Atouts stratégiques
PIB (2013) : 31.9 Mds $ (Banque de Corée du Sud, taux officiel)
PIB par habitant (2012) : 1800 dollars (PPA) (Banque de Corée du Sud)
Taux de croissance (2014) : 1% (1,1 en 2013, Banque de Corée du Sud)
Taux de chômage (au sens du BIT) : N.D
Total du commerce extérieur : 9,9 milliards dollars US en 2014 (+34,8% par rapport à 2013, source KOTRA ?).
Principaux partenaires commerciaux : Chine (6.5 Mds $ 2013, +10%). Corée du Sud (2,4 Mds $ en 2014, pour 1,13 Mds $ en 2013, et 1,97 Mds $ en 2012 source Ministère de l’unification de Corée du Sud) ; Russie, 1,12 M $, 2011, Thaïlande, Union européenne, USA, 14 M $ en 2013.
Investissements étrangers (flux) : 227 M $ en 2013, source UNCTAD (120 M $ en 2012, 56 M $ en 2011, 38MUSD en 2010)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2014) :
- services : 31,3 %
- industrie : 21,3 %
- agriculture : 21,8 %
- mines : 13,1 %
- gouvernement : 22,7%
Nombre de téléphones portables : plus de 2 millions d’unités en 2014
Réserves de minerais : estimées à 24 fois supérieures à celles du sud : argent, minerai de fer, cuivre ; tungstène (160 000 tonnes 6ème rang mondial) ; nickel, manganèse ; magnésite (4 mds de tonnes, 2ème réserves mondiales, source NKRI), anthracite, zinc, graphite (2 M tonnes, 3ème rang mondial) ; plomb ; au total, parmi les dix premières du monde.
Après la crise et la famine des années 1990, liées notamment à la disparition de l’URSS (importante pourvoyeuse d’aide jusqu’en 1988), à une série de catastrophes naturelles, et à un système de production collectiviste archaïque, la Corée du Nord s’est trouvée confrontée à de graves pénuries alimentaires. Malgré des améliorations constatées par le PAM ces dernières années, une partie de la population souffre encore de malnutrition.
Le PIB nord-coréen est évalué selon la banque de Corée à environ 34.6 milliards de dollars en 2014. La croissance estimée serait de 1,0% en 2014. Le pays peut difficilement recourir aux importations, faute de devises, et surtout en raison des sanctions des Nations Unies et de l’UE. L’accès au crédit international est de surcroit limité en l’absence de règlement de la question de la dette extérieure nationale, dont le montant s’élève à environ 3 milliards de dollars et dont la Corée du Nord a cessé tout remboursement depuis les années 1980. Des réformes économiques ont été lancées en 2002 et 2009, mais restent extrêmement limitées. Le nouveau dirigeant a annoncé dès janvier 2012 vouloir améliorer l’économie et les conditions de vie de la population en introduisant quelques éléments inspirés du modèle économique chinois (petit lopin de terre privé des paysans). Le régime nord-coréen a, en 2013, adopté une politique de Byungjin (développement parallèle) liant le développement de l’économie au développement des armes nucléaires.
La Corée du Nord est fortement dépendante de l’aide extérieure, ainsi que de la Chine et de la Corée du Sud. L’aide internationale, qui a culminé en 2002 (265 M USD), a chuté dès 2009 sous l’effet des tensions politiques et de la décision américaine de ne plus fournir d’aide (21 M USD en 2010). Elle a repris en 2011 face à la pénurie alimentaire qui traversait le pays, aggravée par une suite de catastrophes naturelles. En janvier 2016, l’ONU a délivré 8 M USD pour les opérations d’aide à la Corée du Nord dans le cadre du Central Emergency Response Fund (CERF), 70% de la population nord-coréenne faisant face à l’insécurité alimentaire (11% de la récolte ont été perdus en raison de la sécheresse en 2015).
La Chine est de loin le premier partenaire commercial de la Corée du Nord (6,5 Mds $ d’échanges commerciaux en 2013), ainsi que le premier investisseur (près de 140 entreprises chinoises présentes en RPDC). Le commerce avec la Chine représenterait plus de 67 % du commerce total de la RPDC. La Corée du Sud est le 2ème partenaire commercial du Nord. Le volume des échanges commerciaux entre le Nord et le Sud a quadruplé depuis 2000, s’établissant en 2012 à environ 1,97 milliard de dollars (22,4%). Il a baissé à 1,13 Md $ en 2013 suite à la fermeture du complexe industriel de Kaesong durant plusieurs mois du fait des tensions politiques.
Le volume des échanges commerciaux a repris au cours de l’année 2014 pour atteindre 2,34 Mds USD.