Avant le départ
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Visa
Les voyageurs souhaitant effectuer à Sri Lanka des séjours touristiques inférieurs à 90 jours, ne sont autorisés à entrer dans le pays que sur présentation d’une autorisation (Electronic Travel Authorisation – ETA), payante. La demande peut être effectuée sur Internet (www.eta.gov.lk, site officiel qu’il est recommandé d’utiliser à l’exclusion de tout autre, les agissements d’officines peu scrupuleuses ayant été rapportés) si le séjour prévu à Sri Lanka est de moins de 30 jours. Pour des séjours de 30 à 90 jours, elle ne peut être sollicitée qu’auprès d’une mission diplomatique de Sri Lanka.
L’autorisation ETA ne constitue pas un droit d’entrée : à l’arrivée à Sri Lanka, les visiteurs doivent être munis d’un passeport d’une durée de validité d’au moins 6 mois après la date d’entrée, d’un billet de retour et de justificatifs de ressources pour la durée de leur séjour.
Des tentatives de corruption de la part des autorités d’immigration de l’aéroport ont été signalées. Il convient, dans ce cas,de prendre contact avec votre agence de voyages.
Pour une prorogation sur place de la durée du séjour (qui doit être sollicitée 8 jours au moins avant l’expiration du premier mois de séjour), il convient de s’adresser à : Department of Immigration and Emigration : 41, Ananda Rajakaruna Mawatha, Colombo 10.
Il est recommandé aux voyageurs désireux d’effectuer un périple comprenant des étapes en Inde, à Sri Lanka et de nouveau en Inde de s’informer de la nouvelle réglementation indienne en matière de visa de tourisme.
Si l’objet de la visite à Sri Lanka est autre que touristique, il convient de formuler préalablement au départ une demande de visa auprès des autorités sri lankaises compétentes pour le lieu de résidence du visiteur. Entrer avec un visa de tourisme et le faire transformer en visa de résident expose à un risque d’expulsion du territoire.
Obtention du visa d’affaires (Business Purpose Visa) :
Il convient de s’adresser au Département d’Immigration et d’Emigration ou à l’ambassade de Sri Lanka du pays de résidence du demandeur :
Si la demande de visa se fait par l’intermédiaire d’une entreprise basée à Sri Lanka, celle-ci s’adressera au Département d’Immigration et d’Emigration (41, Ananda Rajakaruna Mw., Colombo 10 – tél. +94 11 5 329000 ou +94 11 533 33 65 ou +94 11 533 31 62), qui fera parvenir son accord à l’entreprise pour transmission à l’intéressé. Le délai d’obtention de cette autorisation, payante, est de 3 jours ouvrés minimum. Muni de cette autorisation préalable, le voyageur obtiendra son visa d’affaires à l’aéroport.
Si la demande de visa est faite par l’intermédiaire d’une entreprise basée hors du territoire sri lankais ou par le demandeur lui-même, il convient de s’adresser à l’ambassade de Sri Lanka, qui obtiendra cette autorisation du Département d’Immigration et d’Emigration. Le délai d’obtention de cette autorisation, payante, est de 7 jours ouvrés minimum. Muni de l’autorisation préalable, le voyageur obtiendra son visa d’affaires à l’aéroport.
Le demandeur doit être muni d’un passeport valide pour une période minimum de six mois à compter de la date d’entrée sur le territoire sri lankais.
Mises en garde : Il convient d’entrer sur le territoire avec l’autorisation préalable correspondant à l’objet du voyage. Une fois sur le sol sri lankais, la transformation d’un visa de tourisme en visa d’affaires n’est pas autorisée.
Si certaines officines locales le proposent, le risque est grand qu’il s’agisse d’un visa d’affaires obtenu de manière illégale, qui peut exposer son titulaire à de graves difficultés.
Le titulaire d’un visa affaires n’a pas l’autorisation de travailler ni d’être employé, à titre rémunéré ou bénévole.
La durée du visa d’affaires est généralement d’1 mois, prolongeable jusqu’à 90 jours et exceptionnellement au-delà. Toute demande de prolongation doit être faite auprès du Département d’Immigration et d’Émigration.
