Atouts stratégiques
PIB : 62,8 Mds USD (2015 DG Trésor)
PIB par habitant : 1 219 USD (2015 DG Trésor)
Taux de croissance : 8,5 % en 2015 (ambassade de France en Birmanie), 7,7 % en 2014, 8,3 % en 2013 (DG Trésor), tendance 2013-17 : 6,3 % (OCDE 2013)
Taux de chômage : 3 % (en 2014, Banque Mondiale)
Taux d’inflation : 5,9 % (2015, DG Trésor)
Solde budgétaire : – 5 % en 2014 (ambassade de France en Birmanie)
Balance commerciale : 17 milliards d’importations, 15 milliards d’exportations en 2014, solde commercial de -2 milliards de dollars (2015, DG Trésor)
Principaux clients : Chine (21 % des exportations), Thaïlande (21 %), Inde (5 %) (2015, DG Trésor)
Principaux fournisseurs : Chine (31 %), Singapour (23 %) Japon (10 %) (2015, DG Trésor)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2015, DG Trésor)
- agriculture : 46 %
- industrie : 34 % (26 % selon le gouvernement birman)
- services : 21 %
La Birmanie, qui était l’un des pays les plus riches de la région dans les années 1950, est aujourd’hui classée dans la catégorie des pays les moins avancés. Le PIB par habitant est de l’ordre de 1 200 USD.
Le pays dispose cependant d’atouts importants : des matières premières abondantes (mines, bois, gaz et pétrole), un marché de plus de 51 millions de consommateurs, une main d’œuvre bon marché, un potentiel touristique encore largement sous-exploité et une intégration régionale forte, du fait de son appartenance à l’ASEAN depuis 1997 et de ses liens étroits avec la Chine et l’Inde. L’agriculture est au cœur de la vie économique birmane (70 % de la population réside dans les zones rurales).
Des mesures ont été prises afin de passer d’une économie largement étatisée à une économie de marché. La modernisation du système financier s’est concrétisée par l’unification des taux de change en avril 2012 et par la réforme des statuts de la Banque centrale, désormais indépendante. Une loi sur l’investissement étranger a été adoptée le 7 septembre 2012. Un dernier volet de réformes a permis d’améliorer la politique budgétaire et la gestion des finances publiques. Une réforme foncière ainsi que des réformes structurelles restent cependant à mener afin de libérer le potentiel de croissance et l’attractivité du pays (amélioration de la productivité du travail, des ressources humaines et de la gouvernance, diversification des sources de croissance).
La Birmanie a enregistré, en 2014, un taux de croissance de 7,7 %, l’un des plus forts de la région, tiré par le secteur de la construction et de l’industrie manufacturière ainsi que le dynamisme des exportations de gaz. Les secteurs de croissance économique sont centrés sur l’énergie, l’agroalimentaire, la confection et l’extraction minière. La levée des sanctions internationales devrait en outre accélérer l’afflux et la diversification des IDE.
Lors du Conseil des Affaires étrangères du 23 avril 2012, l’Union Européenne a indiqué qu’elle était en faveur du développement du commerce et des investissements européens, afin de contribuer au développement socio-économique de la Birmanie tout en promouvant la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. La levée des sanctions européennes en avril 2013 (à l’exception de l’embargo sur les armes) ainsi que la réintégration de la Birmanie dans le système de préférences généralisées européen en juillet 2013 ont permis de renforcer la contribution de l’UE au développement économique du pays.