Aucun vaccin n’est obligatoire pour se rendre en Italie.
Il n’y a aucune obligation vaccinale en Italie, toutefois il est recommandé d’être à jour contre :
– Tétanos – Polio
– Diphtérie si possible
Indispensable :
Hépatite B
– 3 injections réparties sur 6 mois sont nécessaires pour être protégé.
– Le risque est quasi exclusivement lié aux rapports sexuels sans préservatif et aux contacts avec le sang: une prévention non vaccinale est donc possible.
– Chez l’adulte jeune, un voyage est cependant une excellente occasion de faire cette vaccination.
– Des schémas courts sur un mois sont possibles mais la protection à long terme est mal connue.
– Il n’y a pratiquement pas de contre-indication.
Durée de vol – Rome se trouve à moins de 3 heures de vol de la plupart des capitales européennes et des principales villes des Balkans, de l’Afrique Septentrionale et du Moyen-Orient.
Conduite à gauche. Le permis de conduire national est toléré, accompagné de la carte grise et de la carte verte d’assurance.
Visa – Pas de visa exigé pour tout séjour inférieur à 3 mois. La carte nationale d’identité ou le passeport en cours de validité suffit pour entrer en Italie.
Limitations des douanes – L’importation d’animaux vivants, de viande crue et de produits à base de viande, oeufs et produits laitiers, médicaments, attirail de pêche, bottes est strictement interdite sans autorisation préalable. Des restrictions sont prévues en matière d’importation détaxée concernant les boissons alcoolisées (1 litre d’alcool, 1 litre de vin) et de tabac (200 cigarettes). Au-delà de ces quantités, le paiement de taxes est exigé.
Unité monétaire : Euro (EUR) – Code de la monnaie : EUR Taux de change au 10/03/2016 : 1,00 EUR = 1,09655 USD – 1,00 USD = 0,911949 EUR
La monnaie en circulation depuis le 1er janvier 2002 est l’euro(Lire). Les coupures existent en billets de 5, 10, 20, 50, 100, 200 et 500 euros. Les pièces en circulation ont une valeur faciale de 1 cent (ou centime soit un centième d’euro), 2 cents, 5 cents, 10 cents, 20 cents, 50 cents, 1 euro et 2 euros.
Petit lexique des 1ers mots usuels du pays : – Bonjour : Buongiorno ; – Bonjour : Salve ; – Bonsoir : Buonasera ; – Salut ! : Ciao! ; – Au revoir : Arrivederci ; – À tout à l’heure ! : Ci vediamo dopo! ; – À bientôt ! : A presto! ; – À demain ! : A domani!
Horaires d’ouverture / de travail – Restaurants De 12 h à 15 h et de 19 h à 23 h (plus tard dans les endroits touristiques). Il faut savoir que les Italiens ne déjeunent pas avant 13 h, voire 13 h 30. Quant au dîner, c’est rarement avant 21 h. La possibilité d’être servi jusqu’à 23 h et au-delà n’a rien d’exceptionnel. Les banques sont ouvertes du lundi au vendredi de 8h30 à 13h30 et de 15h à 16h. Les administrations publiques ouvrent du lundi au vendredi de 8h30 à 13h45. Les commerces fonctionnent du lundi au samedi de 9h à 13h et de 15h30 à 19h30 (ils ferment souvent le lundi matin).
Églises : Ouvertes, généralement, tôt le matin pour la messe. On arrive à les visiter parfois le samedi et le dimanche, en raison des nombreux mariages. Les églises-musées ont des horaires plus souples mais il faut savoir que certains édifices religieux n’ouvrent jamais leurs portes.
Postes : Du lundi au vendredi de 8 h à 13 h 30 ; le samedi de 8 h 30 à 13 h et le dernier jour du mois de 9 h à 11 h 50. Dans les grandes villes, la poste centrale est ouverte l’après-midi. Bureaux et administrations Ouverts le matin seulement.
Elle bat les records de lenteur dans l’acheminement des lettres au sein de l’Europe, qu’il s’agisse de la poste d’un petit bled ou de celle d’une grande ville. 8 à 10 jours pour l’étranger est chose courante, et 5 jours sont nécessaires pour traverser la Botte ! Depuis peu, la poste italienne a mis en circulation un timbre «Posta prioritaria» à 0,62 euros qui permet d’envoyer une lettre en un temps record (1 journée pour l’Italie et 2/3 jours pour l’étranger : un peu plus cher mais ça marche !).
