Avant le départ
En cours de saisie
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Visa
Depuis le 1er juillet 2015, les ressortissants français sont dispensés de visa pour un séjour n’excédant pas 15 jours (jours d’entrée et de sortie inclus).
Pour tout séjour d’une durée de plus de 15 jours, ou pour un séjour à entrées multiples dans une période de moins de quinze jours, un visa est obligatoire.
Un délai de 30 jours est requis après la dernière sortie du Vietnam pour pouvoir bénéficier une nouvelle fois de la mesure de dispense de visa pour un séjour n’excédant pas 15 jours.
La demande de visa s’effectue auprès de l’Ambassade du Vietnam à Paris. La date d’expiration du passeport français ne doit pas être inférieure à six mois à la fin de validité du visa ou du séjour au Vietnam.
Les étrangers peuvent entrer sur le territoire vietnamien aussi bien par les aéroports internationaux (Hanoi, Ho Chi Minh Ville, Danang) que par les postes terrestres suivants :
• Chine : Mong Cai (province de Quang Ninh), Huu Nghi (province de Lang Son), Dong Dang (province de Lang Son), Lao Cai (province de Lao Cai)
• Laos : Cau Treo (province de Ha Tinh), Lao Bao (province de Quang Tri), Chao Lo (Quang Binh)
• Cambodge : Moc Bai (province de Tay Ninh), Son Tien (province d’An Giang).
Il est indispensable de souscrire une assurance maladie prévoyant le remboursement des frais médicaux engagés à l’étranger (les tarifs pratiqués par les structures privées étant élevés) ainsi que les frais d’un éventuel rapatriement sanitaire.
Vaccination –
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée.
Rage : la rage est endémique au Vietnam. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire vietnamien, villes incluses. La prévention repose sur l’absence de contact avec des animaux suspects et la vaccination préventive. Pour plus d’information se reporter au site del’Institut Pasteur.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : hépatites virales A et B, fièvre typhoïde.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
La législation vietnamienne est particulièrement sévère face aux délits concernant le trafic de stupéfiants. En effet, le code pénal vietnamien dispose que toute personne trouvée en possession de plus de 100 grammes d’héroïne ou de cocaïne, ou bien de plus de 5 kilos d’opium, ou encore de plus de 75 kilos de cannabis, est passible d’une peine de prison à perpétuité ou de la peine de mort. En 2007, pour ce type de délit, 85 peines de mort ont été appliquées. En dépit d’un assouplissement des incriminations en matière de consommation et de trafic de produits stupéfiants voté en 2010, la loi vietnamienne reste l’une des plus sévères au monde. En 2010, 125 ressortissants étrangers ont été poursuivis dans ce cadre.
Le voyageur peut importer 200 cigarettes, 50 cigares ou 250 grammes de tabac ; 1 bouteille d’alcool et 1 bouteille de spiritueux ; un peu de parfum.
Unité monétaire : Đồng (VND)
Taux de change : 1,00 EUR = 24 246,61 VND ; 1,00 VND = 0,0000412429 EUR
Pourboire : Les Vietnamiens ne s’attendent pas à un pourboire, mais ils seront heureux d’en recevoir un. Pour qui gagne 100 $US par mois, un pourboire de 1 $US représente une somme. Les hôtels de luxe et certains restaurants ont tendance à facturer un service de 5%, même s’il est probable que seule une infime proportion reviendra aux employés.
Si vous avez loué les services d’un guide ou d’un chauffeur, prévoyez un pourboire. Les voyageurs en excursion à bord d’un minibus se cotisent en général pour réunir une somme d’argent à répartir entre le guide et le chauffeur (environ 10 $US/j).
Il est de coutume de laisser une obole lors de la visite d’une pagode (environ 2 $US), surtout si le bonze vous a servi de guide. Vous trouverez un tronc prévu à cet effet.
Presque toutes les villes du pays disposent de distributeurs automatiques de billets et vous pourrez retirer de l’argent avec une carte Maestro/Cirrus, Visa ou MasterCard. Attention toutefois à la commission élevée (20 000-30 000 d) et au plafond journalier, le plus souvent autour de 2 000 000 d (6 000 000 d à l’Agribank).
Les cartes Visa et MasterCard sont acceptées dans les grandes villes et les centres touristiques. Une commission d’environ 3% s’applique parfois. Certains commerçants acceptent la carte AmEx (commission de 4%).
