Les points forts
Grâce à un désengagement de l’Etat, le marché s’ouvre à la concurrence dans plusieurs secteurs (énergie, téléphone, etc.). Les groupements de PME permettent de grandes capacités d’adaptation. L’Italie possède également une main d’oeuvre qualifiée (connaissances techniques et qualité de la production).
Les entrepreneurs sont créatifs et innovants.
Les points faibles
Les coûts des procédures, la lenteur administrative, la bureaucratie et les scandales financiers n’encouragent pas les investissements. En moyenne, pour commencer ses activités en Italie, une entreprise a besoin d’attendre 62 jours, de suivre 16 procédures et de payer environ 5000 $ de frais de procédure. Ces coûts se trouvent parmi les plus élevés en Europe.
Les infrastructures sont faibles dans certaines régions, notamment au sud du pays. La faible application des droits de propriété intellectuelle est toujours un problème.
La présence de la corruption et du crime organisé dans certaines régions est un obstacle à l’investissement.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Peu d’aides existent en Italie pour favoriser les investissements étrangers. Cette tendance est renforcée par l’Union Européenne qui souhaite que l’Italie harmonise ses incitations fiscales avec les réglementations communautaires. L’Italie favorise seulement le développement de ses régions en difficulté, facilite l’activité des PME et la création d’emplois. Le secteur de la défense et ceux susceptibles de mettre en cause la sécurité publique ne sont pas ouverts aux investisseurs étrangers.
L’Institut Italien du Commerce Extérieur recense et met à disposition un guide des aides à l’implantation en Italie.
Les conventions bilatérales d’investissement signées par l’Italie
L’Italie a signé des conventions bilatérales avec près d’une cinquantaine de pays.
La liberté d’établissement
En tant que pays membre de l’Union Européenne, l’Italie applique le principe de liberté d’établissement et de non-discrimination. Ainsi, les investisseurs étrangers peuvent exercer tous types d’activités dans les mêmes conditions qu’un investisseur local. D’ailleurs, aucun texte de loi spécifique ne réglemente les investissements directs étrangers. Leur régime est aligné sur celui applicable aux investissements locaux.
La réglementation concernant les prises de participation
La prise de participation majoritaire au capital d’une entreprise locale est autorisée en Italie, sauf dans certains secteurs (exploitation pétrolière).
Le salaire minimum
Il n’existe pas de salaire minimum légal.
Le salaire moyen
Environ 1.100/1.200 EUR par mois. C’est l’un des plus bas en Europe.
Les cotisations sociales
Les contributions sociales payées par l’employeur: 23,81 % (25,81% pour les salariés des arts du spectacle) du revenu avec jusqu’à 6% de cotisations additionnelles. Les plafonds de revenus sont assujettis au mêmes règles que les employés, par exemple dans les régions sinistrées économiquement, les taux de contribution sont réduits.
Les contributions sociales payées par l’employé: Une taxe de 9,19% (9,89% pour les salariés des arts du spectacle) est retenue à la source sur le revenu, calculée de façon journalière sur la base de 63,30 EUR ou le salaire minimum, selon le montant le plus élevé. Une surtaxe de 1% est applicable aux employés dont les revenus annuels excèdent 46.123 EUR. Pour les employés assurés après le 1 Janvier 1996, le revenu imposable est plafonné à 100.323 EUR annuellement (2015). Pour les employés assurés avant cette date, il n’y a pas de plafond de revenu.
Les travailleurs indépendants sont taxés à 22,2%.
Une contribution volontaire additionnelle et des conditions variables sont également autorisées.
Les syndicats
Unione italiana del lavoro
Confederazione generale italiana del lavoro (CGIL)
Confederazione italiana sindacati dei lavoratori (CISL)
Le taux de syndicalisation
Entre 70 et 79%.
Conditions pour obtenir le visa résident permanent :
- Certificat de résidence délivré par votre nouvelle commune
- Justificatif d’une couverture sociale
- Numéro d’identification fiscale indispensable à l’ouverture d’un compte bancaire ou un achat (téléphone, voiture, etc.)
Bien que le coût de la vie en Italie soit élevé (à peine 5% de moins qu’en France), l’Italie demeure l’un des meilleurs pays où prendre sa retraite. Le pays est très sûr, la cuisine italienne est internationalement reconnue et bonne pour la santé : avec 83 ans d’espérance de vie, l’Italie est le pays de l’Union européenne où l’on vit le plus vieux (devant la France). En dehors de la vallée du Pô, le climat italien est plus qu’agréable, les paysages sont magnifiques et les villes regorgent de trésors historiques et architecturaux.
Le plus pour votre retraite en Italie : L’Italie est le pays qui possède le plus de sites UNESCO (51) du monde. En dehors des grandes régions touristiques (Rome, Toscane, Venise, côté Amalfitaine…), il est possible d’acquérir un bien immobilier pour une fraction du prix français.
Pour
- Climat ensoleillé
- Riche patrimoine culturel et historique
- Proximité et accès possible par la route avec de nombreuses capitales européennes
- Diversité des paysages
- Gastronomie réputée
- Langue latine par excellence
- Patrimoine historique conséquent
Contre
- Coût de la vie identique à la France, à la Belgique, au Royaume-Uni, Pays-Bas, grandes villes du Canada, comme celles des Etats-Unis, d’Australie…
- Système de santé public dépassé et de qualité inégale
- Fiscalité sur les revenus plus lourde qu’en France
- Taux de petits délits élevé
Consultez nos appréciations pour l’Italie sur notre tableau comparatif Europe !