Atouts stratégiques
Attraits
Le Canada figure parmi les pays les plus développés de la planète, et a longtemps dominé le classement de l’Indice de Développement Humain (8e aujourd’hui).
Le pays est ouvert sur l’extérieur : les échanges de biens comptent pour près des trois-quarts du PIB. Le Canada possède des accords de libre-échange avec les États-Unis et le Mexique (ALENA, 1994), Israël (1997), le Chili (1997), le Costa Rica (2002), l’AELE (2009), le Pérou (2009), la Colombie (2011), la Jordanie (2012), le Panama (2013), le Honduras et la Corée du Sud (2014). La négociation avec l’Union européenne de l’Accord économique et commercial global s’est achevée en septembre 2014. Des négociations sont en cours avec l’Inde et plusieurs autres pays.
Le Canada présente deux particularités :
- il est immensément riche en matières premières (hydrocarbures, minerais, produits agricoles). Le Canada détient ainsi les troisièmes réserves mondiales de pétrole, en est le 6ème producteur. C’est le premier pays exportateur d’uranium. Ces matières premières représentent une part croissante des exportations du Canada ;
- il est voisin de la première économie mondiale, les États-Unis, proximité encore renforcée par l’ALENA. Les trois quarts des exportations canadiennes sont destinées au marché américain. Les États-Unis détiennent plus de la moitié du stock d’investissements directs étrangers au Canada.
Le Canada possède plusieurs filières industrielles d’excellence. C’est en premier lieu le cas de l’aérospatiale (Bombardier), mais aussi des télécoms (Bell Canada, Blackberry, Rogers, Aastra), de l’informatique (ATI), de l’automobile (Magna), des bois et papiers (Résolu, Cascades), des biotechnologies, etc. Cependant, le manque de compétitivité, complété de problèmes spécifiques, a mis en difficulté des entreprises comme Blackberry et Bombardier.
Dans les années 1990, l’économie canadienne a renoué avec une croissance soutenue, un taux de chômage et une inflation maîtrisés. Les finances publiques fédérales avaient alors été assainies à la suite d’une décennie d’efforts budgétaires, accompagnés d’une profonde réforme de l’administration fédérale.
Sur la période 1998 – 2008, le Canada a enregistré les meilleurs résultats du G7 avec une croissance moyenne de 3,3%. Depuis 2008, le Canada a plutôt bien résisté à la crise. Un programme de stimulus de 40 milliards de CAD a été associé à des mesures d’austérité maintenant le déficit sous contrôle. Le Canada connait toutefois une réduction de sa croissance (en récession au premier semestre 2015, avec -0,1% de croissance au 2e trimestre 2015, après une contraction de 0,2% au 1er trimestre, elle repart à 2,3% au troisième trimestre) en raison du faible cours de vente de ses hydrocarbures. Son taux de chômage a baissé s’établissant à 7,0 % en octobre 2015. Le budget fédéral est structurellement excédentaire pour l’exercice budgétaire 2015-2016 (+ 1,4 Mds CAD), alors que les provinces, dont les budgets sont absorbés à 80% par l’éducation et la santé, se plaignent du déséquilibre fiscal au profit d’Ottawa. Cette bonne santé économique, qui se traduit effectivement par des finances publiques très saines, au niveau fédéral du moins (certaines provinces sont dans des situations sensiblement moins favorables : provinces maritimes, Québec et Ontario), cache de réelles disparités régionales et un basculement vers l’Ouest : l’industrie manufacturière et diversifiée du Québec et de l’Ontario continue à souffrir d’un manque de compétitivité, par rapport aux États-Unis notamment, y compris dans les technologies avancées (cf. la déconfiture de Blackberry), les provinces de l’Atlantique (sauf Terre-Neuve&Labrador, dopée par le pétrole) restent les parents pauvres de l’économie canadienne, tandis que les provinces de l’Ouest riches en ressources naturelles, profitent de la reprimarisation de l’économie (qui valorise le dollar canadien, aux dépens des industries laurentiennes).