Conduite : Depuis le 1er janvier 2015, les étrangers possédant un permis de conduire international n’ont pas besoin de changer leur permis pour pouvoir conduire au Vietnam.
Le nouvel An lunaire (Têt Nguyen Dan), est, au Vietnam, la fête la plus importante de l’année. Il est célébré entre le 21 janvier et le 20 février, selon le calendrier lunaire et dure officiellement 4 jours. En pratique toutefois, le pays est « dormant » pendant environ 10 jours.
Ainsi, si vous souhaitez vous rendre au Vietnam à cette période, il est impératif de prendre en compte, pour la préparation de votre séjour, les informations suivantes :
– fermeture des administrations locales ;
– fonctionnement en service réduit des infrastructures de santé ;
– fermeture des établissements bancaires et agences de transfert de fonds ;
– absence de réapprovisionnement des distributeurs automatiques de billets ;
– difficultés d’approvisionnement en denrées alimentaires courantes ;
– fonctionnement a minima des services de transports en commun et des compagnies de taxis ;
– fermeture des musées.
Les services de l’Ambassade de France sont également fermés pour tout ou partie du Têt vietnamien et seules les urgences peuvent être traitées par l’agent de permanence.
Quelques mots de vietnamien :
Bonjour : Xin Chào
Au revoir : Tam Biet
merci : Cam on
Oui / non : Vang / Khong
S’il-vous-plaît : Lam on
Pardon: Xin Loi
Horaires d’ouverture / de travail : L’horaire habituel de travail est de 7h30 à 16h30 (en été) et de 8h à 17h (en hiver). Les banques ouvrent de 7 h à 11 h et de 13 h à 17 h
Sigle International : Code ISO 3166-1 : VNM, VN
Téléphone – Indicatif : +84
Électricité : Le courant électrique est du 220 volts et les prises sont identiques aux prises françaises d’avant la normalisation européenne, sauf dans le Sud où l’on trouve dans les chambres à la fois des prises américaines et des prises européennes. Par sécurité, prévoyez un adaptateur.
Internet : Le suffixe internet .vn
Nos d’Urgence : Police 113 ; Pompier 114 ; Ambulance 115
Médias : Principaux journaux nationaux : Le Courrier du Vietnam, Thanh nien, Tuoi tre, Voix du Vietnam, Lao dong, Nguoi lao dong, Saigon Times, Sai gon giai phong, The thao Viet Nam Chaînes de télévision : Vietnam Television
La cuisine vietnamienne a beaucoup de qualités : elle est fine et légère, diététique, vraiment pas chère et très variée. Bien qu’elle s’en inspire parfois, elle se distingue de la cuisine chinoise par le fait qu’elle utilise moins de sauces, mais plus d’herbes et de légumes naturels.
Un ingrédient de base sépare foncièrement les cuisines vietnamienne et chinoise : c’est le nước mắm, sauce brunâtre obtenue par la fermentation de poissons salés. Un condiment national qui fait l’unanimité.
Riz
Il existe trois sortes de riz :
– le riz normal avec des grains ronds et blancs ;
– le riz gluant qui présente des grains opaques (il sert à confectionner des gâteaux et des offrandes) ;
– et enfin le riz parfumé reconnaissable à ses longs grains.
Soupes
– Phở : un des plats les plus courants, une soupe aux nouilles et à la viande, originaire du Nord.
– Miến lươn : soupe aux anguilles avec des vermicelles transparents.
– Bún thang : soupe de nouilles de riz avec des morceaux de poulet, d’omelette et de crevettes.
– Lẩu : ce que l’on appelle le « pot-au-feu vietnamien » ou la « fondue chinoise », tả pín lù. Un bouillon composé de légumes, d’herbes, de feuilles potagères et de fruits de mer. Le lẩu est un plat très sain et très convivial puisqu’onpuisqu’on le partage à plusieurs.
– Mì : une soupe contenant des nouilles jaunes faites avec de la farine de blé.
Plats traditionnels
– Nem : une des spécialités du Vietnam. Une crêpe de riz enroulée en cylindre, contenant des petits vermicelles transparents, du crabe, des morceaux de porc, des bouts d’oignons, ainsi que des champignons de mer.
