Les points forts
– La Hongrie est le pays le plus avancé de l’Europe centrale en terme de réformes ;
– La main-d’œuvre est hautement qualifiée. L’alphabétisation du pays est supérieur à 98%. La main d’oeuvre est particulièrement qualifiée dans les domaines de l’ingénierie, de la médecine et de l’économie.
– Son système financier est l’un des plus développés de la région ;
– Ses infrastructures et son cadre de règlementations sont de grande qualité ;
– L’intégration au sein de l’UE renforce sa stabilité économique et politique et le soutien des grandes instances internationales atténue les effets de la crise.
Les points faibles
– La situation des finances publiques est encore en déclin et la dette de l’Etat est à un niveau élevé ;
– Les comptes étrangers sont largement déséquilibrés et ce, de façon persistante ;
– Si l’on considère son ouverture, le pays est dépendant de la situation économique de ses principaux partenaires commerciaux de l’UE ;
– La couverture des besoins financiers repose partiellement sur un capital volatile. Le niveau de réserves en devises est relativement bas ;
– La population a fait appel à des emprunts en devises étrangères et l’inflation qui a suivi la crise a rendu ces prêts difficilement remboursables pour les emprunteurs hongrois ;
– En raison de rachats de dettes et d’investissements spéculatifs, les banques ont perdu beaucoup avec la crise financière ;
– La monnaie a perdu de sa valeur depuis la crise financière ;
– Un certain manque de transparence et de prévisibilité ;
– Récemment, il ya eu des plaintes au sujet de nouvelles taxes qui favorisent les entreprises nationales.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Attirer les investissements étrangers est une priorité pour le gouvernement hongrois. Le Ministère des Affaires économiques a mis en place l’Agence de développement du commerce et des investissements (ITDH) en 1993. L’ITDH a mis en place un service “one-stop-shop” pour les gros investisseurs potentiels en vue de maintenir un environnement compétitif et d’attirer des multinationales. Depuis janvier 2011 le gouvernement hongrois a remplacé l’ITDH par l’Agence hongroise de commerce et d’investissement afin d’encourager les sociétés à investir en Hongrie, de faciliter le commerce bilatéral et de supporter l’activité des petites et moyennes entreprises hongroises (PME).
Le Conseil des investisseurs, composé des 100 principaux investisseurs, est un mécanisme qui sert à maintenir la compétitivité et l’attractivité de l’économie hongrois pour les investisseurs étrangers. Ce mécanisme était inactif depuis plusieurs années mais fonctionne à nouveau depuis mars 2011.
Dans le contexte de la crise internationale, l’Etat a mis en place des mesures pour maintenir l’attractivité du pays : programmes spéciaux de prêts et garanties pour pallier aux difficultés des banques dans l’octroi de prêts, amélioration du cadre administratif et réduction des formalités, accès facilité aux permis de construire. De plus, l’évolution du taux de change a rendu la Hongrie moins chère qu’avant, tandis que la productivité déjà élevée est restée au même niveau. De ce fait, de nombreuses sociétés internationales ont maintenu leurs investissements dans le pays et ont externalisé des départements entiers tels que les services de comptabilité ou de centre d’appels.
Mi-2012 le gouvernement a annoncé son intention de signer des « accords de coopération stratégiques » avec des investisseurs clés, principalement dans le secteur de la production, afin qu’ils continuent à opérer en Hongrie et donc à contribuer à la croissance et au
La liberté d’établissement
Garantie
La réglementation concernant les prises de participation
Une propriété étrangère à 100% est autorisée à l’exception de holdings « stratégiques » désignés dans des industries liées à la défense. Le gouvernement actuel a renouvelé le concept de privatisation en ouvrant quelques uns de ses holdings stratégiques à une participation privée. Les étrangers qui investissent dans les institutions financières et les assurances doivent officiellement prévenir le gouvernement mais n’ont pas besoin d’une autorisation préalable. Les institutions financières étrangères peuvent exploiter des branches et mener des services financiers transfrontaliers en Hongrie, en respectant les engagements de l’OCDE. Actuellement, des sociétés étrangères contrôlent les 2/3 de la production, 90% des télécommunications et 60% du secteur de l’énergie.