Données économiques
PIB (195,079 milliards USD (2015, Banque mondiale)
PIB par habitant (2014) : 1211,7 USD (2015, Banque mondiale)
Taux de croissance (2015) : 6,6 % (2015, Banque mondiale)
Taux de chômage : 4,3 % (2014, Banque mondiale)
Taux d’inflation : 6,2% (2015,Banque mondiale/ DGT)
Solde budgétaire (2014) : – 3,7 % du PIB
Balance commerciale (2014) : – 11,7 Md USD
Part des principaux secteurs d’activité dans le PIB ( : (2015, DGT)
- agriculture : 16%
- industrie : 30,4%
- services : 53,6%
Remplissant les critères d’éligibilité de la Banque Mondiale, le Bangladesh a été reclassé parmi les PRI, pays à revenu moyen inférieur. Le gouvernement s’est fixé comme objectif d’intégrer le rang des pays à revenu intermédiaire des pays à revenu moyen supérieur en 2021, année du cinquantième anniversaire de l’indépendance. Il devrait toutefois être intégré formellement au groupe des PRI, pays à revenu intermédiaire dès janvier 2018.Le dynamisme de son économie (croissance de 6,1% en 2014 et 6,5% en 2015) s’explique par un secteur privé entreprenant et une main d’œuvre à bas coût.La banque mondiale et la banque asiatique de développement prévoient un taux de croissance de 6,5 à 6,7% en 2016.
Au sein du classement risque de l’OCDE, le Bangladesh a vu sa classification améliorée d’un rang de la catégorie 5 de la catégorie 6 en juin 2015. Cette amélioration de la classification par l’OCDE s’explique par la résilience de l’économie de ce pays aux différents chocs externes, comme les crises économiques (crise asiatique en 1998 et mondiale en 2008-2009), les cyclones (1994, 1995, 2000, 2008 et 2010), les inondations (celles de 1999 notamment) ou les précédentes crises politiques. Le Bangladesh fait partie des quelques pays qui ont atteint les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et a ainsi été classé dans les 10 pays les plus prometteurs par la COFACE, Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur.
Le Bangladesh présente des opportunités dans les secteurs de l’eau (investissements prévus dans le plan quinquennal 2011 -2015 à hauteur de 4,4 MdUSD et financements de l’AFD), de l’électricité, ainsi que dans les domaines des télécommunications (système satellitaire) et de l’aviation civile. Les investissements prévus dans le secteur de l’énergie s’élèvent à 9,5 MdUSD sur le plan quinquennal en cours (secteur gazier notamment). Le Bangladesh présente des besoins importants de développement urbain et de modernisation des infrastructures (métro, extension de l’aéroport international, …).
L’absence d’accès aux services énergétiques modernes est l’une des causes de la pauvreté et du faible développement économique. Près de 75% des 161 millions de citoyens du Bangladesh vivent dans les zones rurales.
En 2010, le Bureau des statistiques du Bangladesh a mentionné 90 accès% dans les zones urbaines et seulement 42% de l’accès dans les zones rurales. L’approvisionnement en électricité n’est pas fiable; l’offre ne répond pas à la demande. Cependant, dans la mesure du possible, le délestage des charges est prévu
En 2013, on estime que seulement 59,6% de la population du Bangladesh est raccordé au réseau électrique. De 10.213 MW de capacité installée de production d’électricité (public, privé et à l’importation), la puissance maximale délivrée était 6675 MW
L’alimentation au Bangladesh est encore insuffisante, même si la capacité de production totale au cours des prochaines années peut être augmentée à environ 11.532 MW et une capacité de 500MW par les importations d’électricité en provenance d’Inde. En raison de l’expansion massive de l’infrastructure du réseau et d’autres mesures d’électrification, maintenant 74% de la population sont considérés comme raccordés. En réalité, cependant, les ménages continuent à souffrir d’une alimentation faible, avec un maximum de 14 heures de panne de courant tous les jours.
Seulement environ 6% de l’ensemble de la population a accès au gaz naturel, principalement dans les zones urbaines. Les biocombustibles, comme le bois, la bouse de vache et les résidus agricoles sont collectées principalement à partir de l’environnement local et sont devenus une marchandise commercialisée comme combustible de cuisson. L’accès à la biomasse locale devient de plus en plus difficile.
Des ampoules inefficaces et le kérosène sont les sources les plus courantes de lumière. Le prix du kérosène a augmenté de 42 tk (fin 2010) à 70 tk (juillet 2014). L’approvisionnement en nouvelles connexions de gaz à destination des industries a été suspendue en 2009 et a repri en Avril 2012. Aussi de nouveaux raccordements au gaz pour foyers ont été suspendus pendant un certain temps.