– Bánh cuốn : appelé aussi « ravioli vietnamien ». Il est fait à partir d’une pâte de riz cuite à la vapeur, farcie de porc haché et de morceaux de champignon noir.
– Chả cá : une des plus fameuses spécialités du Nord. Un filet de poisson frit et non grillé, servi avec des vermicelles de riz, des herbes aromatiques, des cacahuètes grillées.
– Ốc nhồi : farce à base d’escargots, enveloppé dans une feuille de gingembre, et cuite à la vapeur dans une coquille.
– Chạo tôm : bâtons de canne à sucre enrobés d’une pâte de crevette, toujours grillés.
– Canh chua : soupe de poisson et de légumes à la saveur aigre-douce en raison des tamarins (fruits du tamarinier) que l’on y met pour la cuisson.
Pâtisseries vietnamiennes et confiseries
– Bánh chưng : les Vietnamiens ne mangent ce gâteau salé qu’à l’occasion de la fête du Tết (Nouvel an vietnamien). Il est aussi exceptionnel ici que le foie gras en France. Gâteau de riz gluant enveloppé dans des feuilles de cocotier ou de bananier.
– Bánh bao : brioche cuite à la vapeur, farcie de viande de porc, d’oignons, de champignons parfumés.
– Bánh dẻo : à l’occasion de la fête de la Mi-Automne. Gâteau à base de farine de riz gluant, fourré de fruits confits, de graines de sésame, de graisse. Très sucré, il s’accompagne à merveille d’une tasse de thé au jasmin.
– Mứt : fruits confits servis à l’occasion de la fête du Tết, mais on en trouve quand même le reste de l’année.
Tabou alimentaire : Le Vietnam produit chaque année des millions de litres d’alcool qui échappent, exception faite de celui fabriqué par les grandes entreprises, à tout contrôle sanitaire. Cet alcool peut s’avérer hautement toxique en raison de la quantité excessive de méthanol contenue. De même, il est déconseillé d’acheter de l’alcool (vins, spiritueux, « productions locales ») dans les commerces de rue, et recommandé de préférer les grandes enseignes de distribution.
Très bon marché, l’alcool artisanal abonde surtout dans les provinces du Nord et celle de Hanoï, mais la vigilance s’impose également dans les autres régions, notamment touristiques, du Vietnam.
La socialisation du pays semble avoir été superficielle, surtout à la campagne où anciennes traditions et croyances se sont maintenues. Les villes, qui concentrent 25 % de la population, voient l’émergence de nouvelles valeurs, introduites par une classe moyenne aisée enrichie par le commerce et les affaires, ce qui soulève des interrogations pour les familles attachées aux valeurs confucéennes. Ces dernières se traduisent par une société encore très hiérarchisée dans tous les milieux, où les plus âgés et les aînés sont respectés par les jeunes et les cadets.
Pour faire bonne impression à une première rencontre, parlez de la famille. Les Vietnamiens apprécieront que vous vous informiez de leur situation familiale (qu’ils soient célibataires ou mariés), de la santé de leurs parents, de leur mari ou femme et de leurs enfants. Ils en concluront que vous vous intéressez à eux. Vous pouvez poser des questions telles que « Êtes-vous marié? Combien d’enfants avez-vous ? Combien de frères et de soeurs avez-vous? Que font vos parents? En quelle année votre enfant est-il à l’école? etc. ».
Les Vietnamiens maintiennent généralement une certaine distance entre leur interlocuteur et eux. Même si les gens ne font pas beaucoup de gestes lorsqu’ils parlent, vous devez maintenir une distance raisonnable de manière à ce que vos interlocuteurs sentent que vous les respectez et qu’ils se sentent à l’aise.
Lorsque vous parlez, vous devez maintenir un ton de voix normal. Discuter trop fort sera interprété comme une expression de colère. Les Vietnamiens parlent souvent de façon indirecte, ce qui s’applique également à leur façon de traiter les problèmes.
On ne parle pas de religion au Viêt-Nam; par contre les Vietnamiens honorent leurs ancêtres et ont des rituels (croyances) pour chaque événement de leur vie (naissance, mort, mariage, ouverture d’un nouveau commerce, déménagement, etc.). Ils tolèrent les étrangers qui pratiquent leur religion, tout en les gardant à l’oeil
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevés à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
• Recommandations pour votre Santé
Consulter si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccination international pour faire une évaluation de votre état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.