Vaccination –
Il est vivement recommandé ses vaccinations Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite et Coqueluche.
Il est également conseillé de se faire vacciner contre l’hépatite A et B ainsi que contre la fièvre typhoïde.
Pour les séjours en zones rurales, la vaccination contre l’encéphalite japonaise et contre la rage peut être nécessaire.
Pour les personnes amenées à travailler à Sri Lanka dans le cadre de l’assistance humanitaire aux populations locales, des mesures d’hygiènes strictes s’imposent.
À l’arrivée à l’aéroport de Colombo, les formalités sont rapides et il n’y a pas de contrôle des bagages pour les touristes.
L’importation de certains produits subit les limitations suivantes : 200 cigarettes ou 50 cigares ou encore 250g de tabac ; 2 bouteilles de vin ou 1,5 litres de spiritueux ; une quantité suffisante de parfum pour un usage personnel ; 3 kg de thé.
L’exportation des peaux, d’antiquités, de plantes, de l’ivoire, de reptiles ou d’animaux sauvages est défendue par la loi. L’exportation de pierres précieuses est rendue possible, munie d’une facture attestant de l’origine du bien.
Unité monétaire : Roupie sri-lankaise (LKR)
Taux de change au 21/01/11 : 1,00 EUR = 157,632 LKR ; 1,00 LKR = 0,00634337 EUR
Pourboire : Les Sri Lankais qui travaillent dans le secteur du tourisme espèrent généralement une petite rémunération en « extra ». 10 % de service peuvent être ajoutés à toutes les notes de restaurants et d’hôtels. Ce n’est jamais une obligation en dehors des grandes structures. La coutume veut cependant que l’on laisse au moins une centaine de roupies, ou plus, si le service a été fait avec le sourire. Les salaires demeurent extrêmement modestes et les employeurs comptent souvent sur la générosité des touristes
Conduite : La vitesse est limitée à 56 km/h en agglomération, à 72 km/h en zone rurale et à 100 km/h sur les nouvelles voies rapides.
La conduite se fait à gauche, comme au Royaume-Uni et en Australie.
cinghalais/tamoul
oui : ou/aamaa
non : naa/illa
bien sûr : nattan/taan
attendez un instant : poddak inna oru nimishamirunga
mon nom est… : ma-ge nama/yen peyar
banque : bank eka/bank
bus : bas
dîner : paa kaama/virundu
nourriture : kaama/saapaadu
marché : market eka angaadi
1 : eka onu/oru
2 : deka/rendu
3 : una muunu
4 : hatara naalu
5 : paha anju
10 : dahaya patu
20 : wissai irubadu
50 : panahai ambadu
100 : siiya nuuru
Unité monétaire : Roupie sri-lankaise (LKR)
Taux de change au 21/01/11 : 1,00 EUR = 157,632 LKR ;1,00 LKR = 0,00634337 EUR
Horaires d’ouverture / de travail : De manière générale, les banques ouvrent du lundi au vendredi, de 9h à 15h.
Électricité : Le courant est de 230/240 Volts. Les prises sont basées sur le modèle anglais. Prévoyez un adaptateur.
Sigle International : Code ISO 3166-1 : LKA, LK
Téléphone – Indicatif : +94
Internet : Le suffixe internet .lk
Nos d’Urgence : 119
Médias :
Principaux journaux nationaux : Colombo Page, Daily Mirror, Daily News, Divaina, Island (The), Lakbima, Lanka Academic
Chaînes de télévision : Independant Television Network, Sri Lanka Rupavahini Corporation, TNL
Très honnêtement, le meilleur repas sri lankais, et de loin, s’appelle le rice & curry. Souvent un délice et d’une belle originalité ! Mais, bien sûr, on ne peut pas en manger à chaque repas, sous peine de rester alité…
Le reste de la cuisine du pays est plutôt inégal. Les petits restos populaires déclinent des plats de riz et de viande qui nourrissent bien leur homme et leur femme, quoique souvent gras, et l’hygiène reste à surveiller. Dans les hôtels, la formule buffet est la plus courante. Là encore, c’est inégal, on passe du buffet de bonne qualité (voire excellent dans certains resorts de luxe) au service minimum sans génie.