Magasins : Leurs horaires varient selon les régions et la période de l’année. En règle générale, ils sont ouverts de 9 h à 12 h 30 et de 15 h 30 à 19 h 30, et toujours fermés le dimanche et une demi-journée par semaine (souvent, le lundi matin, à l’exception des magasins d’alimentation qui ferment le jeudi après-midi en hiver et le samedi après-midi pendant l’été.
Téléphone : Indicatif : 390 Pour contacter un correspondant à l’étranger vous devrez composer:
N° d’urgence : Urgences médicales : appelez le 1770. Clinique publique « Sjukrahus Reykjavikur » (ou City Hospital) dans la capitale – Tél : 525.17.00 (accueil des urgences) Tél : 525.10.00 (aide médicale, en semaine de 8h à 16 h), Tél : 552.12.30 (aide médicale de 16h à 8h et en fin de semaine)
Internet – Le suffixe internet des sites enregistrés en Italie est: .it
Médias Télévision- Difficile d’en parler sans évoquer le groupe Fininvest de Sua Emittenza. Silvio Berlusconi est actionnaire à 53 % du troisième groupe multimédia d’Europe (neuvième au monde). La pub est omniprésente et, pour lui échapper, les Italiens zappent (fare una carrellata). Il est possible de capter France 2 et TV5 sur presque tout le territoire. Radio – La RAI (radio d’Etat) est toute puissante, mais on compte aussi des dizaines de radios libres. De plus, sur les grandes ondes, selon l’endroit où l’on se trouve, on peut parfois capter certains postes français tels que Radio Monte-Carlo, Europe 1, France Inter, etc. Radio Vaticana diffuse des informations en français. Presse écrite – Dans les kiosques, les librairies françaises, les centres culturels, vous trouverez une sélection des quotidiens et hebdomadaires français. Certaines librairies, dans les grands centres, ont un rayon d’ouvrages en français avec un choix de livres de poche. À Naples, on trouve une librairie française ainsi qu’un centre culturel avec des expositions, des conférences, des projections de films et des bibliothèques de prêt.
Principaux journaux nationaux : 78 quotidiens seuls la Corriere delle Serra et La Republica sont distribués à l’échelle nationale Chaînes de télévision publiques et privées : 1 chaîne publique, 16 chaînes nationales privées Stations de radio publiques et indépendantes : 1 station publique, 2100 stations privées.
La place d’honneur revient à la pasta. C’est pourquoi nous lui avons consacré une rubrique spéciale. Le risotto, ou riz braisé, est plus répandu dans le Nord et le Centre. Le riz (riso) est cuisiné avec des fruits de mer, des petits légumes, des champignons, et agrémenté d’une bonne dose de crème fraîche ou d’une pointe de safran qui rappelle son origine exotique. Les minestre (soupes), souvent réalisées suivant d’anciennes recettes du terroir, sont excellentes. La plus connue est le minestrone, à base de légumes. La pasta al forno (pâtes au four) comprend les cannelloni (pâte roulée farcie de viande hachée, tomates et béchamel), les lasagnes, les crespelle (crêpes farcies de ricotta et d’épinards). Dans le nord de l’Italie, on trouve également la polenta, plat d’hiver à base de farine de maïs aux cèpes ou recouverte de sauce rouge, accompagnée de saucisse ou de viande. Les gnocchi n’ont rien à voir avec ce que l’on connaît en France sous ce nom. Les vrais gnocchi sont une préparation à base de fromage (di ricotta), d’épinards et de fromage (verdi), de semoule (alla Romana) ou de pommes de terre (gnocchi di patate). C’est un plat consistant, comme la pasta.
