Étant situé au cœur du golfe Persique, sa situation géostratégique est de premier ordre au niveau pétrolier (production et transit par voie maritime).
Bahreïn, en forme longue le Royaume de Bahreïn, est un petit pays insulaire d’Arabie situé près de la côte ouest du golfe Persique au Moyen-Orient. Composant un archipel, l’essentiel du territoire est constitué par l’île de Bahreïn. Celle-ci est reliée à l’Arabie saoudite par la chaussée du roi Fahd vers l’ouest ; l’Iran se situe à environ 200 kilomètres au nord et le golfe de Bahreïn sépare l’île de la péninsule du Qatar au sud-est.
Superficie – 665 km². Capitale: Al Manamah Villes principales : Al Muharraq, Jidd Hafs, Isa, Al Hadd Point culminant : Jabal ad Dukhan 134 m. Pays voisins : Aucun
Bahreïn est un archipel de trente-trois îles généralement plat et aride du golfe Persique, à l’est de l’Arabie saoudite. Il consiste en une large plaine désertique qui compte en son centre le point le plus élevé du pays, culminant à 134 mètres : Jabal ad Dukhan. Le pays totalise 665 km2, mais en raison d’une volonté humaine d’expansion sur la mer (toujours en développement), le territoire compte aujourd’hui un peu plus de 765 km2. L’archipel est composé de trente-trois îles, mais le programme intensif visant à créer des terre-pleins habitables sur la mer a considérablement modifié le nombre originel d’îles : en 2008, le pays en comptait plus de 84. Il n’a pas de frontière terrestre mais totalise 161 km de littoral. Les eaux territoriales sont encore sujettes à des litiges avec le Qatar depuis son indépendance.Eaux territoriales : 24 miles nautiques
Statut : Monarchie constitutionnelle Roi : Hamed ben Issa al-Khalifa 1er Ministre : Khalifa ben Salmane al-Khalifa Bahreïn est une monarchie, dirigée par le roi Hamad ben Issa el-Khalifa.
Le parlement est composé de deux chambres, Majlis an-Nouwwab (chambre des députés) et Majlis ach-Choura, de 40 sièges chacun, depuis la proclamation de la nouvelle Constitution par Hamad Al Khalifa le 14 février 2002. Selon cette constitution, le titre du souverain est passé d’émir (titre datant de 1971) à roi.
Le Premier ministre est depuis l’indépendance en 1971 Khalifa ben Salmane Al Khalifa, oncle du roi.
Politique intérieure
Bahreïn connaît depuis longtemps des tensions politiques et sociales, qui recoupent assez nettement le clivage entre sunnites et chiites. Frontalier de la région du Hassa en Arabie où se trouve l’essentiel de la minorité chiite saoudienne, le royaume a engagé depuis plus d’une décennie un processus d’ouverture démocratique visant à mieux intégrer les chiites dans le jeu politique (adoption par référendum en 2001 d’une charte nationale, mise en place en 2002 d’un conseil consultatif et d’une chambre des députés élue au suffrage universel). Les chiites continuent cependant de dénoncer des actes de discrimination (chômage important, difficultés à l’embauche dans l’administration, restrictions pour l’accès au logement) et jugent les réformes insuffisantes (découpage défavorable des circonscriptions, faibles prérogatives de la Chambre des députés).
La crise que connaît Bahreïn depuis le 14 février 2011 s’est développée en trois temps : d’abord une forte mobilisation de l’opposition chiite entre le 1er février et le 14 mars 2011, suivie d’une violente répression à partir du 14 mars 2011 (Bahreïn a même reçu des renforts militaires des pays du conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCEAG) et mené une vaste campagne d’arrestations d’opposants) et enfin plusieurs tentatives, successivement avortées, de reprise d’un dialogue politique depuis l’été 2011. A l’automne 2011, une commission d’enquête indépendante (« Bassiouni ») (qui a pris fin en mai 2016) a été mandatée par le Roi afin de déterminer la nature des violations survenues et d’en désigner les responsables. En novembre 2011, elle a remis des recommandations (programme de « réconciliation nationale », identification et sanctions des personnels de sécurité coupables de violations des droits de l’Homme, réintégration des travailleurs licenciés, refonte de la loi sur la presse et les médias) qui devaient constituer la base des négociations en cours entre le régime et les partis d’opposition. Le dialogue national est aujourd’hui dans l’impasse, comme l’a montré le boycott par les formations de l’opposition des élections générales des 22 et 29 novembre 2014 et la dissolution du principal mouvement politique d’opposition Al Wefaq en juillet 2016.