Il existe de nombreux produits contrefaits au Vietnam, certains étant potentiellement dangereux pour la santé humaine. Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons, conditions de stockage douteuses). Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et emportez dans vos bagages les médicaments nécessaires, munis de l’ordonnance.
Il est formellement déconseillé à toute personne nécessitant un traitement de substitution (méthadone, suboxone) de se rendre au Vietnam avec de tels produits, même munie d’une ordonnance, au risque de rencontrer de graves problèmes auprès des autorités aéroportuaires.
• Vaccinations
• Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées. Assurez-vous d’être à jour dans vos vaccinations habituelles et dans celles liées aux zones géographiques visitées.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est ainsi recommandée, en incluant Rubéole, Oreillons et Rougeole chez l’enfant. La vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
• Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B sont recommandées.
• La vaccination contre la rage est fortement recommandée au Vietnam, en particulier pour les déplacements prévus dans les zones rurales isolées. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
• Enfin, pour des séjours en zone rurale au Vietnam, une vaccination contre l’encéphalite japonaise est également souhaitable. Outre la vaccination, cette maladie virale étant transmise par les piqûres de moustiques, il est nécessaire de recourir à des mesures de protection contre les moustiques.
• Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées. A noter qu’il n’existe plus de transmission de paludisme en zone urbaine au Vietnam.
S’agissant du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, durant une durée variable selon le produit utilisé. Durant votre séjour et pendant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement afin de mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Dengue
La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après).
Chikungunya
La transmission du Chikungunya est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif. La prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf ci-après).
Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Des cas humains ont été recensés dans les provinces du nord du Vietnam. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Dans le cadre d’un voyage touristique, les protections physiques (vêtements longs, répulsifs, etc.) semblent efficaces. En cas de fièvre, il est vivement recommandé de consulter un médecin.
Zika
Le sud du Vietnam est touché par le virus Zika. Cette maladie est transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés.
Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées) et sont analogues à ceux observés au cours d’autres infections virales telles que la dengue. Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré sont attestés.
Il est notamment recommandé à tous :
• de respecter les mesures habituelles de prévention des piqûres de moustique, tant la nuit que le jour ;
• de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France.
Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut, de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage, ou avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika.
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères rappelle que la décision d’annuler ou de maintenir un voyage à l’étranger appartient au seul voyageur.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
• Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire et imprégnés de traitement textile insecticide (efficace deux mois et résistant au lavage).
• Utiliser des produits répulsifs cutanés.
• Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.).
• Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
• Grippe aviaire
La grippe aviaire est présente au Vietnam et évolue par foyers épidémiques. dans certaines provinces.
La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire), soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue.
Il est recommandé de :
• éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles vivantes ou mortes non cuites, et plus généralement avec les animaux sauvages et d’élevage (notamment les volailles et porcs).
• éviter notamment les zones d’élevages, les marchés aux animaux et les zoos. Eviter également le contact avec leurs déjections.
• se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques.
• éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier pour la viande et les œufs.
En cas de contact avec des animaux malades, notamment des oiseaux ou des volailles, consulter rapidement un médecin. En cas de symptômes compatibles, notamment fièvre, toux ou courbatures, consulter également rapidement un médecin.
• Rage
La rage est endémique au Vietnam. La vaccination contre la rage est fortement recommandée au Vietnam, en particulier pour les déplacements prévus dans les zones rurales isolées. La plus grande prudence est recommandée vis-à-vis des animaux errants sur l’ensemble du territoire vietnamien, villes incluses. La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’homme par un chien, renard ou chauve-souris atteints du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide, il existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. Après un contact avec un animal pouvant être enragé, la morsure doit être lavée abondamment à l’eau savonneuse, et une consultation médicale urgente doit apprécier le risque de contamination afin de déterminer l’administration urgente d’un sérum et ou d’une vaccination contre la rage.
• Alcool frelaté
Le Vietnam produit chaque année des millions de litres d’alcool qui échappent, exception faite de celui fabriqué par les grandes entreprises, à tout contrôle sanitaire. Cet alcool peut s’avérer hautement toxique en raison de la quantité excessive de méthanol contenue. De même, il est déconseillé d’acheter de l’alcool (vins, spiritueux, « productions locales ») dans les commerces de rue, et recommandé de préférer les grandes enseignes de distribution.