Étant donné l’importance du primo, le plat de viande ou de poisson ne joue pas le même rôle que dans nos menus. Le veau (vitello) apparaît sur bien des cartes et dans des préparations très variées : en paupiettes (involtini), en escalope (scaloppina) ou bouilli. La meilleure viande de bœuf est, sans conteste, la bistecca alla fiorentina, servie en Toscane. Il s’agit d’une côte de bœuf grillée sur laquelle on répand, à la fin de la cuisson, de l’huile d’olive, du sel et du poivre (sublime !). Vendu au poids, c’est un plat cher, malheureusement. Le foie (fegato), les tripes (trippa), les côtes de porc (cotoletta ou braciola), le lapin (coniglio), le lièvre (lepre) apparaissent souvent sur les menus. Le poisson est un mets de luxe, y compris sur les côtes. Il est vendu au poids.
Les secondi sont toujours servis sans garniture. Il faut donc commander celle-ci à part et la payer en supplément. On vous proposera, selon la saison, des pommes de terre, des légumes ou des salades. Mais très souvent, il s’agit de légumes grillés (poivrons, aubergines, courgettes) et de salades cuites (verdura cotta ou saltata in padella). Savoir que ce n’est pratiquement jamais écrit dans les menus, mais cela se fait à la demande.
Les Italiens ne mangent pas beaucoup de sucreries en fin de repas mais les préfèrent faites à la maison, ou alors ils les mangent dans l’après-midi. Un peu partout, on trouve la tarta del nonno, le gâteau maison, souvent très bon. Comment parler des dolci sans évoquer les glaces (gelati), si réputées, ou encore le frullato, purée de fruits allongée de lait ou de glace pilée ? Plutôt que de les consommer dans un restaurant, demandez l’adresse de la gelateria de la ville.
Risotto – Traditionnellement cuisiné dans le Piémont, en Lombardie, Vénétie et le Frioul, le risotto occupe une place à part entière.
Les secrets du risotto – Avant toute chose, le risotto… repose sur un riz (riso) italien. C’est-à-dire un riz moins long, plutôt rond par rapport à celui que nous consommons en France qui est originaire d’Orient. Il existe des dizaines de noms qui sont autant de types de riz recommandables. Les plus connus sont l’arborio, le vialone et le carnaroli. À l’origine de tout risotto, il y a un bouillon qui se prépare traditionnellement la veille. Le bouillon peut être à base de viande, d’abats, de poissons ou de légumes.
Les grandes recettes – La plus connue est le risotto alla milanese. Un grand classique de la cuisine italienne. Sa caractéristique essentielle repose sur la présence de safran. À base de riz de type vialone, beurre, moelle de bœuf, bouillon de viandes mélangées, oignons, safran. Il existe des risotti à base de légumes (plus légers), d’abats (foies de volaille et oignons notamment) et de poissons (surtout en Vénétie).
Pasta (les pâtes) – Premiers producteurs de pâtes sèches, les Italiens sont aussi les premiers consommateurs avec pas moins de 28 kg par personne et par an. La pasta fresca : on la rencontre surtout dans le Nord de l’Italie. La pasta secca : dans le Sud de l’Italie (région de Rome comprise), la pasta par excellence est composée de blé dur et d’eau. Les tagliatelles ou les pâtes plates – Très différentes des spaghettis de par leur composition même (œufs, farine de blé tendre), ces pâtes rubans sont des pâtes de riches… que l’on fabrique artisanalement. Dans beaucoup de maisons de Bologne notamment, on les fabrique encore. Tout le contraire de la pasta secca, pâtes de « pauvres », fabriquées industriellement. Composées de farine de blé tendre, les tagliatelles se cuisinent plus volontiers avec du beurre. L’huile d’olive, la tomate et l’ail lui sont étrangères. La surcuisson (2-3 mn au plus), ici comme pour les autres formes de pâtes, est synonyme de catastrophe. Trop cuites, les tagliatelles perdent de leur élasticité et deviennent collantes.
Les grandes recettes : trenette al pesto (Ligurie), tagliatelle alla romagnola (Émilie-Romagne)… ou bien encore avec le délicieux ragù alla bolognese (Émilie-Romagne).
Les lasagne, l’autre famille des pâtes plates. Les lasagne forment un tout. Un plat que l’on peut rattacher à la patina romaine. Et une forme de pâte qui appartient par certains côtés à la famille des tagliatelles.
