Avant le départ
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Visa
Les voyageurs sont dispensés de visa pour les séjours touristiques et d’affaires de moins de 60 jours. Ils devront toutefois s’assurer que le passeport a été dûment tamponné au moment de l’entrée sur le territoire.
Pour les séjours de plus de 60 jours, un visa (tourisme ou affaires) peut être obtenu contre paiement en USD dès l’arrivée à l’aéroport de Manas.
Les demandes de prolongation de visa sont à solliciter auprès du ministère des Affaires étrangères kirghiz (10a rue Togolok Moldo / rue Toktogul – Bichkek), où elles font l’objet d’une étude et d’une décision au cas par cas.
Passeport
Les voyageurs sont invités à se munir d’un passeport valide pour toute la durée du séjour.
En cas de perte ou de vol du passeport, il conviendra :
de déclarer la perte ou le vol du document auprès de la police ;
de solliciter, sur présentation de la déclaration remise par la police, auprès de l’ambassade d’Allemagne Tél. +996 312 905 000 l’établissement d’un titre de voyage (l’ambassade de France n’est pas en mesure de délivrer des titres d’identité ou de voyage) ;
de solliciter la délivrance d’un visa de sortie auprès du ministère des Affaires étrangères kirghiz (10a rue Togolok Moldo / rue Toktogul – Bichkek).
Vaccination –
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Pour des séjours de longue durée, la vaccination contre la rage peut être recommandée.
Autres vaccinations conseillées selon conditions d’hygiène et durée du séjour : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, et encéphalite à tiques.
Limitations en douanes : Lors du retour en France, dans le cadre d’achats personnels, il est possible de transporter divers produits dans ses bagages sans avoir à remplir de déclaration.
Le transport de 1 000 cigarettes ou encore 1 000 grammes de tabac, d’un litre et demi de spiritueux ou de deux litres de vin, ou encore d’une petite quantité de parfum, est autorisé sans aucune formalité.
Il convient cependant de se renseigner avant le départ.
Unité monétaire : Som
Taux de change au 12/01/16 : 1,00 EUR = 82,3408 KGS ; 1,00 KGS = 0,0121429 EUR
Pourboire : l’usage est de donner un pourboire au guide et au chauffeur.
La carte de paiement vous sera utile pour régler les hôtels de luxe et quelques restaurants ou bars pour expatriés à Tachkent, mais n’espérez pas en faire usage dans le pays autrement que pour vous rendre aux (rares) distributeurs automatiques. Elle vous sera surtout utile à Bichkek, où les distributeurs automatiques se sont multipliés et où les principaux hôtels l’acceptent (moyennant parfois une commission de 5%).
Vous pourrez changer vos euros ou vos dollars (prévoyez de grosses coupures, neuves et en bon état) dans de nombreux bureaux de change partout dans le pays. Faites votre marché, comparez les taux, et n’hésitez pas à négocier en fonction du montant que vous désirez échanger.
Les bureaux de change sont très nombreux dans toutes les villes mais il est difficile d’y changer des coupures inférieures à 50 €. Les billets de 10 et 20 € sont changés à un cours inférieur de 5 à 10 %.
Riz, savoureux assaisonnements, légumes, yaourt et viandes grillées : la cuisine centrasiatique ressemble à celle du Moyen-Orient ou de la Méditerranée. Les plats servis au Kirghizstan trouvent leur origine dans la cuisine nomade et sont donc principalement à base de viande (y compris d’abats), de produits laitiers et de pain. Les laghman (nouilles) épicées règnent en maîtres, sous l’influence des Dounganes (Chinois musulmans). Les hoshan, boulettes de pâte frites et cuites à la vapeur apparentées aux manty (raviolis), se dégustent tout chauds sur les marchés. Le yaourt vous laissera un souvenir impérissable.
En dépit de leur héritage musulman, la plupart des Kirghiz boivent de l’alcool, du moins avec leurs invités. Si vous n’aimez pas les alcools forts (en général, de la vodka), mieux vaut vous en excuser à l’avance. On vous servira aussi peut-être du koumis, lait de jument fermenté et légèrement alcoolisé, disponible uniquement au printemps et en été, lorsque les juments mettent bas. En revanche, le bozo (alcool épais et mousseux à base de millet fermenté) est disponible toute l’année. Le thé, longuement infusé, est coupé d’eau bouillante et de lait au moment du service.
Peuples d’origine nomade, les Kirghiz ont encore aujourd’hui conservé un attachement très fort avec leur mode de vie ancestral rythmé par les saisons. Pour preuve la place centrale qu’occupent le cheval et la yourte. La yourte, tente circulaire utilisée depuis le VIe siècle, est le refuge des familles qui montent dans les alpages à la belle saison. Les Kirghiz sédentarisés continuent par ailleurs à vivre dans leur appartement comme s’il s’agissait d’une yourte. Le cheval est central dans la vie des nomades. Parmi les nombreux jeux équestres communs aux peuples nomades d’Asie centrale, le kyz-kuu (« rattraper la fille ») est une course qui oppose la gent féminine et la gent masculine : le garçon doit arriver premier tout en évitant les coups de cravache de la jeune fille. S’il gagne, il obtient un baiser de la belle. Moins ludique, et malgré son interdiction en 1991, on pratique encore l’enlèvement d’une jeune femme qui débouchera sur un mariage forcé.
