Jusqu’à l’arrivée des Espagnols, l’Argentine précolombienne est peuplée de communautés indiennes sédentaires comme les Diaguita et de chasseurs nomades.
1580 : Fondation de Buenos Aires.
1776 : La région est intégrée à la vice-royauté du Rio de la Plata, avec Buenos Aires comme capitale.
1810 : Déposition du vice-roi.
1816 : Le congrès de Tucumán déclare l’indépendance de l’Argentine.
1820-1827 : Opposition entre les fédéralistes provinciaux (caudillos) et les centralistes de Buenos Aires.
1835-1845 : Dictature du caudillo fédéraliste Juan Manuel de Rosas.
1853 : Instauration d’une Constitution fédérale et libérale.
1862 : Achèvement de l’unité du pays.
1862-1880 : Période de développement économique fondé sur l’élevage.
1865-1870 : Guerre de la Triple Alliance contre le Paraguay.
1874-1879 : Guerres indiennes dans la Pampa et en Patagonie.
1880-1930 : L’arrivée massive d’immigrants européens et de capitaux étrangers génère un formidable essor économique, mais l’Argentine reste très vulnérable aux aléas des marchés mondiaux. Les classes moyennes commencent à s’affirmer face aux gros propriétaires terriens et aux exportateurs qui détiennent le pouvoir politique.
La crise de 1929 entraîne la mise en place de régimes militaires conservateurs.
1943 : Déposition du président Juan Castillo par une junte nationaliste à laquelle participe le colonel Juan Perón.
1946-1955 : Devenu président de la République, Perón mène une politique populiste avec le soutien de sa femme, la charismatique Eva.
1955 : Perón est écarté par un coup d’État militaire. L’Argentine traverse alors une longue crise politique.
1973 : Perón revient à la tête de l’État mais décède peu après. Sa seconde femme, Isabelle, prend sa succession.
1976 : La dictature militaire du général Videla instaure une période de terreur et de répression sanglante.
1982 : La défaite de l’Argentine dans la guerre des Malouin qui privatise l’industrie et ouvre la porte aux capitaux étrangers. Il parvient ainsi à réduire l’inflation galopante. « Pardon présidentiel » pour les militaires responsables de la dictature des années 70.
1995 : Réélection de Carlos Menem.es chasse les militaires du pouvoir.
1983 : Le radical Raúl Alfonsin est élu président de la République.
1989 : Election à la présidence du péroniste Carlos Menem
1999 : Le radical Fernando de la Rúa, ancien maire de Buenos Aires, est élu président. Il dirige l’Alliance, une coalition de centre gauche. Le pays entre dans la récession.
2000 : Crise politique suite à une affaire de corruption.
2001 : Très endettée, l’Argentine est au bord de la faillite financière. Victoire des péronistes, principal mouvement d’opposition, lors des élections parlementaires en octobre. Dévaluation de plus de 100% du peso, explosion du chomage, paupérisation de la population, l’Argentine semble s’enfoncer un peu plus chaque jour dans la récession. La crise éclate en novembre. L’état de siège est imposé. Les manifestations dans la capitale, brutalement réprimées par la police, entraînent la démission de Fernando de la Rua. Il est remplacé par Rodriguez Saa qui démissionne à son tour le 31 décembre.L’Argentine s’enfonce dans la récession économique.
2003 : Le 25 mai, Nestor Kirchner (Parti justicialiste, PJ) est élu président de la République.
2005 : Bien que la situation reste préoccupante en Argentine, le pays retrouve un niveau d’activité économique comparable à celui de 1998.
2006 : Le 1er février, l’accord Brésil / Argentine est signé entre les deux pays pour fixer des droits de douane sur un produit compétitif du pays voisin.
2007 : Cristina Fernández de Kirchner, épouse de Nestor Kirchner, a été élue le 28 octobre 2007, dès le premier tour, avec plus de 45% des suffrages, à la Présidence de la Nation. Elle a été élue avec le slogan du « changement dans la continuité » et succède officiellement à son mari le 10 décembre.
2008 : L’Argentine semble souffrir de la crise américaine et de la chute du dollar : la forte inflation a un taux « officiel » de 8 à 9%, mais pourrait en réalité atteindre 25%. En outre, le taux de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté augmente, passant à 30,3%, c’est le premier renversement de situation depuis 2003. La présidente de la Nation doit également affronter une première crise politique avec les manifestations du campo (agriculteurs) qui manifestent, fin mars, pour protester contre une hausse des retenciones (taxes sur les exportations) prévue par le gouvernement.
2009 : La cote de popularité de Cristina Kirchner est en berne, tout comme l’économie du pays. La possession de marijuana en petite quantité est dépénalisée. L’Argentine célèbre le premier mariage homosexuel d’Amérique Latine.
2010 : L’Argentine devient le 10e pays du monde et le premier d’Amérique latine à légaliser le mariage homosexuel. Le texte de loi était soutenu par Cristina Kirchner.
2011 : Les élections du 23 octobre renouvellent le mandat de la présidente péroniste de gauche Cristina Kirchner pour quatre ans, avec le score historique de 53,93% des voix au premier tour – une première depuis la fin de la dictature militaire en 1983.
16 avril 2012: Le projet de loi de nationalisation d’YPF, première compagnie pétrolière du pays et filiale de l’espagnol Repsol, a été adopté au Sénat argentin.
Juillet 2012: Deux ans après l’annulation de l’amnistie dont bénéficiait l’ancien dictateur Rafael Videla, alors âgé de 85 ans, il est jugé coupable d’exécutions de détenus politiques, de faits d’enlèvements ou de tortures, de vols de bébés d’opposants à la dictature de 1976 à 1983.
Mars 2013: L’archevêque de Buenos Aire Jorge Mario Bergoglio est élu pape sous le nom de François.
17 mai 2013: Mort de l’ancien dictateur Videla.
Décembre 2013: Emeutes et pillages de magasins dans la ville de Cordoba, symptomatiques d’une crise toujours présente et de biens de consommation toujours plus chers à cause de l’inflation galopante. Ces pillages font tache d’huile dans tout le pays.
Janvier 2014: Levée de la restriction de l’achat du dollar, en fonction des revenus déclarés au fisc, pour enrayer l’achat de devises étrangères sur le marché noir.