Côté emploi : Pour autant, le Canada n’a rien d’un paradis ouaté. Pas question d’y débarquer la fleur au fusil et le diplôme de gestion en bandoulière. Vous ne ferez pas d’étincelles dès la première semaine ! Pour réussir, il faut vous familiariser avec le marché… Le Canada, avec la sortie du baby-boomers du marché du travail, mise sur une hausse marquée de l’immigration pour satisfaire les exigences en main d’œuvre d’une économie. Côté « gens d’affaires » – Les gouvernements, au niveau fédéral et des provinces, encouragent les investissements essentiellement dans les zones touchées par un chômage important ou lorsque le développement économique est lent.
Aide et zones attractives
Mesures législatives pour encourager…les IDE
Les incitations prennent la forme d’incitations fiscales, taux d’imposition dégressif, de prêts garantis, d’aides accordées pour la Recherche et le Développement. Il faut alors s’adresser à chaque province pour connaître les aides qu’elles accordent. Le Canada est composé de 12 provinces et territoires : Terre Neuve, Île-du-Prince-Edouard, Nouvelle-Ecosse, Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique, Territoires du Nord-Ouest et Yukon.
Flux IDE
Flux & IDE en milliards $
2002: 22,05
2003: 7,20
2004: -0,71
2005: 25,90
2006: 60,29
2007: 119,94
2008: 62,16
2009: 23,80
2010: 28,59
2011: 40,13
2012: 43,08
2013: 67,58
Repères Économiques
Croissance du PIB 2007 :
La croissance est restée dynamique en 2005 avec un taux de croissance équivalent à celui de 2004 à 2,9%. Le FMI prévoit une croissance de 3,1% en 2006. L’économie canadienne repose sur de bons fondamentaux : en 2005, le taux de chômage représentait 6,7% de la population active et l’inflation était contenue à 2,3%. Par ailleurs, les investissements et la consommation sont restés importants (+7,8% et +4% en 2005). Le niveau de vie des canadiens est l’un des plus élevés au monde.
Principaux indicateurs économiques :
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PIB nominal (2014) : 1 887 Mds USD (1 671 Mds € – parité euro dollar septembre 2015)
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PIB nominal par habitant (2014) : 50 271,1 USD (44 520 € – parité euro dollar septembre 2015)
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Taux de croissance 2014 : 2,5% (prévision 2015 : 1,1%)
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Taux de chômage (octobre 2015) : 7,0%
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Taux d’inflation (septembre 2015) : 1,0%
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Solde budgétaire (budget 2015-2016) : + 1,4 Mds CAD
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Balance commerciale (2014) : + 13,4 Mds CAD
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Principaux clients (2014) : États-Unis (76,8%), Chine (3,7%), Royaume-Uni (2,9%), Japon (2,0%)
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Principaux fournisseurs (2014) : États-Unis (54,3%), Chine (11,5%), Mexique (5,6%), Allemagne (3,1%)
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Principaux produits d’exportation (2014) : produits énergétiques (25%), biens et matériels industriels (16,1%), véhicules et pièces (13,6%), biens de consommation (10,8%)
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Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
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Agriculture: 2%
-
Industrie: 27%
-
Services: 70%
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- Principales ressources: Bois, Pétrole, Gaz, Mines, Poissons, Fourrures, Agriculture, Services et Tourisme.
- Risque pays (Coface): 1/6
- Notations BM: 16 /175
PIB en milliards $
2002: 752
2003: 887
2004: 1 018
2005: 1 164
2006: 1 310
2007: 1 457
2008: 1 542
2009: 1 370
2010: 1 614
2011: 1 778
2012: 1 821
2013: 1 826
Taux de chômage %
2002: 7,7%
2003: 7,6%
2004: 7,2%
2005: 6,7%
2006: 6,3%
2007: 6,0%
2008: 6,1%
2009: 8,3%
2010: 8,0%
2011: 7,4%
2012: 7,2%
2013: 7,1%
PIB & Taux de croissance %
2002: 2,8%
2003: 1,9%
2004: 3,1%
2005: 3,2%
2006: 2,6%
2007: 2,0%
2008: 1,2%
2010: 3,4%
2011: 2,5%
2012: 1,7%
2013: 2,0%