S’agissant des droits de l’Homme, plusieurs décisions de justice et la reprise des exécutions capitales signalent une dégradation de la situation. Depuis mai 2016, l’influence renouvelée des tenants d’une ligne plus répressive a conduit à des déchéances de nationalité, des expulsions et à un durcissement des condamnations. Plus de 200 citoyens bahreïniens ont ainsi été déchus de leur nationalité, dont la plupart ont été reconnus coupables du terrorisme. Le 9 janvier 2017, trois exécutions capitales visant trois Bahreïniens chiites, ont marqué la fin du moratoire de fait des exécutions depuis 2008.
Le Bahreïn possède deux saisons. Un été aride et un hiver doux. Le climat est de type désertique, très chaud et humide d’avril à octobre (+ 38°C). L’archipel est relativement bien arrosé, ce qui permet à la végétation de pousser. Les quelques pluies durant la saison fraîche (de décembre à mars) sont souvent accompagnées d’un vent fort du nord-est (chamal) ou du sud-est (cherqui). De novembre à fin avril, les températures sont douces le jour, mais les nuits sont fraîches.
La meilleure période s’étend de novembre à avril ; les températures y sont agréables (de 15°C à 24°C). La période la moins favorable va de fin avril à fin octobre : la chaleur est en effet torride.
Prévoyez des vêtements légers et un pull pour les soirées. Une tenue vestimentaire décente est strictement recommandée.
La religion principale est l’Islam avec 81.2% de la population (dont une majorité de chiites). Les chrétiens représentent 9% des habitants. Le reste de la population regroupe divers minorités religieuses ainsi que les athées. Une petite communauté de juifs et de baha’ie sont aussi présent sur le territoire.
1er janvier : Jour de l’an 1er mai : Fête du Travail 16 décembre : Fête nationale 17 décembre : Jour de l’accession 1er Mouharram : Jour de l’an islamique 9e et 10e Mouharram : Achoura 12e Rabia al awal : Mawlid 1er, 2e et 3e Chawwal : Aïd al-Fitr 9e Dhou al-hijja : Jour d’Arafat 10e, 11e et 12e Dhou al-hijja : Aïd al-Adha
Jours Fériés Religieux : basés sur un calendrier religieux ces fêtes peuvent être modifiées en dernière minute.
Autres Religions : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
Depuis la fin du XVIIIe siècle, Bahreïn a été gouverné par la famille Al Khalifa qui a maintenu des liens étroits avec le Royaume-Uni en signant un traité de paix et de protection en 1820, renouvelé depuis plusieurs fois. Cet accord stipule que le tuteur a un droit de regard sur la politique extérieure de l’émirat et a obligation de lui venir en aide en cas d’agression.
Après la Seconde Guerre mondiale, Bahreïn est devenu le centre régional pour le golfe Persique des opérations britanniques. La Grande-Bretagne annonça en 1968, et réaffirma en mars 1971, son désengagement de Bahreïn. Bahreïn intégra l’alliance des Émirats arabes unis, puis en devint indépendant le 15 août 1971.
Selon la Constitution de 1971, Bahreïn élit son premier parlement en 1973, mais seulement deux années plus tard il est dissous par l’émir car il s’opposait à une loi introduite par l’émir selon laquelle pouvait être arrêtée et emprisonnée pour trois ans toute personne portant atteinte à la sécurité de l’État. Il y eut des manifestations en décembre 1994 avec des troubles qui menèrent au premier changement ministériel, puis l’émir augmenta le nombre des membres du conseil consultatif de 30 à 40 pour avoir des suggestions sur la législation. Devenu émir après le décès de son père en 1999, le cheikh Hamad ben Issa al-Khalifa a pris le titre de roi en 2002 et a instauré une monarchie constitutionnelle.
En 2011, Bahreïn est pris dans les révoltes du printemps arabe, causant plusieurs dizaines de morts, la destruction d’un monument symbolique des contestataires Place de la perle à Manama, et une intervention armée du Conseil de coopération du Golfe donnant lieu à une violente répression.