Très bon marché, l’alcool artisanal abonde surtout dans les provinces du Nord et celle de Hanoï, mais la vigilance s’impose également dans les autres régions, notamment touristiques, du Vietnam.
• Syndrome pieds-mains-bouche
Ce syndrome est présent au Vietnam. Il se caractérise par des lésions vésiculeuses de la bouche, des mains et des pieds. Une fièvre et une diminution de l’état général peuvent aussi être présentes. Cette maladie est le plus souvent bénigne, mais certaines épidémies peuvent être associées à des complications neurologiques, très rares mais graves. Il n’y a pas de traitement spécifique, la seule mesure prophylactique consiste en un lavage des mains soigneux des personnes en contact avec de jeunes enfants.
• Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
• Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections
• Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage). Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux roues).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
Se préserver des contaminations digestives ou de contact :
• Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes.
• Eviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits.
• Peler les fruits ou légumes ou bien les laver (à l’eau saine).
• Eviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids.
• Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant).
• Eviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.
• Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC.
• Risques liés au transport maritime
Navigation dans la baie d’Halong
La sécurité de la navigation dans la baie d’Halong n’est pas garantie comme l’attestent de fréquents accidents. Ces dernières années, des incendies à bord, des collisions entre navires et des naufrages de bateaux touristiques se sont produits, faisant parfois des victimes.
Même si les autorités vietnamiennes ont annoncé des contrôles renforcés, la formation des équipages est insuffisante. De nombreux bateaux vétustes sont encore utilisés et les mesures de sécurité ne sont pas pleinement respectées.
Il convient par conséquent de faire preuve de prudence et de discernement lors de la réservation de croisières dans la baie d’Halong, en se méfiant notamment des offres à prix très réduits.
Route maritime Ho Chi Minh-Ville – Vung Tau
De graves accidents surviennent régulièrement sur la route maritime reliant Ho Chi Minh-Ville à Vung Tau. Il est ainsi fortement déconseillé d’emprunter les bateaux – surchargés et vétustes – assurant cette liaison.
Piraterie maritime
La navigation de plaisance est vivement déconseillée au large de certaines côtes du pays, en raison des risques liés à la piraterie maritime (le long de la côte occidentale du Vietnam, sur le Golfe de Thaïlande, notamment).
• Risques naturels
Au Vietnam, la période des moussons comporte des risques d’inondation non négligeables pouvant entraîner des glissements de terrain et, par conséquent, des coupures momentanées des routes ou des voies ferrées. Ces pluies touchent en général, à partir de l’été, le bassin du fleuve rouge au nord et, jusqu’en novembre, les provinces du centre ainsi que le delta du Mékong au sud du pays. Durant cette période, il est recommandé de bien s’informer auprès des voyagistes avant tout déplacement dans ces régions et d’éviter notamment l’abord des cours d’eau en crue.
Le Vietnam peut également être exposé à des tempêtes durant la période automnale. Il convient donc de se montrer vigilant.
• Délinquance
Le niveau de criminalité de droit commun reste plutôt faible dans la plupart des régions. On observe toutefois un développement de la délinquance à Hanoï et plus encore à Ho Chi Minh-Ville ainsi que dans les régions touristiques (Sapa et Nha Trang notamment). Le nombre de cas d’escroquerie est également en augmentation sensible. Cette délinquance tend à s’organiser en bandes. Les étrangers constituent des cibles de choix pour les pickpockets, vols à l’arraché (souvent effectués en moto) et escroqueries.
A Ho Chi Minh-Ville surtout, mais également à Hanoï, il convient d’être toujours vigilant, particulièrement dans les rues touristiques des deux centres villes :
• Dong Khoi, Nguyen Hue, Le Lai, Le Loi et quartier routard Pham Ngu Lao à Ho Chi Minh-Ville ;
• quartier des 36 rues et du lac Hoan Kiem à Hanoï.
Des vols, parfois violents, sont très fréquemment signalés dans ces zones. Certains distributeurs automatiques de billets des quartiers du Lac Hoan Kiem et des 36 Rues à Hanoï paraissent faire l’objet d’une surveillance de la part de groupes organisés.