Bien sûr, on peut manger pas mal de poisson et de fruits de mer sur les côtes.
Le plus courant est le seerfish, une espèce proche du colin, servi en darnes. Excellent lorsqu’il est frais, il est malheureusement souvent congelé puis frit ou trop cuit pour masquer son manque de fraîcheur. Vous apprécierez aussi le thazard, la bonite, le poisson sabre et le marlin.
Les crabes (notamment de Jaffna) et les grosses crevettes sont succulents. Les premiers peuvent être servis nature ou devilled, relevés avec des épices
Vous serez tenté par la langouste, autrefois commune et bon marché. Elle est petite et le plus souvent congelée.
Méfiez-vous aussi des fruits de mer consommés loin des côtes.
Eau : N’en buvez jamais qu’en bouteille et décapsulée devant vous. Les voyageurs les plus soucieux d’hygiène pourront emporter des cachets désinfectants du type Micropur DCCNa, ne serait-ce que pour se laver les dents.
Tabou alimentaire : La vente d’alcool est autorisée dans les restaurants et bars qui possèdent la licence. Elle est interdite les jours de pleine lune (Poya Day) y compris dans les hôtels internationaux.
Le Sri Lanka est une société multiculturelle et les habitants sont très tolérants envers les maladresses involontaires.
Différentes religions sont pratiquées à Sri Lanka (bouddhisme, hindouisme, islam, catholicisme, protestantisme). Il est conseillé d’avoir une tenue appropriée lors de la visite des lieux des temples bouddhistes (jambes et épaules couvertes, pieds nus). Il convient de respecter toutes les représentations du Bouddha et de ne pas toucher les statues le représentant. L’introduction à Sri Lanka d’objets à vocation non religieuse portant une image du Bouddha peut provoquer l’arrestation des propriétaires de ces objets. Photographier les moines bouddhistes ou se faire prendre en photo à côté d’une représentation de Bouddha expose à des poursuites pénales.
Plusieurs visiteurs portant des tatouages représentant l’image du Bouddha ont été refoulés à leur arrivée sur le territoire sri lankais ou ont fait l’objet de poursuites de la part des autorités (allant jusqu’à l’arrestation et l’emprisonnement).
Il est recommandé de masquer tout tatouage à connotation religieuse, à l’occasion d’un séjour à Sri Lanka.
De façon générale, il est recommandé d’éviter les conversations portant sur les tensions ethniques et religieuses perceptibles dans le pays et d’éviter tout prosélytisme.
L’entrée des femmes dans les mosquées est soumise à des conditions qui peuvent changer selon la branche de l’Islam dont dépendent ces lieux de culte. Il est donc conseillé de se renseigner sur place.
Les temples hindouistes se visitent pieds et tête nus et dans certains d’entre eux, les hommes doivent être torse nu.
Il est interdit de fumer dans les lieux publics, y compris dans la rue, les restaurants et les bars. Cette infraction est passible d’arrestation.
La détention et la consommation de stupéfiants sont sévèrement réprimées.
La collecte de végétaux et d’insectes est interdite et réprimée par la loi.
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé : Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (notamment chirurgie et hospitalisation) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France. Les voyageurs ne maitrisant pas l’anglais pourront inclure dans leur contrat d’assistance la prise en charge d’un interprète.
• Recommandations pour votre santé
• Maladies transmises par les moustiques
Dengue : La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). La prise en charge est avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoires.
La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques. Durant votre séjour, et après votre retour, un avis médical doit être pris rapidement en cas de fièvre inexpliquée.
Chikungunya : la transmission du Chikungunya est possible notamment à Colombo et Kandy. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.
Encéphalite japonaise : cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Dans le cadre d’un voyage touristique, la vaccination contre l’encéphalite japonaise n’est pas recommandée systématiquement. Il semble que les mesures physiques contre les moustiques (cf ci après) soient une arme efficace.