La régionalisation étant assez poussée, on trouve surtout les grands vins près de leur lieu d’origine. Dans toutes les villes, même les petites, il y a le vino della casa, très honnête dans 9 cas sur 10. Si vous aimez les vins moelleux (doux et sucrés), demandez : dolce ; si vous les voulez nouveaux : giovane ; et si vous n’êtes pas satisfait, sachez que aspro signifie aigre. Voici quelques vins du Nord de l’Italie qui méritent d’être goûtés : Val d’Aoste – La région ne produit que 0,05 % de la production nationale. Près de 12 % des vins de la région ont droit à la DOC Valle d’Aosta, qui est d’ailleurs la seule appellation d’origine contrôlée dans la région.
Ce sont des vins rouges légers, mais plus souvent des blancs, voire des rosés. Parmi les grandes DOC, notons l’oltrepo paveser, un vin blanc sec ou un rouge léger.
Trentin-Haut-Adige – La grande dénomination du Haut-Adige est A.A. : tout un programme qui signifie Alto-Adigio et se décompose en cabernet, pinot (nero, bianco…), müller-thutgau (du très bon). Côté Trentin, la grande appellation est… le trentino. Ce sont généralement des blancs secs, mais on trouve aussi quelques rouges légers comme le lagrein.
Vénétie – Plus de 12 % de la récolte nationale sont produits en Vénétie (plus encore 2 % si l’on y ajoute le Frioul-Vénétie Julienne). Ne manquez pas l’amarone (vin rouge corsé).
Ligurie – Les plus fameux sont les blancs secs de la région de La Spezia, notamment les cinqueterre, qui se marient fort bien avec le poisson.
Dans cette région gastronomique par excellence, les vins ne sont pas en reste : lambrusco (légèrement pétillant et très doux, presque sucré), sangiovese, albana, bianco di Scandiano, etc.
Café – Il ne semble plus utile d’insister sur la renommée du café italien. Il est, à travers le monde, synonyme de perfection. 3 grands noms se partagent la galette : Giuseppe Lavazza, descendant de Luigi, épicier à Turin à la fin du XIXe siècle, Ricardo Illy, dont le grand-père, Francesco, créa la première machine à espresso à Trieste, en 1935, et le vendeur de kawa bolognais Massimo Zanetti, aujourd’hui à la tête de Segafredo.
Une immatriculation fiscale, appelée « Code fiscal » est indispensable. Que ce soit pour ouvrir un compte en banque, acheter une voiture ou louer un appartement. Elle peut s’obtenir dans les bureaux du Trésor public (guardia di finanza), présents dans toutes les villes.Que notre vision de l’Italie vienne des films de Fellini ou des vacances sur l’Adriatique, on sait que le mode de vie latin n’est pas celui des pays nordiques. La vie sociale se passe dehors, sur les places, autour d’un capuccino, et le soir lors de la fameuse passegiata. Les liens familiaux y sont encore plus forts que partout ailleurs, encore que les mentalités évoluent très vite. Un bémol toutefois à cette image idyllique : une administration compliquée, et un goût immodéré pour les grèves.
Quand vous êtes chez quelqu’un, « ne demandez jamais. JAMAIS ! Une cuillère pour manger des spaghetti ou n’importe quelle sorte de pâtes, sauf pour un minestrone », tient à préciser Giulia Belardelli du HuffPost Italie. Laisser de la nourriture dans son assiette est aussi très peu recommandé. « Faites de votre mieux et appréciez l’expérience. La vie est trop courte pour être au régime ».
La situation sanitaire globale de l’Italie est équivalente à celle de la France. Ainsi aucun vaccin particulier n’est-il obligatoire. On conseillera néanmoins de vérifier, notamment pour les campeurs, les mises à jour des vaccinations anti-tétanique. Plus généralement, il est souhaitable de se munir d’un répulsif anti-moustiques.
Durant l’été, le sud de l’Italie connaît des températures très élevées, dont doivent tenir compte les personnes âgées et les familles avec de jeunes enfants, surtout lorsqu’elles circulent en automobile, lors de certaines excursions (promenades sur le Vésuve et l’Etna) ou visites de fouilles archéologiques.
Foyer de rage animale en Italie du Nord
Depuis octobre 2008, plus de 200 cas de rage chez des animaux ont été rapportés dans trois régions du nord du pays (Frioul-Vénétie julienne, Vénétie, province autonome de Trente), y compris chez quelques animaux domestiques (chats, chevaux).
