Why Azerbaijan Is Getting Poorer Despite An Oil Revolution (2000)
Données économiques
PIB (2014) : 75,2 Md USDPIB par habitant (2014) : 7.985,9 USD
Taux de croissance (2015) : 1,1% (est.)
Taux de chômage (2015) : 5,5% (est.)Taux d’inflation (2015) : 14,4% (est.)
Déficit budgétaire (2014) : 0,5%
Principaux clients (2014) : Italie, Indonésie, Allemagne
Principaux fournisseurs (2014) : Turquie, Russie, Grande-Bretagne
Après plus d’une décennie de très forte croissance portée par la hausse du prix des hydrocarbures (36,5% de croissance en 2006), l’Azerbaïdjan connait depuis le début 2015 un ralentissement de plus en plus marqué, dû aux conséquences de la crise russe et à la baisse du cours du pétrole. Le manat azerbaïdjanais a ainsi été dévalué deux fois en un an face au dollar et l’euro (de 25% le 21 février et de 32% le 21 décembre 2015), tandis que la croissance est passée de 5,8% en 2013 à 1,1% en 2015 et devrait être de 0,8% en 2016. Alors que la production pétrolière a atteint un pic et devrait s’amenuiser les prochaines années et que les exportations de gaz ne prendront la relève qu’à la fin de la décennie, le principal défi de l’Azerbaïdjan dans les prochaines années consistera à diversifier son économie alors qu’il demeure en situation de dépendance quasi-exclusive à l’égard du secteur énergétique. La faible diversité de l’économie locale, la vulnérabilité de ses comptes extérieurs aux fluctuations des cours de matières premières, la mauvaise gestion des ressources, la corruption, un climat des affaires difficile et l’absence de concurrence risquent de faire obstacle au développement à long terme du pays.
Azerbaijan Economy
Le secteur agricole contribue à près de 6% du PIB et emploie près de 37% de la population active. Mais du fait du manque de modernisation, la productivité reste basse. Les principales récoltes sont le blé, l’orge, le maïs, les fruits dont les raisins de vin, les légumes, le riz, le coton, la soie et le tabac. La part de l’agriculture dans le PIB diminue régulièrement d’une année sur l’autre au profit de l’industrie et des services.
L’industrie représente 58% du PIB et emploie 14% de la population active. Les principaux secteurs industriels du pays sont le gaz, le pétrole et ses dérivés, l’acier, le fer, les produits chimiques et pétrochimiques et enfin le textile.
Les services, dont la part dans le PIB est en constante augmentation, contribuent à plus de 36% du PIB et emploient 49% de la population active. Les secteurs économiques florissants sont le secteur bancaire, le bâtiment et les biens immobiliers.
L’Azerbaïdjan cherche aujourd’hui à diversifier son économie. Les sources de sel, répandues dans le pays, se transforment progressivement en des centres de santé florissants. Le vieux métier du tissage de tapis est encore pratiqué avec un succès international.
Ancienne république soviétique, l’Azerbaïdjan occupe une place importante dans l’histoire pétrolière. C’est l’un des plus anciens producteurs d’or noir, l’exploitation dans ce pays ayant débuté dès la fin du XIXe siècle. Bakou devient par la suite l’une des places fortes de cette industrie et constitue un lieu stratégique durant la Seconde guerre mondiale : les troupes hitlériennes échouent à atteindre « le pétrole de Bakou » en 1942, contraignant le Reich à dépendre de ses seules ressources internes.
La production pétrolière de l’Azerbaïdjan avoisine aujourd’hui 1 million de barils par jour, ce qui en fait le 21e producteur au niveau mondial. Sur le plan intérieur, c’est toutefois le gaz naturel qui occupe la place la plus importante dans le mix énergétique : cette énergie satisfait en 2012 les deux tiers des besoins énergétiques du pays, le reste étant assuré par le pétrole (et l’hydroélectricité à hauteur de 3%).
le pays dispose aujourd’hui d’un champ gazier aux réserves substantielles : Shah Deniz.
Découvert en 1999, ce champ situé à plusieurs centaines de mètres de profondeur en mer Caspienne est l’un des plus importants projets gaziers en cours dans le monde. En moyenne, il produit quotidiennement près de 9,8 millions de m3 de gaz et près de 53 740 barils de condensats. Selon l’exploitant BP (Total participe également au consortium exploitant), le champ recouvrirait un volume de plus de 1 100 milliards de m3 de gaz naturel (ressource en place), soit l’équivalent de plus de 25 ans de consommation gazière en France.
L’aéroport de Bakou est situé à 25 km de la capitale, pour rejoindre le centre ville vous pouvez utiliser un taxi (pas de bus ou de train). Les transports publics sont en général bondés et en très mauvais état. Le réseau de métro et de bus peut être utile mais il est déconseillé de l’utiliser le soir à cause de la forte délinquance. Il est préférable de prendre un taxi en passant par des compagnies spécialisées. Demandez conseil auprès de l’hôtel dans lequel vous séjournerez.
Les trains partant de Bakou ne sont pas sûrs, il est fortement déconseillé de les emprunter.