Pour les multinationales, françaises comme étrangères, la France se révèle un véritable Eldorado. Avec ses zones franches et ses incitations très complexes pour percevoir des subventions et des primes attribuées très généreusement. La France fausse le jeu de la concurrence, du mérite. Ce qui fait dire à de nombreux spécialistes que la France compte beaucoup plus d’affairistes que d’hommes d’affaires. Conséquence ? La fuite des cerveaux et des chefs d’entreprises augmente de 20% par an, sans occulter le phénomène des délocalisations qui ne fait qu’empirer.
Par son produit intérieur brut, la France est la quatrième puissance économique mondiale. C’est le pays d’accueil des investissements directs étrangers des grandes multinationales. C’est la qualité de la main-d’œuvre française, le haut niveau de la recherche, la maîtrise des technologies avancées, la stabilité de la monnaie et une bonne maîtrise des coûts de production, et surtout le pactole des subventions qui attirent les investisseurs étrangers.
Les atouts français sont divers : transports, télécommunications, industries agroalimentaires, produits pharmaceutiques, mais aussi le secteur bancaire, l’assurance, le tourisme, sans oublier les traditionnels produits de luxe (maroquinerie, prêt-à-porter, parfums, alcools…).
Aides et zones attractives
Mesures législatives pour encourager les IDE
Chasseurs de primes – L’ensemble des aides disponibles pour les investisseurs internationaux dans le cadre de leur implantation en France est disponible auprès de l’Agence Française pour les Investissements Internationaux. Les entreprises nouvelles, dont l’activité par exemple est industrielle, commerciale ou artisanale peuvent bénéficier d’une exonération temporaire d’impôt sur les bénéfices ( Attention aux interprêtations douteuses des textes sur l’appelation « entreprises nouvelles » lourde de contentieu) . Ces dernières peuvent alors être exonérées pendant 2 ans de la taxe professionnelle et/ou de la taxe foncière sur les propriété bâties.
Les activités de recherche peuvent bénéficier d’aides sous la forme de crédits d’impôts imputable sur l’impôt sur le revenu ou sur l’impôt sur les sociétés. Il existe également des aides régionales comme la prime régionale à la création d’entreprise ayant moins de 12 mois d’activité et créant un nombre d’emplois minimum fixé par le Conseil régional. L’Agence Nationale de Valorisation de la Recherche (ANVAR) apporte un soutien financier aux projets innovants, aux transferts de technologie, aux jeunes inventeurs et inventeurs indépendants. Les entreprises de moins d’un an (ou en cours de création) peuvent être subventionnées jusqu’à 50% de leurs dépenses.
Flux & IDE en milliards $
2002: 49,56
2003: 43,06
2004: 32,82
2005: 88,78
2006: 88,65
2007: 93,07
2008: 64,10
2009: 26,87
2010: 39,03
2011: 39,03
2012: 30,88
2013: 6,48
Repères économiques
Classement du PNB au niveau mondial : 5ème
La France a affiché un rétablissement économique modeste en 2006 bien que l’apogée de son amélioration fasse partie d’un passé lointain. Le PIB réel relevé en 2004 avait atteint 2% mais a chuté à 1,2% en 2005 et serait de 2,4% en 2006, le FMI prévoyant une croissance du PIB de 2,3% en 2007. Un taux de chômage encore bien élevé continue à être la principale préoccupation bien qu’il soit tombé à 9% en 2006.
A moyen terme, le vieillissement de la population deviendra un défi majeur de l’économie du pays. Afin de maintenir l’équilibre économique et budgétaire de la France, le gouvernement a commencé des réformes structurelles nécessaires telles que pour le marché du travail qui a dû être retirée face à l’opposition des étudiants. En conséquence, le gouvernement Chirac, échaudé et réticent a préféré repousser les réformes jusqu’aux élections.
Après quelques semaines de service, le président Sarkozy fait la démonstration d’un certain talent, et tous les espoirs sont enfin permis afin que la France conserve un leadership rétrogradé en permanence.
Grandes entreprises présentes : Total, Axa, Carrefour, Vivendi Universal, Peugeot, EDF, France Télécom, Renault
Principaux indicateurs économiques
- PNB par hab PPA (RNB 2013): 37 580$ (Rang 2011: 31e/234)
- PIB par hab PPA (2013): 36 907$
- Répartition du PIB:
- Primaire: Agriculture 1,3%
- Secondaire: Industrie 16,5%
- Tertiaire: Services 82,8%
- Inflation: 0,9% (2% en 2012)
- Invest. int. brut: 19,2% du PIB
- IDE: 6 milliards de $
- Exportations: 597,056 milliards de $
- Importations: -681,226 milliards de $
- Principales ressources: Charbon, Minerais, Bois d’oeuvre, Pêche.
- Risque pays (Coface): 1/6
- Notations BM: 35/175
PIB en milliards $
2002: 1 500
2003: 1 848
2004: 2 124
2005: 2 203
2006: 2 324
2007: 2 662
2008: 2 923
2009: 2 693
2010: 2 646
2011: 2 862
2012: 2 686
2013: 2 806
Taux de chômage %
2002: 8,7%
2003: 8,6%
2004: 9,2%
2005: 8,9%
2006: 8,8%
2007: 8,0%
2008: 7,4%
2009: 9,1%
2010: 9,3%
2011: 9,2%
2012: 9,9%
2013: 10,4%
PIB & Taux de croissance %
2002: 1,1%
2003: 0,8%
2004: 2,8%
2005: 1,6%
2006: 2,4%
2007: 2,4%
2008: 0,2%
2009: -2,9%
2010: 2,0%
2011: 2,1%
2012: 0,3%
2013: 0,3%