Paludisme : le paludisme est considéré par l’OMS comme éradiqué à Sri Lanka depuis 2016.
Leishmaniose cutanée : cette parasitose est transmise par une mouche de sable ou un moucheron qui pique surtout le soir et la nuit. L’infection se traduit par des lésions cutanées qui peuvent se développer sur le visage, les bras et le corps. Plusieurs formes de la maladie sont connues, cutanées ou viscérales, pouvant être mortelles. Le traitement est long et difficile, et il convient de consulter un médecin rapidement après l’apparition d’une ou plusieurs plaies cutanées laissant supposer une infection. La prévention consiste notamment à porter des vêtements couvrants et à appliquer sur la peau des répulsifs anti-moustiques.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
Rage : la rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’homme par les animaux (chien, chat, écureuil, renard, singe, chauve-souris…) atteints du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide : il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. Il est donc recommandé de ne pas caresser les animaux, voire de ne pas s’en approcher. En cas de morsure ou de griffure, il est impératif de consulter rapidement un médecin.
La vaccination préventive avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable.
Grippe aviaire : Sri Lanka n’a déclaré aucune affection de grippe aviaire sur son territoire. Les mesures suivantes sont néanmoins recommandées :
• Éviter tout contact avec les oiseaux et les volailles vivantes ou mortes non cuites, et plus généralement avec les animaux sauvages et d’élevage.
• Se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques.
• Éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier pour la viande et les œufs.
• En cas de contact avec des animaux malades, notamment des oiseaux ou des volailles, consulter rapidement un médecin.
• En cas de symptômes compatibles, notamment fièvre, toux ou courbatures, consulter également un médecin.
Attaques de frelons à Sigiriya (Rocher du Lion) : des attaques massives de frelons, pouvant nécessiter une hospitalisation, sont régulièrement signalées sur le sentier forestier menant au Rocher du Lion de Sigiriya. Un panneau y indique que le bruit est de nature à favoriser ces agressions.
Fièvre typhoïde : la fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. La prévention repose sur la vaccination qui est recommandée et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.
Infection par le virus HIV – IST : concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
• Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections.
• Ne pas approcher les animaux errants, chiens, singes… (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux que vous rencontrez.
• Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux roues).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
Se préserver des contaminations digestives ou de contact :
• Se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon ou des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes.
• Veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson.
• Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits.
• Peler les fruits ou légumes ou bien les laver (à l’eau saine).
• Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids.
• Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (par filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant).
• Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.
• Risques liés aux transports : la circulation routière à Sri Lanka (conduite à gauche) est risquée : infractions aux règles de circulation récurrentes, étroitesse et encombrement des axes routiers, réactions imprévisibles des conducteurs, présence de piétons et d’animaux sur les routes. Il est préférable de louer une voiture avec chauffeur, de veiller à ce que le véhicule soit assuré et le chauffeur habilité à transporter des touristes.
• Délinquance – risques spécifiques aux endroits touristiques : la petite délinquance, en particulier les vols, est en augmentation dans les lieux fréquentés par les touristes (notamment sur les plages –cas de vols à l’arraché par des personnes conduisant des motos, dans les chambres d’hôtes du bord de mer, dans les trains et les bus).
• Risques spécifiques pour les femmes : le harcèlement de rue est fréquent, des agressions sexuelles voire des viols ont été signalés, ainsi que des cas d’attouchements sexuels à l’occasion de soins du corps et/ou de massages. Il est préférable de s’assurer au préalable de la réputation de l’établissement et de s’entourer de précautions une fois sur place. De manière générale, prudence et discrétion sont de mise. Certains lieux exposent davantage aux risques de harcèlement (transports en commun, environs des ports et des gares, quartiers fréquentés majoritairement par des hommes, rues avec des échoppes visant une clientèle masculine). Il est conseillé aux femmes d’éviter de se déplacer à pied, seules, dans les zones peu fréquentées, après la tombée de la nuit (rues peu animées, y compris dans les grandes villes ; ruelles de villages ; plages, etc.).
