1821 : Indépendance.
1823 : Le pays devient l’une des cinq républiques des Etats-Unis d’Amérique centrale (qui seront dissous en 1840) avant de devenir une nation à part entière en 1839.
1898-1920 : Développement économique lié au café et à la banane sur fond de succession de dictatures et de révolutions.
1920 : Début de l’emprise économique américaine qui en 1954 obligera le président Guzman auteur d’une réforme agraire à démissionner.
1963 : Début du pouvoir militaire et développement progressif d’une guérilla castriste dans le pays.
1976 : 28 000 morts dans un tremblement de terre.
1985 : Après des années de pouvoirs autoritaires ou militaires basés sur une répression sanglante, fin de l’aide américaine. Gouvernement civil sous contrôle militaire.
1990-1993 : Tentatives de négociations avec la principale organisation de guérilla du pays. Nouveaux problèmes économico-politiques.
1992 : Rigoberta Minchu se voit attribuer le Prix Nobel de la Paix.
1996 : Après plus de 30 ans de conflit, négociations suivies d’accords entre le gouvernement et la guérilla.
1999 : En mai, par référendum populaire, la reconnaissance de « l’identité et des droits des indiens » est rejetée par la population.
2000 : Séries de réformes « socio-libérales » proposées par le gouvernement du président Portillo.
2004 : Oscar Berger est élu président de la république.
2005: L’ouragan Stan frappe le sud-ouest du Guatemala. Les inondations font des centaines de morts et des milliers de sans-abris, en plus de ravager les infrastructures.
2006: Le Guatemala ratifie l’ALEAC, un accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Amérique centrale.
2008: Le 14 janvier, Álvaro Colom (centre-gauche) est élu président de la République.
2009: La « vidéo Rosenberg », dans laquelle l’avocat de Guatemala Ciudad accuse depuis la tombe le président Portillo d’avoir commandité son assassinat, est diffusée dans le monde entier, entraînant dans la capitale des milliers de manifestations hostiles ou favorables au gouvernement.
Mars 2010: La justice guatémaltèque a autorisé l’extradition vers les États-Unis de l’ancien président Alfonso Portillo, accusé de détournements de fonds publics pendant son mandat (2000-2004).
Novembre 2010: Le 7 novembre, élection de Oto Pérez Molina à la place de l’ancien président Alvaro Colom.