En cas de vol, il peut être difficile d’obtenir l’enregistrement de sa plainte par le commissariat local compétent, celui-ci n’acceptant parfois de procéder qu’à l’enregistrement d’une déclaration de perte. Il est toutefois recommandé de procéder à cette démarche.
Une certaine prudence est recommandée dans la confiance qui peut être accordée à certains hôtels, agences ou compagnies diverses qui proposent des voyages en moto en garantissant le transport et la livraison des bagages des touristes. Certains bagages ne sont en effet jamais parvenus à leur destinataire.
• Jeux d’argent
Les escroqueries au jeu d’argent se sont fortement développées à Ho Chi Minh-Ville, malgré les efforts des autorités locales. Il est donc vivement recommandé de faire preuve de vigilance à l’égard des sollicitations émanant de personnes inconnues.
L’ensemble du territoire est en vigilance renforcée.
Il est fortement conseillé de :
• ne pas porter de bijoux apparents ;
• veiller très étroitement à ses effets personnels (caméras, appareils photos, smartphones, etc.) et conserver son sac fermement sanglé contre soi ;
• ne pas marcher au bord de la chaussée ;
• laisser passeports, pièces d’identité et billets d’avion dans le coffre de l’hôtel ;
• éviter de prendre des cyclo-pousse la nuit.
Des attaques de requins ayant été signalées sur les côtes de Quy Nhon (Province de Binh Dinh) à 200 km au nord de Nha Trang, les baigneurs sont invités à se renseigner auprès des autorités locales et à faire preuve de prudence, notamment en évitant de se baigner seul dans des endroits isolés.
Le Vietnam est l’une des destinations les moins chères d’Asie du Sud-Est, quoique les étrangers paient généralement le double des Vietnamiens. Le boom de la construction dans les deux villes principales, combiné avec une baisse de la fréquentation touristique (après quelques années de grand flux), a conduit à une baisse des tarifs hôteliers, surtout dans les catégories supérieures. Vous trouverez presque toujours à vous loger sans réservation, sauf pendant les fêtes du Nouvel An.
De graves accidents surviennent régulièrement sur la route maritime reliant Ho Chi Minh Ville à Vung Tau. Il est ainsi fortement déconseillé d’emprunter les bateaux – surchargés et vétustes – assurant cette liaison.
Le cyclo-pousse
Le moyen de transport le plus lent mais aussi le plus écologique : pas de moteur, pas de fumée, pas de bruit. Cela étant, on en voit de moins en moins, et même plus du tout dans certaines grandes villes comme Saigon.
La moto-taxi (xe ôm)
C’est, en gros, ce qui a remplacé le cyclo-pousse au Vietnam. On en voit partout, à chaque carrefour. La course ne coûte guère plus que ce qu’elle coûtait en cyclo et c’est évidemment bien plus rapide (mais plus bruyant et polluant aussi). En revanche, les peureux éviteront ce moyen de transport, surtout aux heures de pointe où le trafic est impressionnant !
La plupart du temps, le conducteur vous tend un casque : il a été rendu obligatoire partout en 2007 (en ville aussi).
Le taxi
Il existe de nombreuses compagnies de taxis dans les grandes villes. Prix en dôngs affichés au compteur (12 = 12 000 Dg, par exemple). C’est le moyen de transport le plus fiable et le plus sûr en ville, à défaut d’être le plus rapide (à cause des bouchons). Qui plus est, les tarifs sont très abordables.
La plupart des compteurs indiquent le kilométrage en haut à droite, vous pouvez ainsi suivre votre course. Compter 9 000 à 12 000 Dg pour la prise en charge (valable pour les premiers 500 m ou 1 000 m). Ensuite, c’est (au moins) 15 000 Dg par km parcouru, ce qui reste très raisonnable. Attention toutefois aux compteurs trafiqués, pas si rares !
Par exemple, à Hồ Chí Minh-Ville et Hanoi, certaines petites compagnies affichent un modeste forfait de départ, mais la course revient nettement plus cher à l’arrivée car leur compteur s’emballe en cours de route (gardez un œil ouvert, voire les deux !)
Les taxis peuvent aussi être affrétés à l’heure, à la demi-journée, à la journée… Convenez alors d’un prix avec le chauffeur après lui avoir expliqué exactement tous les endroits où vous voulez aller – le prix dépend surtout de la distance. C’est souvent bien pratique pour visiter les sites un peu isolés, comme les tombeaux royaux à Huế, par exemple.