• Risques naturels : Sri Lanka est un pays à mousson, qui peut connaître des précipitations durables et abondantes. Les orages peuvent être particulièrement violents. Même hors période de mousson, des inondations peuvent survenir de façon soudaine, notamment en zone montagneuse, ainsi que des chutes de pierres et des glissements de terrain.
• Piraterie maritime : La piraterie menace la sécurité de la navigation dans l’océan Indien en général. La zone d’action des pirates s’étend jusqu’au sud de l’Inde et aux Maldives. Il est recommandé aux navigateurs de plaisance la plus grande prudence lors des déplacements maritimes au large des côtes. Tout accostage doit être immédiatement enregistré auprès de la police locale.
• Terrorisme : Aucun acte terroriste n’a été enregistré à Sri Lanka depuis la fin de la guerre en 2009. Le risque de reprise d’actes violents ne peut toutefois être écarté et des tensions ethniques et/ou religieuses sont perceptibles dans l’ensemble du pays, en dépit de la politique de réconciliation menée par le gouvernement.
• Risques liés aux mines : il demeure des zones non déminées dans les provinces de l’est et du nord. Elles sont signalées et interdites d’accès. Il convient d’être prudent lorsque l’on s’aventure hors des principaux axes routiers.
• Dans les provinces de l’Est et du Nord, des travaux de reconstruction des infrastructures et d’aménagement des sites touristiques sont en cours.
• Dans ces deux provinces (districts de Mannar, Vavuniya, Mullaitivu, Kilinochchi, Jaffna, Trincomalee, Batticaloa et Ampara), les précautions suivantes sont recommandées :
• Des risques d’attaques de frelons existent sur le site de Sigiriya.
• Ne pas sortir des axes routiers importants et ne pas conduire de nuit.
• Eviter de se promener seul après la tombée de la nuit sans s’être informé auprès de personnes connaissant les lieux des risques potentiels.
• Refuser les offres de services non sollicités émanant des chauffeurs de trois roues (tuk tuk), des rabatteurs aux abords des hôtels, des « beach boys » sur les plages et de personnes se faisant passer pour des guides.
• Ne pas transporter ses papiers d’identité et son argent dans un même sac et sortir avec le strict minimum ; conserver en lieu sûr (dans le coffre de la chambre d’hôtel par exemple) de l’argent et une copie du passeport (une version numérique pourra également être utile). Il convient d’avoir toujours sur soi un document officiel d’identité comportant une photo.
• Risque de noyade lors de baignade : la plus grande prudence est recommandée lors des baignades sur le littoral sri lankais en raison de la puissance des vagues et de la force des courants. Sur la côte ouest, la baignade en mer est vivement déconseillée d’avril à novembre et sur la côte est de décembre à mars. Chaque année, plusieurs touristes se noient sur les plages touristiques de l’ouest et du sud du pays (Hikkaduwa, Mirissa, Tangalle…), en particulier pendant les mois de mousson. La plus grande vigilance est recommandée, y compris pour les nageurs confirmés. Il convient dans la mesure du possible de rester en groupe et de préférer les plages qui disposent d’un dispositif de surveillance. Renseignez-vous systématiquement sur les conditions de sécurité avant de vous baigner.
• A la plage, soyez conscient des risques liés à la faune marine : une attaque –très rare – par un crocodile, en bord de lagune, a eu lieu en septembre 2017. Par ailleurs, certaines plages peuvent être temporairement interdites en raison de la prolifération de méduses. En cas de piqûre, pouvant entraîner des démangeaisons urticantes et contractures musculaires, il convient de consulter un médecin dans les plus brefs délais.
• Excursions : Il convient d’aborder les excursions en pleine nature avec prudence, de préférence accompagné d’un guide qui saura réagir de manière adéquate en présence de serpents, sangsues, singes, éléphants, crocodiles, varans et autres animaux.Dans les parcs et aux abords des sites archéologiques, ne donner en aucun cas de la nourriture aux animaux : les singes et les éléphants peuvent se montrer agressifs. Il convient de se tenir à l’écart des chiens, en ville comme à la campagne et de consulter immédiatement un médecin en cas de morsure ou griffure, même d’apparence banale. La rage sévit de manière endémique à Sri Lanka.
