L’artisanat au Brésil est riche et varié. Dans la région Nord il est produit par les Indiens et par les populations vivant dans les îles plutôt isolées au bord des rivières. Paniers en osier, bijoux et autres objets utilisant des matières premières venues de la forêt sont très courants. La traditionnelle céramique marajoara
produite par les Indiens de l’île de Marajo, dans la région de Belém, est aussi très répandue.
Dans le Nordeste, en plus des gris-gris, poupées et figurines folkloriques, les nappes et vêtements en dentelle tissés manuellement sont très appréciés par les Brésiliens.
Dans le Centre-Ouest on observera les bijoux naturels et les fleurs séchées du cerrado.
Plus au sud on retrouve un artisanat décoratif fait en tissus variés, influencé par les immigrants européens.
Les bonnes idées shopping:
– Des hamacs en beau coton crayeux.
– Des dentelles, réalisées devant vous dans le Nordeste.
– Des pierres semi-précieuses et précieuses : améthystes, aigues-marines, diamants, tourmalines, émeraudes, saphirs, opales, turquoises, cristaux…
-Un berimbau : instrument typiquement africain en forme d’arc que l’on frappe avec une baguette. Il ne faut pas qu’il ait l’air d’avoir été fabriqué spécialement pour les touristes ! Ceux utilisés par les capoeiristes ont des couleurs sobres et mates. Certains, plutôt volumineux, ne sont pas faciles à transporter.
– Des carrancas : amulettes de bois – sortes de mini-totems répulsifs – destinées à éloigner le percepteur ou la police des moeurs. Ce genre d’amulettes ornait la proue des bateaux sur le São Francisco. Elles les préservaient des démons aquatiques en mugissant lorsqu’ils apparaissaient.
– Un saci-pererê : il figure un petit Noir unijambiste, au chapeau rouge et fumant la pipe. Au XIXe siècle, c’était un gnome farceur, disparaissant avec le vent dans la forêt et signalant sa présence par des coups de sifflet. Si on parvenait à lui prendre son chapeau rouge, il devait vous accorder un voeu.
– Les fitinhas do Senhor do Bonfim ou de Nossa Senhora de Nazaré : petits bracelets en tissu, qu’on enroule autour du poignet avec trois noeuds, porte-bonheur vendus partout, et qui se cassent d’eux-mêmes, autorisant un voeu.
– De la cachaça, l’eau-de-vie brésilienne.
– Des disques