Forme de l’État : République, État communiste à parti unique
Président de la République : Bounnhang Vorachith
Premier ministre : Thongloun Sisoulith
Le Laos est une république socialiste à parti unique, où le Parti révolutionnaire populaire lao est le seul parti légal. Le secrétaire général du PRPL est également chef de l’État, tandis que la charge de chef du gouvernement revient au Premier ministre. Le parti décide de la politique gouvernementale par le biais des 9 membres du Politburo et des 49 membres du Comité central. Les décisions gouvernementales importantes doivent être approuvées par le Conseil des ministres.
L’Assemblée nationale est monocamérale et compte 115 membres élus pour cinq ans.
Le président de la Cour populaire suprême est élu par l’Assemblée nationale sur conseil de la commission permanente. Cette dernière nomme directement le vice-président de la Cour ainsi que les juges.
Politique intérieure
Après le renversement de la monarchie en 1975, la République démocratique populaire lao s’est efforcée de bâtir un Etat centralisé autour d’une idéologie d’inspiration communiste, incarnée par un parti unique : le Parti populaire révolutionnaire lao (PPRL).
Le Parti se réunit en Congrès tous les cinq ans. Le Xème Congrès du PPRL, qui s’est tenu du 18 au 22 janvier 2016, a acté le renouvellement du Comité central (69 membres) et de ses 11 membres siégeant au bureau politique. Le secrétaire général du parti et président de la République, le Premier ministre ainsi que les vice Premiers ministres ont été désignés fin avril 2016, après l’élection de l’Assemblée nationale en mars. Le congrès a mis l’accent sur le maintien de la stabilité politique, la poursuite de la croissance économique, la lutte contre la corruption, la réduction de la pauvreté et l’amélioration de l’accès à l’éducation et aux soins à l’ensemble de la population.
La société civile peine à émerger tandis que la liberté d’expression continue de faire l’objet de restrictions importantes. Il n’existe pas d’opposition politique organisée et les syndicats et la presse sont étroitement contrôlés par le parti. Le cadre législatif tend également à surveiller davantage le travail des ONG locales et à encadrer de plus en plus rigoureusement la liberté d’expression sur internet.