Il est donc recommandé à toute personne séjournant dans la zone concernée d’éviter tout contact avec des animaux errants ou inconnus. En cas de morsure ou de griffure par un animal, il est recommandé de nettoyer soigneusement la plaie à l’eau et au savon de Marseille, et de consulter un médecin en lui mentionnant un tel contact.
Enfin, il est rappelé aux personnes souhaitant voyager avec un animal ou ramener un animal acquis ou trouvé en Italie que tout chien ou chat voyageant dans l’Union européenne doit être identifié (puce et/ou tatouage), vacciné valablement contre la rage et être accompagné d’un passeport européen fourni et rempli par un vétérinaire.
Méningite bactérienne en Toscane
L’augmentation des cas de méningite bactérienne dans la région de Toscane au début de l’année 2016 a conduit les autorités sanitaires locales à mettre en œuvre, par mesure de prévention, une campagne de vaccination.
Il est donc souhaitable de consulter un médecin avant le départ, pour faire une évaluation médicale sur la nécessité de vaccination.
Infrastructures de santé
En cas d’urgence médicale, si le patient est en mesure de se déplacer par ses propres moyens, il peut se rendre au service d’urgence le plus proche (pronto soccorso).
Les numéros de téléphone des gardes médicales de nuit, de fin de semaine et de jours fériés sont mentionnés quotidiennement dans les journaux locaux, et peuvent être communiqués par les services de police.
Par ailleurs, il est également recommandé de contracter une assurance rapatriement auprès d’un organisme qualifié si cette clause n’est pas déjà incluse dans les garanties offertes par le ou les contrats détenus (carte bancaire, assurance habitation…).
Les vols à la tire sont fréquents dans les grandes agglomérations. Il convient donc d’être particulièrement vigilant dans les quartiers touristiques, sites historiques ou transports en commun (trains-couchette ou autobus urbains notamment).
Les aires de stationnement et les routes à proximité du littoral sont des zones particulièrement exposées. Les propriétaires de camping-cars doivent y être tout spécialement vigilants.
Les délinquants peuvent être à pied ou plus fréquemment à vélomoteur.
Des cas d’escroqueries au pneu crevé ont été signalés aux abords des grandes villes : une personne signale au conducteur une crevaison (parfois intentionnellement provoquée) et lui propose son aide pour changer le pneu, pendant qu’un tiers vole discrètement les effets personnels à l’intérieur du véhicule en stationnement.
Les précautions à prendre :
Fermer les portières et les vitres de son véhicule, même lorsque l’on circule en ville ; ne rien laisser de visible dans un véhicule en stationnement ; pour les voitures en général et les camping-cars en particulier, privilégier les espaces gardés pour les stationnements temporaires ou de longue durée.
Ne pas porter sur soi de fortes sommes en liquide ; circuler si possible avec des photocopies des documents d’identité ; à la plage, privilégier (même s’ils sont payants) les « lidos », qui permettent d’éviter les plages « libres », non surveillées (plage comme baignade).
En cas de vol de papiers et préalablement à toute démarche auprès des autorités consulaires, il est nécessaire d’effectuer une déclaration auprès des Carabiniers (« Carabinieri » : forces de police locales).
Par ailleurs, certaines manifestations peuvent impliquer des groupes violents. Il est conseillé par conséquent aux ressortissants français de se tenir éloignés des cortèges.
Risques naturels
Le risque sismique
Le risque sismique est élevé dans de très nombreuses régions, l’ensemble du pays étant soumis à des mouvements tectoniques. Plusieurs tremblements de terre de forte magnitude (6 sur l’échelle de Richter) ont touché le pays ces dernières années.
En cas de séisme, il convient de se conformer aux instructions des autorités locales.
Le risque volcanique
Les risques d’éruptions volcaniques dans le sud de l’Italie (Vésuve, Champs phlégréens), en Sicile (Etna) et aux îles Eoliennes (Stromboli) sont surveillés par les autorités locales compétentes.
S’agissant de l’Etna, qui connaît depuis janvier 2017 un regain d’activité, il est vivement recommandé de ne pas tenter d’approcher le volcan. Plusieurs personnes ont été blessées par une explosion générée par le contact de la lave et de la neige, le 16 mars 2017, à quelques centaines de mètres de la coulée.
