Tout ce qu’il faut savoir
Situation générale
Le danger émanant des actions terroristes du mouvement de guérilla Sendero Luminoso a fortement diminué pour les touristes. En revanche, la criminalité a augmenté. Les risques sont particulièrement importants dans les régions où sont cultivées des plantes servant à fabriquer des drogues. Voir chapitre « Risques régionaux spécifiques ».
La situation économique s’est quelque peu améliorée, mais le pays est toujours en proie à des tensions sociales. Dans l’ensemble du pays, il faut s’attendre en tout temps à des grèves, des manifestations et des barrages routiers, qui pourraient aussi s’accompagner de violences. Des perturbations et des retards peuvent donc avoir lieu dans le trafic des voyageurs. Les barrages routiers paralysent parfois pendant des jours la circulation sur les axes principaux. N’essayez pas de franchir ces barrages car les réactions peuvent être violentes.
Dans le cadre de la lutte contre la guérilla et les groupes de trafiquants de drogues, ainsi qu’en cas de troubles, les autorités peuvent décréter l’état d’urgence à court terme dans les régions concernées.
Avant le départ et pendant votre voyage, informez-vous dans les médias, auprès de votre agent de voyage ou de la police touristique péruvienne pour savoir comment se présente la situation actuelle sur votre lieu de destination et si le voyage planifié peut être réalisé. Evitez les régions en proie à des tensions ainsi que, d’une manière générale, les manifestations et tout grand rassemblement de foule. Pour les voyages à l’intérieur du pays, il est préférable de prendre l’avion.
Environnement
Exigences d’entrée / de sortie
Nous avons confirmé les renseignements qui suivent sur les exigences d’entrée et de sortie auprès des autorités compétentes et, à notre connaissance, ils étaient valides le 30 mars 2007.
La décision de laisser entrer les étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.
Les voyageurs doivent être en possession d’un passeport valide pour au moins une période de trois mois, voire six mois pour certains pays, après la date de départ prévue du séjour.
En règle générale, pour séjourner plus de trois mois, vous devez vous procurer un visa de long séjour auprès de l’ambassade ou d’un consulat, avant votre départ pour cette destination.
Les titulaires d’un visa de long séjour doivent demander le plus tôt possible un permis de résidence temporaire, de préférence dans les huit jours suivant leur arrivée.
Les ressortissants étrangers qui voyagent pour étudier ou pour exercer une profession pendant un temps limité doivent détenir un permis de résidence temporaire.
Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques doivent vérifier les conditions d’entrée du pays qu’ils ont l’intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s’appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.
Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.
Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays sont très stricts et pointilleux et exigent l’accord écrit, certifié, des deux parents.
Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.
Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal dans certains Etats, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question.
Bien que la plupart des pays reconnaissent la double nationalité, ceux qui la possèdent doivent être particulièrement vigilants et prudents sur leur statut particulier. Chacun des pays peut les obliger de se soumettre aux lois nationales, qu’il vaut mieux connaître et apprécier, au préalable.
Les étrangers qui se rendent au Suriname doivent être en possession d’un passeport encore valide pendant au moins six mois après la date prévue de leur retour du pays. Ils doivent en outre détenir un visa et un billet de retour ou de continuation.
Après un séjour de plus de 30 jours au Suriname, tous les étrangers doivent se présenter dans un délai d’une semaine aux services de police, section de l’Immigration, immeuble du ministère des Travaux publics, pour obtenir une étampe de prorogation du séjour.
Visa de touriste : exigé
Visa d’affaires : exigé
Visa d’étudiant : exigé
Visa, 23 € et 2 photos, valable 2 mois; délais : 2 semaines.
En attendant, rien ne vous empêche de franchir sans visa le St Laurent, fleuve frontière avec la Guyane, qui est une véritable passoire et bakchicher ensuite si nécessaire la police surinamienne.
Risques régionaux spécifiques
Criminalité
N’opposez pas de résistance en cas de vol ou de prise d’otage qui pourrait donner lieu à des violences, voire au meurtre.