L’attente à chaque arrêt n’est évidemment pas comptabilisée en plus.
Le bus
C’est le moyen de transport le moins cher. Réseau dense de communications par minibus ou bus, bus moyens ou bus plus grands de 45 à 50 places.
– Les bus vietnamiens se sont modernisés et sont de plus en plus aux normes internationales. Les meilleures compagnies sont Phương Trang et Mai Linh, bien représentés dans le sud et le centre du pays, mais très peu dans le Nord.
En règle générale cependant, à part la N1 et quelques tronçons qui s’y rattachent, la qualité des routes et de la conduite du chauffeur varient de l’acceptable au très mauvais, en passant par le médiocre. D’ailleurs, comme en montagne, on parle en heures de route plutôt qu’en kilomètres.
– Ce n’est pas le mode de voyage idéal : peu d’arrêts et beaucoup de monde.
– Les bus express restent lents mais sont plus rapides que les bus locaux, qui s’arrêtent partout à la demande.
– Inconvénient : les gares routières sont presque toujours situées en périphérie des villes. Il faut donc souvent prendre un taxi pour s’y rendre, ce qui revient à doubler le prix du billet…
Les bus et minibus privés (Open Tour)
Un moyen pratique (et guère plus cher que le bus classique) de voyager d’un bout à l’autre du pays. Il s’agit de bus affrétés par des compagnies privées (comme Thesinhtourist). Ils desservent exclusivement certaines grandes villes et lieux touristiques sur l’itinéraire Hanoi – Huế – Hội An – Nha Trang – Dalat – Hồ Chí Minh-Ville, et inversement.
On peut acheter un billet pour l’itinéraire complet, en fixant à l’avance ses dates de voyage, ou en gardant tout ou partie des dates en open (vous les fixez ensuite au fur et à mesure de votre avancée). Des agences de Thesinhtourist sont présentes dans toutes les villes desservies (Nha Trang, Hội An, Huế, Hanoi…). Pour plus de souplesse, certains préfèrent prendre leurs billets au fur et à mesure, de ville en ville, même si cela revient un peu plus cher. Quoi qu’il en soit, le tarif d’un voyage entre Hồ Chí Minh-Ville et Hanoi reste très abordable (pour 1 730 km).
À signaler également que, à l’arrivée, le bus dépose les voyageurs devant un hôtel partenaire. C’est de bonne guerre, vu les petits prix des billets. Ne vous sentez pas obligé d’y séjourner, les autres hôtels sont souvent tout proches.
– Pour acheter un billet Open Tour, il suffit de se rendre dans une agence qui en vend, elles sont nombreuses dans les villes précitées, notamment à Saigon et Hanoi. À noter cependant que si beaucoup d’agences vendent ces billets, les bus ne sont affrétés ou n’appartiennent qu’à une poignée d’entre elles (c’est le cas de Thesinhtourist). Bref, autant s’adresser directement à elles (sachant qu’à Hanoi les fausses agences « Thesinhtourist » ont pullulé dans toute la ville).
Pour tout départ (même s’il y en a tous les jours), il faut réserver sa place 24h à l’avance. Le bus viendra vous y chercher le jour du départ, sauf à Hồ Chí Minh-Ville (où il faut se rendre à l’agence qui vous a vendu le billet).
Le train
Pour celui qui aime le voyage ferroviaire, le train est un bon moyen de transport qui s’améliore d’année en année. Les trains vietnamiens partent et arrivent à peu près à l’heure. Les trains express reliant Hanoi à Hồ Chí Minh-Ville portent le nom d’express de la Réunification. Il y en a quatre par jour dans chaque sens. Il existe d’autres petites lignes.
La modernisation du matériel est en cours.
Malgré cela, les voyages restent pour l’heure assez lents. Cela dit, ce n’est pas moins rapide que le bus, plus sûr et plus confortable. La ligne étant unique, le train doit s’arrêter à certains endroits pour laisser passer le train arrivant en face. Ces arrêts ne sont pas aussi longs que l’on pense.
