Atouts stratégiques
Comparé aux autres pays du CCEAG, Bahreïn présente des spécificités : une faible part des hydrocarbures dans la formation du PIB (24 %, soit 200.000b/j de pétrole) et une stratégie de diversification dynamique autour de trois priorités : l’aluminium, les services financiers et le tourisme, principalement en provenance d’Arabie saoudite. En effet, conscientes du tarissement de leurs ressources en hydrocarbures, les autorités de Manama ont, dès la décennie 1980, mis en œuvre un plan de diversification de l’économie, dont l’une des pierres angulaires a été le développement d’un centre financier à vocation régionale. De plus en plus concurrencée par l’essor des places financières offshore des pays voisins (le DIFC à Dubaï et, à un degré moindre, le QFC au Qatar), la place de Manama a choisi de privilégier deux axes de développement pour se différencier : la finance islamique et un dispositif performant de régulation et de supervision susceptible d’attirer les acteurs internationaux. A la fin de l’année 2014, le secteur financier regroupait 402 institutions, employant 14 000 personnes et représentant un peu moins de 15% du PIB, soit le niveau le plus élevé parmi les pays du Golfe.
Le pays dispose en outre d’un fonds souverain (Mumtalakat) évalué à 7 milliards de dollars environ.
La persistance de tensions politiques non résolues risque toutefois d’affecter la confiance des investisseurs et de faire perdre au royaume son avantage compétitif dans un environnement régional à la fois instable et très concurrentiel. Alors que Bahreïn n’avait pas de concurrent sérieux dans la région jusqu’au milieu des années 2000, tel n’est plus le cas aujourd’hui.
Flux & IDE en milliards $
- 2002: 0,21
- 2003: 0,51
- 2004: 0,86
- 2005: 0,56
- 2006: 0,70
- 2007: 0,71
- 2008: 0,86
- 2009: 0,66
- 2010: 0,15
- 2011: 0,78
- 2012: 0,89
- 2013: 0,98
Principaux indicateurs économiques
PIB nominal : 30,4 milliards de dollars
PIB par habitant : 23.392 dollars
Taux de croissance : 3,2 %
Taux de chômage 3,2 %
Taux d’inflation : 1,8 %
Solde budgétaire : -15,1 % du PIB
Dette publique : 63,3 % du PIB
Part du secteur hydrocarbures : 25 % du PIB
PIB en milliards $
- 2002: 9
- 2003: 11
- 2004: 13
- 2005: 15
- 2006: 18
- 2007: 21
- 2008: 25
- 2009: 22
- 2010: 25
- 2011: 29
- 2012: 30
- 2013: 32
Taux de chômage %
- 2002: 6,5%
- 2003: 7,5%
- 2004: 9,0%
- 2005: 8,8%
- 2006: 8,5%
- 2007: 8,2%
- 2008: 7,8%
- 2009: 7,6%
- 2010: 7,4%
- 2011: 7,4%
- 2012: 7,4%
- 2013: 7,4%
PIB & Taux de croissance %
- 2002: 3,6%
- 2003: 6,0%
- 2004: 7,0%
- 2005: 6,8%
- 2006: 6,5%
- 2007: 8,3%
- 2008: 6,2%
- 2009: 2,5%
- 2010: 4,3%
- 2011: 2,1%
- 2012: 3,6%
- 2013: 5,3%