Le Kirghizstan est un pays laïc majoritairement musulman. Bien qu’il n’y a pas de prescriptions vestimentaires particulières, il est néanmoins recommandé, notamment dans le Sud du pays, de porter une tenue convenant aux principes de la religion.
Au Kirghizistan, quelques régions sont touchées par le paludisme, bien qu’il y reste très rare : région de Bichkek, et sud du pays. Même si ce n’est pas indispensable, un répulsif anti-moustique pourra améliorer le confort du voyage.
L’eau du robinet n’est pas potable. Ne vous y hasardez pas, même dans les hôtels haut de gamme.
Malgré l’absence de chiffres officiels, le sida frappe durement la population kirghize. Prévoyez d’emmener vos propres préservatifs.
Prévoyez également un traitement anti diarrhéique.
L’équipement sanitaire du Kirghizistan est loin de répondre aux standards internationaux et, en cas de problème de santé grave, le mieux sera de vous faire rapatrier, à condition bien sûr d’avoir souscrit une assurance avant votre voyage.
Risque sismique
Le Kirghizstan est situé en zone sismique.
Risques liés aux transports
Il convient d’être extrêmement prudent au volant et vigilant au comportement des autres conducteurs, en particulier à Bichkek où la circulation est plus dense.
Les piétons doivent également faire preuve de grande prudence, y compris lorsqu’ils traversent dans les passages cloutés.
Hormis quelques axes (Bichkek/Och, Bichkek/lac Issyk Koul, Bichkek/Almaty), le réseau routier est en très mauvais état.
Extorsions
Plusieurs touristes français de passage à Bichkek ont signalé avoir été rackettés sur le marché d’Och par des individus se faisant passer pour des policiers en civil, alors même que tous les policiers au Kirghizstan portent obligatoirement un uniforme. Le mode opératoire est à chaque fois le même : plusieurs personnes, après avoir rapidement montré une carte « de police » entraînent, par manœuvres d’intimidation, le touriste à l’écart pour lui soutirer de l’argent.
Dans cette situation, il est recommandé de s’efforcer de rester au milieu de la foule, présenter de préférence une photocopie du passeport, refuser de donner de l’argent et rapporter l’incident à l’ambassade.
Des cas d’extorsion de fonds par des policiers en uniforme (notamment au marché d’Och) ainsi que par des douaniers à certains passages frontaliers, ont été signalés. Dans de tels cas, il est recommandé de relater le plus précisément possible les faits à l’ambassade (voir « Recommandations générales »).
Agressions, risques spécifiques pour les femmes
Des agressions sexuelles à l’encontre de touristes étrangères ont été signalées. Il est recommandé de :
• veiller à ne jamais se retrouver seules dans les zones peu fréquentées, notamment à la nuit tombée ;
• dans les zones isolées, être accompagnée de préférence par des personnes locales.
Risque terroriste
En raison d’une menace terroriste latente au Kirghizistan, il est recommandé de bien suivre les recommandations des autorités locales en matière de sécurité et de faire preuve de vigilance, notamment dans les lieux publics et aux abords des bâtiments publics.
L’ensemble du territoire du Kirghizstan est une zone de vigilance renforcée.
Il est recommandé de voyager en groupe, assisté d’un ou plusieurs accompagnateurs locaux pour les déplacements en dehors de Bichkek, et de se tenir à l’écart de toute manifestation politique dans tout le pays.
Il convient de se munir d’une photocopie du passeport et du visa à présenter lors des contrôles de routine. Tout incident avec des personnes en uniforme doit être rapporté par écrit en détails à l’ambassade (nom, prénom, matricule des personnes impliquées…). Il convient par ailleurs de porter plainte dans le commissariat le plus proche, quel que soit le type d’agression subie.
Il convient de se montrer prudent au sortir d’une soirée ou d’un dîner au restaurant, et d’éviter de se promener seul la nuit. Des sociétés de taxis peuvent, pour un prix modique, vous conduire où vous le souhaitez.
