Statut : régime socialiste à parti unique
Président : Raúl Castro, Président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres, Premier secrétaire du Parti communiste cubain (PCC).
Premier ministre : M. Miguel DIAZ-CANEL BERMUDEZ
Gouvernement :
Raúl CASTRO a commencé le 24 février 2013 un second mandat de cinq ans à la tête des conseils d’Etat et des ministres de la République de Cuba. Plusieurs réformes politiques ont été mises en œuvre, notamment la simplification des conditions de sortie du territoire des citoyens cubains (et de leur retour). L’opposition n’est pas reconnue dans un système de parti unique, mais quelques secteurs de la société civile (Eglise catholique, blogueurs) parviennent à faire entendre leur voix.
Les élections des délégués aux assemblées communales et provinciales ont été suivies des élections des 612 députés à l’Assemblée nationale du pouvoir populaire (ANPP) le 3 février 2013. Fidel, Raúl et sa fille Mariela CASTRO, militante de la cause LGBT, ont été élus. M. Esteban Lazo a succédé à M. Ricardo Alarcón à la présidence de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire. Miguel Díaz-Canel, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, a été promu au poste de Premier Vice-président, c’est-à-dire n°2 du régime.
Le VIIème Congrès du parti communiste de Cuba se tiendra en avril 2016. Il permettra au Président Raul Castro de dresser son bilan depuis 2008 (date du dernier congrès) et de définir les prochaines étapes de l’actualisation du modèle économique cubain.
Le 26 Septembre 2016 : Après quatre ans de discussions à Cuba, le gouvernement colombien et la principale guérilla du pays, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), signent une entente mettant fin à plus de 50 ans de conflit. Mais, dans un référendum, le 2 octobre, une mince majorité de Colombiens rejette l’accord, l’estimant trop généreux pour les guérilleros, dont les chefs ne seront pas obligatoirement tenus d’aller en prison et pourront se présenter au Congrès. À la suite d’une renégociation, les parlementaires colombiens ont approuvé une version « améliorée », selon les mots du président Juan Manuel Santos. Entre-temps, ce dernier a reçu le 7 octobre le prix Nobel de la paix pour ses efforts en vue d’obtenir un cessez-le-feu définitif et le désarmement des rebelles.