Si vous êtes un adepte du TGV, réjouissez-vous : une version vietnamienne du Shinkansen japonais est à l’étude. Elle pourrait être réalisée vers 2020. La durée du trajet serait ramenée soit à 25h soit à 10h, moyennant des milliards de US$ d’investissements ! Le gouvernement a opté en 2013 pour un projet moins rapide et moins coûteux : une ligne ferroviaire ultrarapide pour des trains allant de 160 à 190 km/h.
La voiture de location
Depuis le 1er janvier 2015, les étrangers possédant un permis de conduire international n’ont pas besoin de changer leur permis pour pouvoir conduire au Vietnam.
Possibilité de location avec chauffeur dans de nombreuses agences, qu’elles soient d’État (Vietnam, Hanoi et Saigon Tourism par exemple), ou privées. C’est certes la solution la plus facile, mais pas la moins onéreuse.
Comparez les prix et, si possible, groupez-vous. Aux dernières nouvelles, les tarifs oscillaient entre 50 et 100 US$ par jour. Ne convenez jamais d’une liaison de ville à ville si vous envisagez de faire des détours en chemin, même de quelques kilomètres, le chauffeur risquerait fort de refuser ou d’exiger un supplément…
Les étrangers désirant malgré tout conduire au Vietnam doivent changer leur permis national contre le nouveau permis vietnamien, sauf s’ils possedent déjà un permis de conduire international.
Plus d’infos auprès du Bureau de Delivrance et de Changement de permis de conduire : 252, rue Ly Chien Thang, Quartier 9, 3e arrondissement, Hô-Chi-Minh-Ville.
Le vélo et le scooter
Officiellement, la conduite des motos et scooters est interdite aux étrangers (sauf expatriés). Ça tombe bien, la conduite est tellement chaotique et dangereuse en ville comme à la campagne que cela vous évite de gros risques d’accidents, les conséquences en terme d’évacuation et de prise en charge par des urgences médicales pas forcément au top, des problèmes de parties adverses sans assurance, des policiers qui abusent parfois de leur pouvoir en exigeant de payer des dommages et intérêts en espèces et sur-le-champ… Oubliez, c’est préférable !
– Si, plein de courage, vous louez un vélo, pensez au casque.
Les routes
Au Vietnam, on roule à droite.
D’une façon générale, les routes sont meilleures au Sud qu’au Nord (à part la N 1), bien qu’avec le temps, celles du Nord s’améliorent. Avec l’évolution économique du pays, de plus en plus de routes sont en effet rénovées.
On ne roule jamais vite au Vietnam : soit parce que la vitesse est limitée par la loi, radars à l’appui (30 km/h dans les villes et villages), soit à cause de la circulation tumultueuse (dans les villes, faubourgs et sur les grands axes routiers), soit du fait du caractère montagneux des routes où l’on ne dépasse guère le 30 km/h (80 % du pays est couvert de montagnes et collines).
– Prudence ! Il y a foule sur les routes vietnamiennes et les bas-côtés sont souvent investis par les paysans qui ont toujours quelque chose à y étaler pour le faire sécher.
L’avion
Vietnam Airlines, la compagnie nationale, possède une bonne réputation. En 2015, sa flotte, l’une des plus jeunes d’Asie, doit compter 115 appareils, des Boeing et des Airbus. Une vingtaine de villes sont desservies à l’intérieur du pays, un réseau dense et pratique, aux tarifs abordables.
– Il existe deux compagnies à bas prix (low-cost) qui desservent les principales villes du Vietnam : Jetstar et VietJetAir.
– Conseils : en période de vacances, s’y prendre le plus tôt possible pour réserver les vols intérieurs, les avions étant souvent complets (au moment de la fête du Tết). Vérifier aussi les horaires, qui peuvent changer.
Officiellement, l’école est obligatoire et gratuite au Vietnam. Cependant, 40% des enfants quittent l’école avant la fin du cycle primaire.
Les écoles ne sont pas assez nombreuses et les enfants qui habitent dans les villages isolés doivent souvent effectuer de longs trajets à pied, en vélo ou en bus pour aller à l’école.
En outre, aller à l’école engendre des frais annexes que les familles peuvent difficilement supporter : frais de repas, fournitures scolaires et cours de soutien.
Les familles les plus démunies préfèrent garder leurs enfants à la maison pour les aider dans les travaux des champs (le dur labeur de la culture du riz…). Parfois même, les enfants partent dans les villes voisines pour effectuer des « petits boulots » et rapporter de l’argent à leur famille.
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