Biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial (6)
Culturel (6)
Fort de Rohtas (1997)
Après avoir vaincu l’empereur moghol Humayun en 1541, Sher Shah Suri a construit un ensemble d’ouvrages défensifs à Rohtas, site stratégique dans le nord de l’actuel Pakistan. Le fort de Rohtas n’a jamais été pris d’assaut et subsiste intact aujourd’hui. Les fortifications principales sont constituées de murs massifs qui s’étendent sur plus de 4 km ; elles comportent des bastions et sont percées de portes monumentales. Le fort de Rohtas, ou Qila Rohtas, est un exemple exceptionnel des débuts de l’architecture militaire musulmane dans cette région d’Asie.
Fort et jardins de Shalimar à Lahore (1981)
Il s’agit de deux chefs-d’œuvre de la brillante civilisation moghole à son apogée, au temps de l’empereur Shah Jahan. Le fort de Lahore renferme des palais et mosquées de marbre, ornés de mosaïques et de dorures. À proximité de la ville, les merveilleux jardins de Shalimar étagés sur trois terrasses, avec des pavillons, des cascades et de vastes pièces d’eau, sont d’un raffinement sans égal.
Monuments historiques à Makli, Thatta (1981)
Capitale de trois dynasties successives, puis possession des empereurs moghols de Delhi, Thatta n’a cessé d’être embellie du XIVe au XVIIIe siècle. Les vestiges de la ville et de sa nécropole offrent un témoignage unique sur la civilisation du Sind.
Ruines archéologiques de Mohenjo Daro (1980)
Ce site conserve les ruines d’une ville immense de la vallée de l’Indus, entièrement construite en brique crue et remontant au IIIe millénaire av. J.-C. Son acropole, élevée sur d’énormes remblais, ses remparts et la rigueur du plan de sa ville basse témoignent d’un urbanisme strictement planifié.
Ruines bouddhiques de Takht-i-Bahi et vestiges de Sahr-i-Bahlol (1980)
L’ensemble du monastère bouddhique de Takht-i-Bahi (ou « trône de la source ») a été fondé au début du Ier siècle. Grâce à son emplacement sur la crête d’une haute colline, il a échappé aux invasions successives, ce qui explique son état de préservation exceptionnel. Les ruines voisines de Sahr-i-Bahlol témoignent de la présence d’une petite ville fortifiée datant de la même période.
Taxila (1980)
Du très ancien tumulus néolithique de Saraikala aux remparts de Sirkap, datant du IIe siècle av. J.-C., et à la ville de Sirsukh, du Ier siècle apr. J.-C., Taxila illustre les étapes du développement urbain d’une ville de l’Indus soumise tour à tour aux influences de la Perse, du monde hellénique et de l’Asie centrale, et qui, du VIe siècle av. J.-C. au IIe siècle de l’ère chrétienne, fut le siège d’une université bouddhique florissante.