Avant le départ
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Entrée / sejour : Le passeport doit être encore valide 6 mois après la date retour. Le visa est exigé.
Visa : Attention : les informations administratives ne concernent que les ressortissants français.
Le passeport doit être encore valide 6 mois après la date retour. Le visa est exigé.
La demande de visa se fait auprès de l’Ambassade du Suriname à Bruxelles.
Comptez environ 40 euros pour les frais de visa et 2 semaines de délai.
En savoir plus : voir Avertissement.
Vaccination : Le vaccin contre la fièvre jaune est exigé.
Limitations en douane : 400 cigarettes ou 100 cigares ou 500 grammes de tabac ; 2 litres de spiritueux et 4 litres de vin ; 50g de parfum ; 8 pellicules photos non utilisées.
Interdit : il est interdit d’importer : les fruits, le café, les plantes, le riz, le poisson, la viande et dérivés.
Monnaie : Dollar surinamien (SRD).
Unité monétaire : SRD US $ conseillés et accessoirement Euros. Le dollars peut dans de nombreux cas remplacer la monnaie locale. Change au noir répandu.
Taux de change : 1,00 SRD = 0,230117 EUR – 1 EUR = 4,34562 SRD (27/01/2016)
Pourboire : Le service est généralement compris dans les notes d’hôtels et de restaurants. Lorsqu’il n’est pas compris, il convient de laisser un pourboire de 10%.
Moyens de paiement :
Les cartes de crédit sont peu acceptées au Suriname, mais elles permettent de faire des retraits dans les banques et aux quelques distributeurs automatiques de la capitale. Les chèques de voyage et les devises peuvent être échangés dans les banques.
Petit lexique des 1ers mots usuels du pays :
– Oui / non : Ja/ Nee
– Bonjour : Goede dag/ Hallo
– Au revoir : Tot ziens
– S’il vous plaît : Alstublieft
– Merci : Dank u
– Je ne comprends pas : Ik begrijp u niet / Ik weet het niet
– L’addition : De rekening
– Combien coûte ? : Wat kost dit? / Hoeveel kost dit?
– Toilettes : Toiletten
Horaires d’ouverture / de travail : Les banques sont ouvertes de 9h à 14h du lundi au vendredi et les activités des entreprises cessent aux alentours de 16h.
Monnaie : Dollar surinamien (SRD).
Taux de change : 1,00 SRD = 0.229960 EUR – 1 EUR = 4.34845 SRD
Conduite et Permis de conduire : Vous devez être muni d’un permis de conduire international (PCI) et la conduite s’effectue à droite de la chaussée.
Sigle international : SME
Téléphone : indicatif : 597
Médias: Il existe une presse écrite importante dans une langue amérindienne (en arawak) et en aukaans, en hindi, en créole surinamien (sranan tongo), en javanais, en créole guyanais, etc. La radio locale offre un grand nombre d’heures en créole (surinamien et guyanais), hindi, javanais, etc., où toutes les langues sont à peu près représentées. La télévision par câble diffuse des émissions en anglais, en hindi (hindoustani), en portugais, en espagnol et en bahasa indonesia ainsi qu’en néerlandais.
Numéros d’Urgence :
Police : 112
Hôpital académique – Flutstraat – Tél : (597) 44 22 22 ou 597 44 22 88 (urgences)
Hôpital Saint Vincentius (établissement privé) – Koninginnestraat 4 – Tél : 597 47 12 12
Hôpital Diakonessenhuis (établissement privé) – Joh. Bodegravenlaan – Tél : 597 49 96 44
Hôpital Nieuv Nickerie – Tél : 567 23 12 41
Hôpital Moengo – Tél : (597) 34.13.05
Hôpital New Nickerie – Tél : (567) 23.12.41
Docteur Mc Donald – Tél : (597) 42.53.30 ou le (597) 47.29.90
Cuisine : spécialités indiennes et pakistanaises, poissons et crustacés.
Cuisine cosmopolite indonésienne, africaine et chinoise. Le rijstafel importé d’Indonésie est l’une des spécialités. On peut mager pour environ 5 US $ dans les restos locaux.
Munissez-vous de pellicules et de films avant le départ. Demandez l’autorisation à la personne que vous souhaitez prendre en photo.
Veillez à respecter les traditions religieuses et culturelles. Les tenues de plage et les shorts sont déconseillés en ville.
Les Indiens constituent 15% de la population.
La consommation d’alcool n’est possible que dans les hôtels et grands restaurants.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Pour les enfants, tous les vaccins préconisés par le ministère de la Santé sont conseillés.
Le paludisme est en régression très nette. Certaines précautions doivent toutefois être prises pour les séjours à l’intérieur du pays, notamment au sud et dans la zone frontalière avec la Guyane.
Le « plasmodium falciparum » y est prédominant. La prophylaxie est nécessaire en toute saison pour les séjours dans les zones impaludées (classification : zone 3).
Des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu sont les meilleures protections. Il convient de s’adresser à votre médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
Elle est présente au Suriname et sévit essentiellement dans les zones urbaines, parfois sous forme hémorragique.
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection, et ce y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est formellement déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.
Une épidémie de chikungunya s’étend dans les Antilles depuis décembre 2013.
Le chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques infectés. Elle se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). En prévention, comme pour la dengue, il convient de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, utilisation de moustiquaires).
Le Suriname est touché par le virus Zika. Cette maladie est transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés.
Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées) et sont analogues à ceux observés au cours d’autres infections virales telles que la dengue. Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré semblent possibles.
Au total, il est notamment recommandé à tous :
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères rappelle que la décision d’annuler ou de maintenir un voyage à l’étranger appartient au seul voyageur.
Il convient de se munir d’une trousse médicale de voyage : les pharmacies locales ne délivrent pratiquement aucun médicament sans ordonnance et de nombreux produits pharmaceutiques de contrefaçon sont en circulation.
En cas de besoins spécifiques, il y a possibilité de se procurer des médicaments en Guyane.
L’eau du robinet est considérée comme potable à Paramaribo. A l’intérieur du pays, il est indispensable de consommer de l’eau en bouteille.
Il est conseillé de ne pas prendre la route de nuit en dehors des agglomérations.
En raison de difficultés d’orientation et des dangers propres à la forêt amazonienne, les voyages dans l’intérieur du pays (forêt et fleuve) doivent impérativement se faire en compagnie de guides locaux, d’autant que la présence d’activités d’orpaillage illégales représentent un facteur de risque supplémentaire.
La délinquance urbaine (Paramaribo, Albina notamment) doit dicter une certaine prudence. Il est ainsi recommandé de ne pas circuler, de nuit, dans les quartiers non touristiques et, de façon générale, de ne pas porter bijoux et objets de valeur de façon ostensible.
Les guest-houses et hôtels bon marché sont parfois le lieu de cambriolages, qui sont nombreux et fréquents au Suriname, notamment à Paramaribo.
La prudence est particulièrement recommandée dans la région d’Albina, et notamment sur la berge lors de l’arrivée du bac international ou des pirogues assurant la traversée du fleuve Maroni.
Une recrudescence des actes de piraterie, parfois violents, ayant été rapportée dans les eaux proches de la frontière avec le Guyana, il est déconseillé, sauf raison impérative, d’y naviguer.
Comptez de 15 à 25 US $/jour. Toutefois si vous souhaitez visiter les réserves de l’intérieur ou partir en forêt avec une agence locale (ce qui est conseillé) ce budget sera largement dépassé.
Assez limité au niveau infrastructures pour des coûts le plus souvent inférieurs à 10 US $ la nuit dans les établissements locaux. Prévoir son hamac et sa moustiquaire si l’on compte partir en forêt.
Avion : une liaison aérienne Paramaribo – Nieuw Nickerie est assurée deux fois par semaine. D’autres liaisons sont assurées par de petites compagnies vers les destinations les plus isolées.
Bus et taxi : les routes du Suriname sont rarement goudronnées. Il existe des minibus et des taxis collectifs surtout sur la côte.
Bateau : on peut se déplacer en bateau sur les rivières. Bateaux ou pirogues pour traverser les rivières frontalières avec la Guyane ou le Guyana. Par contre, pas de possibilités vers le Brésil à cause de la forêt amazonienne. Paramaribo est accessibles en cargo.
Les taxis n’ont pas de compteur. Négociez le prix de la course avant de monter en voiture.
Très peu de routes sinon sur la côte où existe un petit réseau de minibus économique, assez lent et plutôt bondé; également des taxis collectifs d’un meilleur rapport.
Ailleurs, on se déplace sur les voies d’eau ou en avion.
Dans le domaine de l’éducation, l’enseignement ne se faisait qu’en néerlandais jusqu’après l’indépendance. Il s’agissait, en effet, d’un système non adapté aux besoins des enfants dont le cursus était calqué sur celui des Pays-Bas. Les manuels scolaires étaient écrits dans ce pays et toutes les références culturelles, historiques et géographiques étaient hollandaises alors que les enfants ne parlent pas le néerlandais comme langue maternelle.
Ce n’est qu’en 1979 que des mesures ont été prises pour les élèves surinamiens, surtout ceux d’origine afro-surinamienne ou hindo-surinamienne, puissent avoir une éducation plus adaptée. En 1985, le gouvernement modifia la loi scolaire pour permettre au élèves de recevoir un enseignement dans une langue qu’ils connaissent. Le gouvernement a même obligé les écoles primaires et secondaires à donner une éducation multiculturelle à tous les enfants, de quelque origine raciale qu’ils soient:
Blancs, Noirs, Indiens, Chinois, etc. Le gouvernement voulait éviter que les Blancs apprennent le néerlandais, alors que, par exemple, les Noirs n’apprennent que le créole surinamien, créant ainsi à la base une discrimination contraire aux dispositions constitutionnelles (article 8).
Il en résulte que les parents peuvent, du moins théoriquement, choisir les écoles (maternelles et primaires) qui offrent une éducation dans la langue qu’ils désirent pour leurs enfants. Cependant, le néerlandais est obligatoire dès le primaire pour tous, avec des manuels adaptés au pays. Au secondaire, seul le néerlandais est enseigné, peu importe l’origine géographique des manuels (Pays-Bas ou Belgique), et la langue seconde obligatoire est l’anglais ou l’espagnol. Bref, une fois que les élèves ont appris à lire et à écrire en néerlandais au primaire, ils peuvent se consacrer exclusivement au néerlandais. L’Université du Suriname, fondée en 1968 à Paramaribo, n’enseigne qu’en néerlandais (et partiellement en anglais).
Cela dit, en 1995, un comité des Nations unies — le Comité des droits économiques, sociaux et culturels — notait que l’enseignement n’était encore dispensé dans les faits qu’en néerlandais au secondaire (et dans un grand nombres d’écoles primaires). Le comité des Nations unies soulignait également que le gouvernement surinamien ne faisait pas suffisamment d’effort pour promouvoir l’usage du sranan tongo parlé par la majorité des habitants du Surinam et encore moins pour préserver les langues parlées par les divers groupes autochtones d’origine amérindienne. On notait aussi que l’enseignement dispensé exclusivement en néerlandais au secondaire était probablement un facteur qui contribuerait au fort taux d’abandon scolaire. C’est pourquoi le Comité des droits économiques, sociaux et culturels recommandait au gouvernement surinamien d’envisager de promouvoir l’usage du sranan tongo à l’école et dans les autres domaines, et également de prendre des mesures en vue de sauvegarder les langues parlées particulièrement chez les groupes autochtones. Il recommandait, en outre, de faire des études pour déterminer les causes de l’abandon scolaire. De fait, si en 1993-1994, on comptait 87 882 élèves dans les écoles primaires, on n’en relevait que 18 165 au secondaire, soit une chute de 80 %.
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