Flux & IDE en milliards $
- 2002: 1,33
- 2003: 2,86
- 2004: 1,89
- 2005: 2,62
- 2006: 2,67
- 2007: 3,37
- 2008: 4,33
- 2009: 4,80
- 2010: 4,27
- 2011: 3,49
- 2012: 3,54
- 2013: 3,02
Economie
Selon la Banque Centrale du Liban, la croissance en volume du PIB aurait été ramenée de 2,5%-3% en 2013 à un niveau compris entre 1,5% et 2% en 2014. Cette croissance inférieure à la croissance moyenne de la région s’explique en partie par le contexte de blocage institutionnel et de répercussions de la crise syrienne, qui limite fortement la visibilité des opérateurs. L’inflation, comprise entre 0,6 et 1,1%, a été inférieure à son niveau de 2013.Le déficit de la balance des paiements s’est creusé d’environ 25%. Le déficit public a légèrement diminué en 2014, passant de 9% à environ 8,5% du PIB. Le maintien d’un déficit élevé nourrit toutefois mécaniquement la dette publique.
Les secteurs de l’immobilier et du tourisme ont été particulièrement affectés par l’accroissement des tensions sécuritaires, tandis que le climat des affaires s’est dégradé depuis l’été 2013. L’afflux de réfugiés pèse sur les infrastructures libanaises, tant en matière d’éducation que d’approvisionnement et de traitement de l’eau ou de fourniture d’électricité.
La performance économique et financière de 2015 ne devrait pas différer sensiblement de celle de 2014, hormis évolution notable de l’horizon politique et du contexte régional.
Repères économiques
PIB (nominal) : 43,5 Mds USD en 2013 (est. FMI)
PIB par habitant (nominal) : 10.708 USD en 2013 (est. FMI)
Taux de croissance en volume du PIB : +1,5 % en 2013 (est. FMI)
Taux de chômage : 6,2% en 2012 (OIT).
Taux d’inflation (moyenne annuelle 2013) :
• 2,6% d’après le Consultation Research Institute ;
• 3,3% d’après l’Administration Centrale des Statistiques.
Déficit budgétaire : 9,5% du PIB sur les 10 premiers mois de 2013.
Dette publique brute : 63,46 Mds USD en 2013 (soit 145,9% du PIB).
Solde de la balance commerciale : – 17,3 Mds USD en 2013 (soit 39,8% du PIB).
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
- agriculture : 5 %
- industrie : 20 %
- services : 75 %
PIB en milliards $
- 2002: 19,15
- 2003: 20,08
- 2004: 20,95
- 2005: 21,28
- 2006: 21,79
- 2007: 24,57
- 2008: 28,82
- 2009: 35,13
- 2010: 38,00
- 2011: 40,07
- 2012: 43,20
- 2013: 44,35
Taux de chômage %
- 2002: 8,2%
- 2003: 8,5%
- 2004: 7,9%
- 2005: 8,2%
- 2006: 8,4%
- 2007: 9,0%
- 2008: 7,2%
- 2009: 6,2%
- 2010: 6,2%
- 2011: 6,2%
- 2012: 6,2%
- 2013: 6,5%
PIB Taux de croissance %
- 2002: 3,4%
- 2003: 3,2%
- 2004: 7,5%
- 2005: 2,7%
- 2006: 1,6%
- 2007: 9,4%
- 2008: 9,1%
- 2009: 10,3%
- 2010: 8,0%
- 2011: 2,0%
- 2012: 2,2%
- 2013: 0,9%
Du fait de l’accroissement de la demande et de la médiocrité de l’infrastructure, le Liban est chroniquement en proie à des pénuries d’électricité. Beyrouth, par exemple, subit en moyenne six heures de délestage de charge par jour et l’on estime que les pertes non techniques coûtent chaque année à l’entreprise publique Électricité du Liban (EDL) 300 à 400 millions de dollars. Réformer le secteur de l’énergie est donc une priorité absolue dans le pays. En 2010, l’État libanais a approuvé un plan d’action prévoyant la modernisation des réseaux de transmission et de distribution et l’installation d’un système de comptage évolué. La Banque mondiale a participé à la mise en place du cadre de cette initiative en finançant des études de faisabilité et en apportant une assistance technique. Ces travaux ont été complétés par des investissements de la Société financière internationale et, plus récemment, par des garanties de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA).
Quatre ans se sont écoulés depuis le lancement du plan d’action, et des progrès considérables ont été accomplis sur le plan de la remise en état des réseaux de transport et de distribution, de la facturation et du recouvrement. La décision de l’État de transférer ces services au secteur privé a joué un rôle crucial dans cette réussite. En particulier, Butec Utility Services (BUS) a remporté un contrat pour la conception, la mise à niveau, la maintenance et l’exploitation du réseau de distribution électrique dans le Nord du Liban.
La société BUS, détenue en majorité par Butec International Cyprus et ses filiales, collabore avec plusieurs partenaires expérimentés dans la distribution d’électricité. Compte tenu de l’environnement fragile au Liban, cette société a contacté la MIGA pour qu’elle l’aide à rendre ses investissements moins risqués. En décembre 2013, la MIGA a émis 35,5 millions de dollars de garanties à l’appui des investissements de Butec International et d’El Sewedy Electrometer Group (Égypte) afin de couvrir les titres et les recettes futures liées au contrat avec EDL. La MIGA offre une couverture contre les risques de guerre et de troubles civils, ainsi que contre une éventuelle rupture de contrat.
« Nous sommes reconnaissants à la MIGA d’avoir soutenu notre investissement », souligne M. Ziad Younes, président de BUS et directeur général de Butec. « Pendant trop longtemps, les consommateurs d’électricité au Liban ont dû supporter un service peu fiable, avec des coupures de courant fréquentes et longues. Nous sommes heureux d’affirmer que nous avons réalisé des avancées significatives dans l’amélioration du service et de la fiabilité. »