Les marées hautes vénitiennes
Le phénomène des marées hautes (acqua alta), qui intervient durant certaines périodes de l’année et provoque l’inondation de la zone urbaine de la lagune de Venise, peut rendre difficile les déplacements par les rues et les espaces ouverts de la ville. A cet égard, avant de vous rendre à Venise, il est conseillé de consulter le calendrier des marées disponible sur le site de la ville lagunaire.
La montagne
Des accidents réguliers, parfois mortels, rappellent que la montagne, notamment au printemps, est un milieu particulièrement dangereux et réservé à des personnes expérimentées. Il faut signaler ses déplacements, prendre des informations météo auprès des services locaux et respecter les consignes de sécurité.
Les feux de forêt
L’Italie, comme la France, est sujette à d’importants feux de forêts, qui doivent inciter campeurs et randonneurs à faire preuve de vigilance.
Le risque terroriste
Comme les autres pays européens, l’Italie est exposée au risque terroriste.
Budget : Aujourd’hui, surtout dans les grandes villes et les stations touristiques, les tarifs, en général, sont chers. Une place dans un camping peut coûter l’équivalent de 30 euros pour deux avec une petite tente. Dormir dans une pension très simple ou dans un couvent est parfois plus abordables que les hôtels. Pour la nourriture, contrairement aux hôtels, les restaurants ont des cartes très complètes avec tous les prix indiqués. Faire cependant attention d’une part aux antipasti au buffet, car ils ne sont pas à volonté, et d’autre part aux poissons, facturés la plupart du temps selon le poids. L’addition peut donc monter très vite. Pour commencer à manger de façon intéressante, c’est-à-dire goûter des spécialités régionales ou familiales avec un repas complet (entrée, plat, dessert, boisson, pain et couvert), comptez environ 18 euros. Dans un café, la moindre consommation commence à presque un euro.
Hébergement : Bon marché : moins de 50 euros pour une chambre double en haute saison. Prix moyens : de 50 à 80 euros pour une chambre double. Chic : de 80 à 160 euros pour une chambre double.
Très chic : des établissements exceptionnels et d’un prix très élevé, au delà de 160 euros, que nous citons surtout en fonction de leur renommée et de leur décor, en souhaitant que votre budget vous permette, un jour, d’y descendre.
Nourriture : Nous avons classé les restaurants en 3 catégories : Bon marché : moins de 16 euros par personne, sans la boisson. Prix moyens : de 16 à 26 euros. Chic : au-delà de 26 euros par personne, toujours sans boisson.
Rappelons que pour les budgets un peu serrés, un bon plan consiste à se rendre dans un alimentari (magasin d’alimentation) pour se faire préparer un panino ou une pizza blanche à garnir selon vos goûts. On peut ainsi acheter la quantité d’aliments dont on a envie.
Auberges de jeunesse : On en compte environ 91 en Italie. Elles sont, en principe, très bien tenues.
Maisons d’étudiants : Une casa dello studente existe dans la plupart des grandes villes italiennes. Les repas peuvent être pris dans les cantines de l’université. Les prix pratiqués sont modiques. Pour être hébergé dans les couvents, il n’est pas nécessaire de jouer les bigots. L’essentiel est de se montrer respectueux. Toutefois, couples non mariés s’abstenir. Le logement s’effectue soit dans des dortoirs, soit dans des chambres individuelles ou doubles. Il faudra compter avec le réveil aux aurores et un couvre-feu le soir.
Deux points forts cependant : la tranquillité et la propreté
Chambres d’hôtel et sîtes ruraux : Du nord au sud de l’Italie, le tourisme rural (ou vert) est, comme en France, en pleine expansion.
Pensions : Il n’est pas obligatoire d’y prendre ses repas ni même d’y rester un minimum de nuits. Ces pensions, appelées pensione ou locanda, sont parfois plus abordables et plus familiales que les hôtels. Théoriquement, elles sont contrôlées par l’office du tourisme et donc correctes, mais en haute saison, dans les centres touristiques, il arrive que les habitants transforment leur maison en pension temporaire. Le prix dépend alors de la loi de l’offre et de la demande. Il n’y a aucun recours en cas de contestation.
