Atouts stratégiques
Attraits
Le Président Morales a fait le choix dès 2006 du nationalisme : étatisation des hydrocarbures et du secteur de l’électricité, retrait en 2007 du Centre International pour le Règlement des Différends relatifs aux Investissements (CIRDI), renégociation des accords bilatéraux de protection des investissements. Cette dynamique n’a pas favorisé la confiance des investisseurs.
Il demeure que, les indicateurs macro-économiques sont satisfaisants et la gestion du pays a reçu les encouragements du FMI, avec comme en 2012, 2013 et 2014 un taux de croissance dépassant les 5% et un des plus forts de la région. Le pays détient les 2e réserves de gaz du sous-continent, derrière le Venezuela, les premières réserves de lithium du monde (35%), d’importantes ressources minières (fer, cuivre, étain…). La Bolivie profite depuis plusieurs années du cours favorable des matières premières. Le solde budgétaire est positif, les réserves de change sont importantes (15 Mds USD en 2014 soit près de la moitié du PIB). La faible intégration du pays sur les marchés financiers internationaux l’a protégé de la crise de 2008, même s’il a subi l’onde de choc qui a suivi (chute des cours des matières premières, diminution des transferts des émigrés – 800 000 pour la seule Argentine -, réduction de l’aide financière accordée par le Venezuela, etc.).
En outre, la dette externe du pays est relativement faible (11,5 Mds USD en 2014, soit moins près de 35% du PIB). Les agences de notation ont donc relevé la note de risque de la Bolivie en mai 2012 et 2014 (Fitch), laquelle est passée à BB, correspondant à une économie stable et non vulnérable à court terme, sur laquelle pèsent néanmoins des incertitudes quant au climat des affaires et à la compétitivité de l’économie. En novembre 2012, la Bolivie a émis un emprunt international de 500 MUSD, suivi d’un second de 500 MUSD en 2013, ce qu’elle n’avait pas fait depuis de longues années. Cette opération a été un succès (couvert plus de huit fois).
En dépit de ces indicateurs favorables et de l’apparition d’une classe moyenne, la Bolivie, avec un PIB par habitant de 3.095 USD en 2014, demeure l’un des pays les plus pauvres de la région : 1/5e de la population vit encore dans l’extrême pauvreté, malgré des avancées notables dues à la politique de redistribution mise en place par le président Morales (aides en faveur de la scolarisation, des personnes âgées, des femmes enceintes, etc.). Ses principaux handicaps sont structurels (l’économie informelle représente 50% du PIB et 84% de l’emploi).
Aides et zones franches
Mesures législatives pour encourager…les IDE
En cours de saisie.
Flux & IDE en milliards $
Repères Economiques
Croissance du PIB 2015: En cours de saisie.
Principaux indicateurs économiques
- PIB : 31 Mds USD
- PIB/hab. : 3.095 USD
- Taux de croissance (2014) : 5,2 % et une prévision de +4,6% pour 2015 (FMI)
- Taux de pauvreté (2014) : 43 % (< 4 USD par jour, Banque mondiale)
- Taux d’extrême pauvreté (2014) : 21 %
- Taux d’inflation (2014) : 5,1 %
- Taux de chômage (2014) : 2,6%
- Dette publique : 11,25 Mds USD (36% du PIB) source BM
- Exportations : 12,05 Mds USD
- Importations : 9,27 Mds USD
- Principaux clients : Brésil (31%), Argentine (17%), États-Unis (15%), Pérou (5%)
- Principaux fournisseurs : Brésil (18%), Argentine (13%), Chine (13%), États-Unis (11%)