Atouts stratégiques
Données économiques
(Sources : DGTPE, Commission européenne, PNUD, Banque nationale de Belgique)
PIB (2014) : 402,027 Mds d’euros (410 Mds d’euros prévus en 2015)
PIB par habitant (2014) : 35.998 euros
Taux de croissance (2015) : 1,4% (1,3% en 2016 – prévisions Commission européenne)
Taux de chômage (2014) : 8,5% (prévisions 2015 : 8,6%)
Taux d’inflation (2014) : 0,5% (prévisions 2015 : 0,6%)
Déficit public (2014) : – 3,1% du P.I.B. (prévisions 2015 : -2,7%)
Dette (2014) : 106,7% du PIB (prévisions 2015 : 106,7%)
Solde commercial (2014) :12,6 Mds d’euros
Principaux clients (2014) : Allemagne (16,8%), France (15,7%), Pays-Bas (11,8%), Royaume-Uni (8,3%), États-Unis (5,4%), Italie (4,4%)
Principaux fournisseurs (2014) : Pays-Bas (19,9%), Allemagne (13,2%), France (10,2%), Etats-Unis (7,3%), Royaume-Uni (4,9%), Chine (4%)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
- agriculture : 0,7 %
- industrie : 21,7 %
- services : 76,7 %
Flux & IDE en milliards $
2002: 18
2003: 34
2004: 44
2005: 33
2006: 58
2007: 96
2008: 184
2009: 65
2010: 78
2011: 117
2012: -30
2013: -3
PIB en milliards $
2002: 258
2003: 318
2004: 370
2005: 386
2006: 410
2007: 472
2008: 520
2009: 485
2010: 484
2011: 528
2012: 498
2013: 524
Taux de chômage %
2002: 7,5%
2003: 8,2%
2004: 8,4%
2005: 8,4%
2006: 8,2%
2007: 7,5%
2008: 7,0%
2009: 7,9%
2010: 8,3%
2011: 7,1%
2012: 7,5%
2013: 8,4%
PIB & Taux de croissance %
2002: 1,6%
2003: 0,9%
2004: 3,4%
2005: 1,9%
2006: 2,6%
2007: 3,0%
2008: 1,0%
2009: -2,6%
2010: 2,5%
2011: 1,6%
2012: 0,1%
2013: 0,3%
La timide embellie de 2013 (0,2%), qui faisait suite à un léger recul de la croissance en 2012 (-0,2%), a laissé place à une accélération de la reprise en 2014 (1%). Selon les prévisions économiques d’automne de la Commission européenne, la croissance devrait atteindre 1,4% en 2015. Le taux de chômage (8,6% au niveau national) connaît de fortes disparités en fonction des régions : 5,5% en Flandre contre 12,6% en Wallonie et 22% dans la région de Bruxelles-Capitale.
La Belgique a consenti d’importants efforts pour sécuriser sa trajectoire budgétaire (22 milliards d’économies sur les trois dernières années) et sortir, en juin 2014, de la procédure pour déficit excessif engagée en 2009. En dépit d’un déficit de 3,1 % en 2014 (au-delà de l’objectif de 2,9%), la Belgique a échappé en février 2015 à l’ouverture d’une nouvelle procédure, la Commission ayant jugé « convaincantes » les réformes annoncées par le gouvernement Michel en vue de réaliser 11 Mrds € d’économies et de permettre un retour à l’équilibre de la Belgique en 2018. Celle-ci prévoient notamment le report progressif de l’âge de départ à la retraite (66 ans en 2025, 67 ans en 2030), un saut d’index, une hausse des taxes sur le pétrole et de la TVA sur certains produits ainsi qu’un alourdissement sélectif de la taxation du patrimoine. Le déficit belge devrait ainsi être ramené à 2,7 % en 2015. Dans le prolongement de ces annonces, le gouvernement Michel a rendu publique le jeudi 23 juillet la conclusion d’un accord sur le budget 2016. Cet accord prévoit notamment une hausse de la TVA sur l’électricité, qui passera de 6 à 21% à partir du 1er octobre 2015, des accises sur le tabac, l’alcool et le diesel et une baisse des cotisations patronales sur le salaire qui passeront de 33% à 25%. Le gouvernement souhaite en outre augmenter le salaire des travailleurs aux bas et moyens revenus de 100 euros par mois dès 2016.
La marge de manœuvre du gouvernement fédéral est de plus en plus limitée du fait de la mise en œuvre de la sixième réforme de l’Etat, qui a conduit au transfert de nouvelles compétences et ressources aux entités fédérées. Dès l’année 2015, le budget de la seule région flamande (39 Mds €) dépasse celui de l’Etat fédéral (30 Mds €). Alors que le cumul des budgets des entités régionales atteint plus du double de celui du seul Etat fédéral, hors budget de la sécurité sociale qui reste une compétence fédérale, c’est l’Etat fédéral qui demeure responsable devant les autorités européennes du respect des engagements et de la trajectoire budgétaire.
En raison de prévisions économiques plus pessimistes, le gouvernement belge a revu ses objectifs à la baisse dans le programme de stabilité actualisé qu’il a transmis à la Commission européenne le 30 avril dernier. En concertation avec les entités fédérées, l’objectif de l’équilibre structurel a été reporté à 2018 alors qu’il avait été fixé à 2016. Il est prévu que le déficit public atteigne 2,7% en 2015 et 2,6% en 2016, contre respectivement 1,4% et 0,4% dans le précédent programme de stabilité. Des réformes structurelles ont été annoncées, notamment en matière de défense, de coopération au développement et de transport ferroviaire (SNCB), sans aucune donnée chiffrée pour le moment.
L’objectif de dette publique pour 2015 selon le programme de stabilité d’avril 2015 était 106,9% du PIB, contre une prévision de 99,4% dans le précédent programme de stabilité. Mais, selon Eurostat, la dette publique belge a augmenté de 4,5% entre décembre 2014 et mars 2015 pour atteindre 111% du PIB. Cette hausse résulte en grande partie de l’extension du périmètre de consolidation et du passage au nouveau système européen des comptes (SEC 2010) durant l’année 2014.
L’endettement de la Belgique a entamé sa progression avec la mise en œuvre d’un plan de sauvetage pour aider les institutions financières pour un montant total de 21 milliards d’euros (6,3 % du PIB) en 2011. Les quatre principales banques – Fortis, Dexia, KBC et ING – ont fait l’objet d’un plan de restructuration. Pour réduire le taux d’endettement, le précédent gouvernement a procédé à des cessions de participation de l’État (vente de la part de l’Etat belge à l’actionnaire majoritaire de Fortis, BNP Paribas, pour un montant de 3,25 milliards d’euros). L’Etat belge détient encore des parts majoritaires dans l’opérateur télécom Belgacom, ainsi que la totalité de la banque Belfius et 10% de BNP Paribas).