Hôtels : Ils sont classés en 5 catégories (L pour luxe et de 5 étoiles à 1 étoile pour les plus simples). Cette classification est très surfaite par rapport à la nôtre. De plus, les prix sont très supérieurs, pour un confort et un service souvent discutables. Les prix sont toujours affichés dans les chambres. Dans certains établissements de villes non touristiques, il est pratiqué des tarifs réduits pendant le week-end. Toujours bon à savoir ! Pour vous aider dans votre choix, demandez en arrivant la lista degli alberghi à l’office du tourisme.
En ce qui concerne les prix, il faut savoir que les hôtels consentent des réductions importantes aux tour-opérateurs. C’est pourquoi, dans certains types de voyage, on a tout intérêt, pour l’Italie, à passer par une agence.
Un conseil : ne prenez pas le petit déjeuner à l’hôtel, souvent cher et décevant. Préférez les bar-pasticceria-gelateria où l’on sert de vrais cafés italiens et des brioches.
Si vous êtes en voiture, et que vous n’avez pas envie de perdre du temps à chercher un logement, arrêtez-vous sur l’autoroute au point d’information situé environ 10 km avant l’entrée des villes. Ils vous réserveront une chambre dans un établissement contrôlé par l’office du tourisme.
Location d’appartements et de maisons : La location est l’une des solutions pratiques et économiques de l’hébergement en Italie, à condition de rester plusieurs jours. Locations d’appartements et de maisons, du studio au palazzo, simples ou luxueux, en Italie du Nord, au calme dans une ferme ou la mer.
Avion : Coûteux, mais permet de gagner beaucoup de temps. La plupart des grandes villes ont un aéroport national. Se renseigner sur place sur les éventuelles réductions ou à Paris en s’adressant à Alitalia groupe ATI : 69, bd Haussmann, 75008. Tél. : 01-44-94-44-20. Fax : 01-44-94-44-80. Central de réservation, tél. : 0802-315-315. M. : Saint-Lazare ou Havre-Caumartin. Demander le service » tarification « .
Train : Les Chemins de fer italiens (Ferrovie dello Stato) proposent des réductions intéressantes, quel que soit votre âge, pour voyager à travers toute l’Italie mais également pour rejoindre les grandes villes européennes (comme Paris ou Bruxelles par exemple).
Bus : Pratique et, généralement, plus ponctuel et plus confortable que le train. Les gares routières sont assez proches des centres-villes. Il est très facile d’obtenir des renseignements sur les lignes et les horaires en s’adressant aux offices du tourisme, dans les agences de voyages ou aux bureaux locaux de la CIT. De plus, de nombreux sites ne sont pas desservis par le train et seuls les bus permettent d’y accéder. Les tickets de bus des réseaux urbains sont en vente dans les kiosques à journaux, les tabacs, certains distributeurs automatiques, ainsi que dans certains magasins autorisés (autocollant les signalant). Par contre, attention aux correspondances pas toujours au point.
Bicyclette : Un moyen de transport qui se répand de plus en plus dans les centres historiques des villes où la circulation automobile est réglementée. D’ailleurs, vous verrez fleurir un bon nombre de loueurs de vélos, très prisés par les locaux. Un seul problème (et pas le moindre) pour les touristes : savoir slalomer entre les voitures et ça, franchement, ce n’est pas gagné.
Taxis : Ils ont mauvaise réputation et ce n’est pas totalement injustifié. Ne prendre que des taxis officiels « en uniforme » généralement de couleur blanche ou jaune. Des suppléments peuvent être exigés pour des bagages, des services de nuit ou les jours de fête. En cas d’absence de compteur, n’oubliez pas de bien fixer le prix de la course avant de partir.
Voiture : Les stations-service sont fréquentes sur les autoroutes où elles ne ferment pratiquement jamais. Attention, carte Visa pas toujours reconnue dans le distributeur 24h/24. Il faut alors payer en liquide. On trouve d’autres stations-service dans la citta. En général, elles sont fermées entre 12 h 30 et 15 h 30 (la sacro-sainte sieste) mais cela dépend du temps, de l’endroit et… de l’âge du capitaine.
