22,8%), Etats Unis (8,1%), Royaume-Uni (7,6%), Allemagne (6,3%), Canada (5,5%), Espagne (4,6%)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB en 2015 :
- agriculture : 1,9% ;
- industrie : 19,3 % ;
- Secteur tertiaire 78,8%
PIB en milliards $
2002: 4,29
2003: 5,11
2004: 5,64
2005: 5,98
2006: 6,39
2007: 7,51
2008: 8,55
2009: 8,09
2010: 8,16
2011: 9,30
2012: 8,86
2013: 9,64
Taux de chômage %
2002: 6,9%
2003: 7,5%
2004: 7,3%
2005: 7,3%
2006: 6,9%
2007: 6,5%
2008: 6,0%
2009: 6,9%
2010: 6,9%
2011: 6,5%
2012: 6,4%
2013: 6,5%
PIB & Taux de croissance %
2002: 2,8%
2003: 0,1%
2004: -0,5%
2005: 3,7%
2006: 2,2%
2007: 4,3%
2008: 3,9%
2009: -2,8%
2010: 4,3%
2011: 1,4%
2012: 1,1%
2013: 2,9%