En moyenne, le coût de la vie à Bakou en 2016 est 45% moins important qu’en France.
Hébergement
L’hébergement à Bakou est onéreux, et bien plus cher que dans le reste du pays. Par ailleurs, les tarifs y fluctuent beaucoup moins qu’en province.
Les tarifs suivants correspondent à ceux de la haute saison touristique, d’avril à septembre. Une ristourne de 10 à 15 % est commune au-delà de trois nuits dans le même établissement. Hors saison, vous pouvez tabler sur une décote de 30 à 50 % selon l’endroit.
– Bon marché : comptez moins de 40 € dans les hôtels soviétiques ou dans les dortoirs, souvent sans petit-déjeuner ni salle de bain utilisable. Pour 5 à 10 € de plus, vous pourrez trouver des hébergements chez l’habitant, formule qui commence à se développer en Azerbaïdjan. Passez par une agence de voyage locale pour bénéficier de tarifs négociés.
– Prix moyen : à Bakou, n’espérez pas trouver en haute saison une chambre double à moins de 80 voire 100 € dans le centre. Dans le reste du pays, des chambres doubles autour de 70 € proposent un confort acceptable et une salle de bains ainsi que le petit déjeuner.
– Plus chic : comptez 150 à 200 € minimum pour une chambre double dans un bel hôtel du centre de Bakou où dans les resorts des endroits touristiques. Les tarifs sont en général dégressifs selon le nombre de nuits passés.
Restaurants
– Bon marché : un shawarma et un thé consommés sur le pouce dans la rue ne vous coûteront pas plus de 2 €. Pour des brochettes, une salade et du thé, tablez sur 5 €. Sans vous ruiner, vous pourrez également faire des repas complets et copieux dans les petites cantines de quartier (5 à 8 €).
– Prix moyen : 10 à 15 € sont largement suffisants pour déjeuner dans un établissement de bonne qualité ou un restaurant d’hôtel réputé. En province néanmoins, à part des pizzerias, vous aurez du mal à trouver des restaurants dits gastronomiques.
– Plus chic : à quelques exceptions près, les établissements haut de gamme ne se trouvent qu’à Bakou. Pour 30 € sans les boissons, vous ferez un très bon repas et pourrez choisir votre destination gastronomique : Bakou regorge de restaurants italiens, géorgiens, indiens, chinois, français…
Sorties
Là encore, Bakou révèle tous ses contrastes ; vous pourrez aussi bien dépenser des dizaines d’euros dans une boîte de nuit à écouter de la musique occidentale et boire des alcools importés que siroter une bière sur la terrasse d’un café moins huppé pour un demi euro. Le fait est que Bakou ne manque pas de vie nocturne. Concerts, théâtres, pubs (souvent chers car fréquentés par la population expatriée) et même un festival de jazz. Le théâtre est relativement bon marché, à partir de 8-10 € la place, les concerts ont des tarifs évoluant au gré des artistes venant se présenter à Bakou.
Dans le reste du pays, les occasions de sorties se font plus rares, mis à part les bars des resorts souvent ouverts 24h/24 mais en vous promenant dans les villes ou villages de province vous passerez fréquemment devant un établissement sans enseigne, légèrement éclairé, où se réunit la population du quartier pour boire du thé. La vodka, héritage de la présence soviétique, est très fréquente dans les restaurants, réunions de famille et grandes occasions tels les mariages.
Transports
– Location de voiture avec chauffeur : compter à partir de 50 € par jour, et 250 € la semaine. Les tarifs peuvent être beaucoup plus élevés si vous faites votre réservation sur place via les hôtels de luxe. On peut passer louer auprès de grandes agences comme Avis et Hertz, présentes à l’aéroport international de Bakou.
– Minibus Ford : la meilleure manière de se déplacer dans le pays. Un peu plus cher que le bus, mais plus rapide et souvent plus confortable. À titre d’exemple, pour traverser le pays de Bakou à Sheki, il faut compter autour de 6 AZN et 4 à 5h de trajet, contre 5 AZN et 6h de trajet en bus. En outre, les minibus Ford se succèdent dans toutes les gares routières au rythme d’un départ toutes les heures ou demi-heures selon la période de la journée, alors que les bus partent souvent tôt le matin ou en fin d’après-midi.
– Train : les tarifs défient toute concurrence, mais les délais aussi (même les bus sont plus rapides), et on ne parle pas du confort. Seuls les aficionados du rail s’acharneront à privilégier ce type de transport.
– Avion : il n’existe que très peu de vols internes en Azerbaïdjan compte tenu de la faible étendue du pays. La seule qui pourra vraiment intéresser le touriste est la liaison Bakou-Nakhchivan, pour ceux qui souhaitent visiter la république autonome enclavée.