Un Centre d’interprétation consacré à la peinture Ecce Homo, devenue mondialement connue après sa restauration ratée en 2012, a ouvert ses portes à Borja, en Espagne.
Quelque 20 000 personnes sont attendues chaque année dans ce centre, a expliqué le maire de Borja à l’agence de presse espagnole Europa Press. Des retombées pour l’hôtellerie et la restauration sont aussi espérées.
Les autorités de cette petite ville située dans la province de Saragosse veulent ainsi continuer à surfer sur la vague touristique provoquée par les «talents» de l’artiste Cecilia Giménez, moquée pendant plusieurs mois, mais qui a rendu sa commune célèbre. La restauration complètement ratée de Ecce Homo, œuvre du peintre espagnol Elías García Martínez, a depuis presque trois ans attiré quelque 175 000 visiteurs.
Le Centre d’interprétation a été installé dans la petite église Santuario de Misericordia, là où «Ecce Homo» avait été peint il y a environ un siècle. La peinture figure évidemment en bonne place dans cette salle de quelque 80 mètres carrés.
L’histoire de ce Christ presque transformé en figure de singe sera retracée avec des articles de presse, des photos, des enregistrements audio et des vidéos. On pourra également y trouver les explications artistiques sur l’œuvre, tant pour la version Martinez que pour la version de Giménez. L’entrée est payante (2 euros).
L’auteure de la restauration ratée s’est dite «très contente» de l’ouverture de ce centre. L’octogénaire a affirmé qu’elle continuait toujours à peindre.