Expéditions de haute montagne
Le Kirghizstan abrite trois sommets de plus de 7 000 m très prisés des alpinistes. Le Pic Lénine est très populaire, l’accès au camp de base se faisant par une route asphaltée qui relie le Kirghizstan et le Tadjikistan, à près de 4 000m d’altitude. Toutefois, l’accès à ce camp et surtout l’ascension du pic Lénine ne sont pas sans danger. En effet, l’arrivée par voiture au camp de base sans fournir le moindre effort physique ne permet pas l’acclimatation. La température au sommet peut descendre jusqu’à – 30°C, alors même que la chaleur estivale couvre le camp de base. Les voyageurs peuvent souffrir de violents maux de tête et d’insomnie dès leur arrivée. Chaque année, plusieurs accidents mortels sont enregistrés, dus à une ascension trop rapide (embolies pulmonaire ou cérébrale), à des erreurs d’inattention (chutes dans une crevasse, décrochages sur une pente glacée) ou encore au manque d’équipement (gelures pouvant entraîner l’amputation des phalanges, faute de gants ou de chaussures adaptés).
Afin de limiter ces risques, il est vivement recommandé :
• de ne pas s’aventurer seul en montagne ;
• de ne pas contracter avec une agence de voyage, française ou kirghize, sans s’être renseigné au préalable sur les conditions de l’ascension, les différentes étapes de l’acclimatation, les règles d’alimentation et l’équipement nécessaire ;
• de prendre contact bien en amont avec son guide (dont les références et les compétences – notamment linguistiques – devront être vérifiées) et de définir la liste des vêtements et des équipements requis ;
• de ne pas s’approcher des frontières.
Il est également conseillé aux voyageurs de communiquer leur itinéraire de haute montagne au Ministère des situations d’urgence avant leur départ. Contact : +996 312 44 59 76 ou 112.
Il convient enfin de contracter une assurance adaptée couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, et de vérifier l’ensemble des garanties.
Les nombreux sites internet et les blogs consacrés au pic Lénine peuvent être utilement consultés.
Voyager au Kirghizstan revient légèrement moins cher que les autres pays d’Asie centrale.
Budget quotidien
Dortoir en auberge de jeunesse (Bichkek) 400-900 soms, hôtel de catégorie moyenne 30-80 $US.
En-cas 15-40 soms, repas en cafétéria 60-100 soms
Bon restaurant à Bichkek 400 soms
1L d’essence 42 soms
Gammes de prix
Se loger (deux personnes) : petit budget < 2 000 soms, budget moyen 2 000-5 000 soms, budget supérieur > 5 000 soms
Se restaurer (un plat) : petit budget < 100 soms, budget moyen 100-300 soms, budget supérieur > 300 soms
Il convient d’être extrêmement prudent au volant partout au Kirghizstan et en particulier à Bichkek où la circulation est plus dense et d’être vigilant au comportement des autres conducteurs. La circulation est souvent dangereuse et les règles du code de la route sont rarement respectées (circulation à contresens, refus de priorité, dépassements dangereux, excès de vitesse…).
Les piétons doivent également faire preuve de grande prudence, y compris lorsqu’ils traversent dans les passages cloutés (que les automobilistes respectent en général).
Hormis quelques axes (Bichkek/Och, Bichkek/lac Issyk Koul, Bichkek/Almaty…), le réseau routier est en très mauvais état.
De nombreux cols situés en haute altitude posent problème pendant la période hivernale, quand ils ne sont pas complètement fermés.
Les routes vers la Chine sont en mauvais état mais des travaux sont en cours pour les améliorer. L’axe vers la Chine, via Torugart, est assez bon et praticable pratiquement toute l’année. Les voyageurs désireux de se rendre en Chine par voie terrestre depuis le Kirghizstan ne sont pas autorisés à pénétrer sur le territoire chinois à bord de leur véhicule personnel.
Lors de voyages longs, il peut être utile de se munir de jerricanes, les stations d’essence étant parfois très éloignées les unes des autres.
Réseau ferroviaire
Il n’existe qu’une seule ligne de chemin de fer qui permet, depuis Bichkek, de se rendre soit au Kazakhstan, soit à Balyktchi, près du lac Issyk-Koul.
Transport aérien
De nombreuses compagnies aériennes kirghizes figurent sur la liste noire européenne.
Depuis l’Europe, Bichkek est accessible depuis Istanbul (Turkish Airways), Moscou (Aeroflot et Kyrgystan) et Londres (BMI avec une escale à Almaty).
Depuis Bichkek et Och (aéroport international) il existe des vols notamment vers Urumqi (Chine), Ekaterinbourg et Omsk (Russie) et Tachkent (Ouzbékistan).
Des vols intérieurs, à destination d’Och notamment, sont assurés par des compagnies kirghizes.
Au Kirghizistan, l’école est obligatoire et gratuite jusqu’à 14 ans. L’enseignement secondaire est également gratuit jusqu’à 17 ans. En cas de non respect de cette obligation, les parents de l’enfant concerné encourent des sanctions principalement financières. Cependant, en pratique, on constate que les zones rurales échappent à ce système de sanctions si bien que de nombreux enfants n’ont pas accès à l’éducation.
Le gouvernement fait aussi des efforts pour prendre à sa charge, les frais liés aux achats de fournitures scolaires des enfants dont les parents n’ont qu’un faible revenu mais aussi des enfants handicapés mentaux.
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