Routes : Le réseau routier est moins dense que le nôtre mais permet de se rendre partout. Les autoroutes à quelques exceptions près sont payantes. Attention, il est désormais obligatoire de rouler feux allumés sur les routes, hors des villes, jour et nuit, sous peine d’amende. Attention au code de la route des Italiens. Il arrive que le feu rouge ne s’éteigne jamais et qu’apparaisse simultanément la flèche verte ! Attention aussi à la priorité à droite sur les ronds-points.
Les autorités ont créé la Viacard pour régler les péages. Fonctionne suivant le même principe que les cartes téléphoniques. À chaque péage, la valeur du trajet effectué est débitée sur la carte. On peut se la procurer en Italie, dans les bureaux ACI et TCI, les autogrills, les principales stations autoroutières et dans de nombreux bureaux de tabac. Les autres cartes de paiement sont désormais acceptées.
Signalisation : le matraquage de panneaux publicitaires au bord des routes à l’approche des villes ainsi que le foisonnement de panonceaux (jaunes) indiquant les directions des hôtels, restos, monuments, sites, etc., font qu’il est souvent très difficile de s’y retrouver. Parfois une dizaine de panonceaux étroits sont superposés : il faut carrément arrêter la voiture pour tenter de repérer ce que l’on cherche.
Réseau ferroviaire : Il arrive que les horaires ne soient par respectés sauf s’agissant des trains à supplément « Pendolini » et « Eurostar » très ponctuels. Les tarifs sont, au kilomètre, plus économiques que dans la plupart des pays d’Europe.
Tout en restant relativement similaire au système français, l’école italienne présente quelques particularités. Obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans, cette dernière comprend environ 205 jours de scolarité par an et offre 2 semaines de vacances à Noël, une semaine à Pâques et environ 3 mois de vacances d’été. Sauf exception, les élèves ont cours tous les matins, du lundi au samedi.
Les plus petits, de 3 à 6 ans, peuvent être accueillis dans les scuole dell’infanzia. Celles-ci, normalement publiques et gratuites, sont néanmoins facultatives. La scolarisation devient obligatoire dès l’âge de 6 ans avec l’entrée à la scuola primaria. L’enseignement, d’une durée de 5 ans, familiarise les enfants avec l’Italien, les Mathématiques, l’Histoire, la Géographie, les Sciences, l’Anglais, les Arts plastiques, l’Informatique et le Sport.
A l’âge de 11 ans, les élèves entrent alors à la scuola media pour 3 ans. L’enseignement est sanctionné par une licenza media, indispensable pour entrer au lycée.
Enfin, de 14 à 19 ans, les élèves poursuivent leurs études au liceo, dont l’objectif est de préparer aux études supérieures. Ce dernier est divisé en plusieurs « lycées » offrant des formations différentes. La filière générale comprend le liceo classico (considéré comme l’une des meilleures préparations intellectuelles avec un enseignement poussé des Lettres classiques) ; le liceo scientifico (filière aujourd’hui la plus répandue insistant sur l’enseignement des mathématiques et des sciences) ; le liceo linguistico (spécialisé dans les langues vivantes) et le liceo artistico (lycée rattaché à des conservatoires de musiques ou aux écoles de Beaux Arts).
Outre la filière générale, le système italien offre aussi des enseignements technologiques et professionnels qui aboutissent sur des diplômes en comptabilité, expertise industrielle, en hôtellerie, cuisine…
Démarches Si votre enfant est ressortissant européen, il a le droit d’être scolarisé, sans restriction aucune, dans n’importe quel pays de l’Union. Vous pouvez donc exiger qu’il soit accueilli dans une classe correspondant à son âge et à son niveau d’études, quelle que soit sa connaissance de l’italien. Sachez d’ailleurs que, selon la législation européenne, votre enfant a aussi droit à des cours gratuits de langue afin de faciliter son adaptation au sein du système scolaire du pays d’accueil.
N’hésitez pas à contacter l’Ambassade ou le consulat de France en Italie pour de plus amples informations sur les démarches à suivre. Sachez néanmoins que, hormis quelques exceptions (lycées religieux…), les lycées privés ont moins bonne réputation qu’en France. Ce sont en effet eux qui accueillent les élèves ayant échoué dans le système public. Dans la mesure du possible, optez donc plutôt pour un liceo pubblico.