Statut : république anglophone indépendante
Président : David Granger
Pouvoir exécutif :
Le président de la République est à la tête pouvoir exécutif. Il est responsable de la nommination du Premier ministre ainsi que des autres ministres du cabinet. Son mandat dure cinq ans. Lors des élections législatives, chaque parti désigne un candidat au poste de président, le candidat du parti ayant obtenu la majorité de sièges au Parlement est alors nommé président de la République.
La dissolution de l’Assemblée nationale peut permettre un changement de majorité et par conséquent de président de la République.
Le pouvoir législatif :
Il est exercé par le Parlement monocaméral guyanien : l’Assemblée nationale (appelée National Assembly). Elle est constituée de 65 sièges. Cinquante-trois députés sont élus par un scrutin proportionnel de liste au niveau national, les autres sont nommés par les conseil régionaux. Ils sont élus pour cinq ans.
Pouvoir judiciaire :
La plus haute instance judiciaire du pays est la Cour d’appel (Court of Appeal), dirigée par le chancelier du pouvoir judiciaire (Chancellor of the Judiciary). L’instance d’échelon inférieur est la Haute Cour (High Court), présidée par le juge en chef (Chief Justice). Le chancelier et le juge en chef sont nommés par le président de la République.
Le Guyana est une république depuis 1970, la Constitution actuelle a été proclamée en 1980. Le président de la République est à la tête de l’État pour cinq ans, il possède le pouvoir exécutif et nomme le gouvernement. C’est l’Assemblée nationale, parlement unicaméral, qui détient le pouvoir législatif
Le Guyana est un producteur important de bauxite, avec 2,1 millions de tonnes en 1994, mais aussi de manganèse, d’or et de diamants. L’industrie du Guyana est limitée à la transformation de la bauxite, aux raffineries de sucre et à la production de denrées alimentaires comme le rhum et le sucre. Le pays jouit d’un important potentiel hydroélectrique.
L’unité monétaire du Guyana est le dollar de Guyana, équivalent à 100 cents.
Dans un climat de guerre civile, le gouvernement britannique chargea alors Forbes Burnham de former un gouvernement de coalition. Le 26 mai 1966, le Guyana devint une nation indépendante. Il rejoignit l’ONU en 1966 et la Caribbean Free Trade Area (CARIFTA), future Caricom, en 1968. Le 23 février 1970, le pays devint la « République coopérative » de Guyana et Arthur Chung devint président.
Le PNC remporta les élections en 1973 et en 1980, mais le PPP contesta les résultats. Burnham fut alors reconduit au pouvoir, d’abord comme Premier ministre puis comme président, il orienta progressivement son gouvernement vers un régime autoritaire. Il ne parvint pas à poser les bases d’un développement économique satisfaisant. Le pays s’endetta lourdement et reste encore dépendant des capitaux étrangers. De plus, l’inflation et le chômage demeurent toujours élevés.
Burnham gouverna jusqu’à sa mort, en 1985, et Desmond Hoyte lui succéda. Il resta en poste jusqu’en octobre 1992. Cette année-là, des élections supervisées par des observateurs étrangers portèrent à nouveau Jagan et son parti au pouvoir. Sous son mandat, le Guyana essaya d’attirer les investissements étrangers afin de favoriser la reprise économique.
En 1997, le Président Jagan décède et c’est sa veuve Janet Chagan qui lui succède. Mais celle-ci démissionne en 1999 et c’est le Premier Ministre Bharrat Jagdeo qui est chargé de prendre les rènes du pouvoir avant d’être élu président de république en mars 2001.