Les difficultés économiques ont entraîné une recrudescence de la criminalité, surtout dans les villes (vols à la tire, agressions à main armée). Le centre de Paramaribo est réputé sûr depuis qu’il est sous la surveillance de forces spéciales de sécurité. Il est notamment recommandé d’observer les précautions suivantes:
- Ne portez ni objets de valeur (montre, bijoux, etc.) ni grosses sommes d’argent sur vous.
- Ne vous déplacez pas à pied la nuit (exception: centre de Paramaribo placé sous surveillance).
- N’opposez aucune résistance en cas d’agression car les auteurs de tels délits se montrent de plus en plus violents.
- Adressez-vous à une agence de voyages agréée pour vos excursions à l’intérieur du pays et faites-vous accompagner d’un guide local digne de confiance pour vous rendre dans la jungle.
Transports et infrastructures
Il est conseillé, à plus d’un titre, d’être muni d’un permis de conduire international (PCI), au moins pour les premiers mois, si le pays le tolère.
On recommande aux étrangers d’éviter les grands rassemblements et d’être particulièrement vigilant dans les transports, notamment les trains, et la nuit. De conduire de façon préventive et de respecter les règlements routiers.
Les routes interurbaines sont partiellement en mauvais état. En raison du comportement imprévisible de nombreux usagers de la route, les risques d’accident de la circulation ne sont pas négligeables. Pendant la saison des pluies (avril à mi-août et décembre à janvier/février), l’état des routes se dégrade, et il faut s’attendre à des inondations.
Argent
Les cartes de crédit et les chèques de voyage sont acceptés presque partout. On recommande aux visiteurs de n’avoir sur eux que de petites sommes d’argent.
La prudence est cependant recommandée lorsqu’on se sert de cartes de crédit ou de cartes bancaires, en raison des risques liés à la fraude et aux autres activités criminelles. Si vous utilisez un GAB, faites-le pendant les heures de bureau et utilisez une machine à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.
Les soins médicaux de base sont assurés dans les villes. En cas de maladie ou de blessure grave, il est préférable de se faire soigner hors du pays (Etats-Unis ou Europe).
Si vous prenez régulièrement des médicaments, emportez-en une quantité suffisante avec vous. N’oubliez toutefois pas que l’importation de médicaments contenant des stupéfiants (p. ex. méthadone) ou de substances utilisées pour traiter des troubles psychiques est soumise à des prescriptions spéciales dans de nombreux pays. Le cas échéant, renseignez-vous à ce sujet, avant le départ, auprès de la représentation étrangère compétente (ambassade ou consulat)
Risques naturels
Santé
Numéros utiles
Numéro d’urgence de la police: 115
Numéro d’urgence des services sanitaires / services d’ambulance: 113
Les pompiers : 491 111
Sécurité
Assurez-vous de toujours mettre vos effets personnels et documents de voyage sont en lieu sûr en tout temps. Evitez de faire étalage de richesse.
Après la tombée de la nuit, évitez de marcher seul loin des environs immédiats des grands hôtels. On signale des vols commis dans les véhicules. Le banditisme et les activités illégales constituent un problème dans les villes d’Albina et de Moengo, et le long de l’autoroute est-ouest entre les villes de Paramaribo et d’Albina. Il est conseillé d’éviter le Jardin des palmiers ou « Palmentuin » dans le quartier hollandais de Paramaribo après la tombée de la nuit, en raison du manque de présence policière. Des activités illicites y ont lieu. L’intervention de la police, particulièrement la nuit, est peu fréquente pour la plupart des crimes, sauf pour ceux de nature grave. La présence policière en dehors de la ville de Paramaribo est limitée.
Des manifestations, des marches de protestation et des grèves peuvent se produire à n’importe quel moment dans la capitale, à travers tout le pays et sur les grandes routes, et peuvent perturber temporairement les transports locaux. Ces actions peuvent parfois être accompagnées de violence. Il peut y avoir des barrages routiers à n’importe quel moment sur les routes principales. On recommande de ne pas tenter de les franchir même s’il semble n’y avoir personne.
En raison de la nature imprévisible de ces manifestations et des risques de violence, il est conseillé à tous ceux qui se rendent ou qui se trouvent au Suriname d’être vigilants, d’éviter les grands rassemblements et les manifestations, et de suivre les bulletins de nouvelles régionales.
Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez.