Train
Les lignes sont peu nombreuses, les trains vétustes et poussifs, souvent bondés, mais les prix vraiment bas. De Tirana, Durrës est desservi plusieurs fois par jour, ainsi que Shkodër, Vlorë et Pogradec.
Bus et minibus
Voilà la meilleure manière de se déplacer en Albanie si l’on n’est pas motorisé. Les bus sont un peu moins rapides que les furgons, mais un peu moins chers et peut-être un peu moins dangereux… Cela dit, la conduite des uns et des autres laisse à désirer. Le confort des bus est variable, certains sont modernes avec air conditionné, d’autres exigus. Les furgons sont récents, mais on y est souvent très entassés.
Règle de base : il n’existe aucune gare routière dans le pays. Résultat, dans la capitale, les bus et minibus partent d’endroits différents en fonction de leurs destinations… Pas très pratique tout ça, d’autant que ça change régulièrement. Renseignez-vous sur place.
Autre inconvénient : si les départs sont réguliers le matin, ils le sont de moins en moins au fur et à mesure de l’après-midi, sauf pour quelques villes proches. Les minibus ne partent que lorsqu’ils sont pleins et il arrive qu’ils n’aillent pas jusqu’à destination. On a déjà vu des chauffeurs fatigués décider de passer la nuit en route en prévenant au dernier moment !
En ville, les bus urbains sont très bon marché (20 leke). À Tirana, ils fonctionnent de 6h à 22h.
Voiture
La voiture procure une liberté de mouvement inestimable, permettant de voir bien plus de choses que si l’on s’en remettait aux seuls transports en commun. Certains choisissent de venir avec leur propre véhicule : un véritable périple. Pour ceux qui arrivent du Monténégro par Podgorica, sachez que la frontière n’est pas indiquée.
Pour les autres, les locations restent abordables, surtout si l’on s’y met à plusieurs.
Avertissement sur l’état des routes
Nombreuses sont encore les routes qui ne sont pas goudronnées. Si les grands axes ont été bien refaits (Shkodër – Tirana – Monténégro), les routes secondaires sont souvent en piètre état, donc dangereuses : de nombreux accidents sont à déplorer.
Outre les nids de poules, les chaussées déformées, défauts d’éclairage, bouches d’égouts ouvertes et sections en travaux, vous serez confrontés au manque (ou à l’absence) de signalisation, au bétail déambulant au milieu de la chaussée et, surtout, à la douce inconscience des chauffeurs et des piétons albanais.
Pour toutes ces raisons, évitez de conduire de nuit, surtout sur les routes de montagne.
Pas facile en cas d’accident : les conducteurs sont rarement assurés, certaines voitures volées, le ton monte vite…
Outre les problèmes de sécurité dus au mauvais état des routes, parfois les temps de parcours s’en ressentent… Conclusion : comptez en heures de conduite, pas en kilomètres… et restez toujours prudent !
Signalons une autoroute reliant Tirana à Durrës (gratuite). La route côtière reliant Vlorë à Saranda, à flanc de falaise par endroits, est quant à elle déconseillée aux camping-cars. Certains réussissent à passer mais souvent au prix d’une casse plus ou moins importante.
Quelques remarques supplémentaires : les limites de vitesse sont peu respectées, mais la police veille de plus en plus. Les feux de croisement doivent être allumés de jour comme de nuit. La rareté des indications routières rend la carte indispensable. Piétons, attention, les voitures ont tendance à se croire prioritaires sur les piétons.
Formalités
Le permis de conduire national est accepté. Ceux qui viennent en voiture auront juste besoin de la carte verte internationale. Certaines compagnies se font tirer l’oreille pour inclure l’Albanie, mais elle est normalement incluse. Il arrive aussi que les douaniers exigent des véhicules motorisés qu’ils souscrivent une assurance supplémentaire au passage de la frontière, mais ce n’est théoriquement pas nécessaire. En plus, c’est un peu à la tête du client…