L’hébergement au Sri Lanka va de la modeste chambre chez un particulier au complexe hôtelier cinq étoiles. Le tourisme étant en plein essor, les prix augmentent rapidement. Où que vous séjourniez, n’hésitez pas à négocier les prix, cette pratique étant monnaie courante.
Les prix varient beaucoup en fonction des saisons, surtout dans les stations balnéaires. Les tarifs indiqués dans ce guide correspondent à la haute saison. Des réductions avantageuses sont pratiquées en basse saison. La haute saison s’étend de décembre à avril sur les côtes ouest et sud, et d’avril à septembre sur la côte est.
Attention : quelques hôtels ont été signalés pour avoir refusé d’honorer les réservations prépayées effectuées via des sites Internet comme agoda.com. Le personnel prétend qu’il faut payer les tarifs affichés (toujours gonflés) et récupérer la somme engagée auprès du site de réservation. C’est généralement une escroquerie. Munissez-vous de la confirmation de réservation imprimée, ainsi que du numéro auquel joindre localement le site de réservation. Un coup de téléphone devrait tout arranger car les hôtels ne souhaitent pas disparaître de ce genre de sites.
Certains hôtels des catégories moyenne et supérieure mentionnent leurs tarifs en dollars ou en euros, mais acceptent le paiement en roupies. Sachez qu’un supplément de 10% pour le service s’applique en principe aux tarifs annoncés. De nombreux hôtels ajoutent une TVA de 14,25% à la facture – une surprise de taille.
Les pensions (guesthouses) et les hôtels constituent la majorité des hébergements. Dans les zones rurales, on ne trouve quasiment que des pensions. Par rapport à celles-ci, les hôtels sont généralement plus grands
et offrent plus de services. Les pensions sont souvent des affaires familiales.
Presque tous les établissements servent des repas. Attention, il est facile de tomber sur des établissements de qualité inférieure, que ce soit des pensions louant des chambres à l’heure ou des hôtels de catégorie supérieure défraîchis, mais si vous cherchez un peu, vous trouverez presque toujours une meilleure option non loin.
La plupart des villes de taille réduite peuvent se parcourir à pied. Dans les centres urbains plus importants, vous avez le choix entre les bus, les túk-túk et les taxis.
Bus
Les bus vont partout, y compris dans les villages situés à la périphérie des villes principales, moyennant 10 à 50 Rs.
Taxi
On trouve des taxis dans toutes les villes de quelque importance et même dans certains villages. Seuls quelques-uns sont équipés d’un compteur (le plus souvent à Colombo), mais pour les longues distances, leurs tarifs sont comparables à ceux des túk-túk – avec plus de confort et de sécurité. Les radio-taxis existent à Colombo et à Kandy. Comptez entre 60 et 100 Rs par kilomètre sur la plupart des parcours.
Túk-túk
Ces triporteurs à moteur également connus sous le nom de bajaj ou auto-rickshaw, se trouvent littéralement à tous les coins de rue. Mobilisez vos talents de négociateur et convenez d’un prix avant de monter. Certains chauffeurs se déclareront prêts à vous emmener au bout du monde, et l’on nous a même parlé de voyageurs ayant effectué le trajet Kandy-Nuwara Eliya sur le siège d’un rickshaw – ce qui doit représenter cinq heures de trajet.
En règle générale, le coût d’une course ne devrait pas excéder 150 Rs par kilomètre, mais les tarifs varient en fonction de vos capacités de négociation. Les túk-túk à compteurs sont de plus en plus courants à Colombo.
Les rickshaws et les taxis stationnés près des hôtels et des sites touristiques pratiquent des tarifs plus élevés. Éloignez-vous de quelques centaines de mètres pour trouver un transport moins cher.
Alphabétisme : 90,2 % de la population âgée de 15 ans ou plus, selon la définition en vigueur
la scolarité est obligatoire jusqu’à 14 ans
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