Les principales religions sont le christianisme (87 %), dont 2/3 à 3/4 de protestants et 1/4 à 1/3 de catholiques, l’animisme (4 %) et l’islam (1 %). Les personnes sans religion représentent environ 8 % de la population.
Un mouvement en faveur au retour des valeurs et croyances africaines, telles qu’elles existaient avant l’arrivée des Européens est présent, mais minoritaire, et est compris dans les 8 % de personnes sans religion ou autres : l’ex président Mugabe lui-même ne semble pas particulièrement encourager ce mouvement. Tout au plus, il semble rechercher, comme d’autres Zimbabwéens, un compromis, qui ressemblerait au Kimbanguisme, autrefois présent au Zaïre (aujourd’hui République Démocratique du Congo).
Une partie des Zimbabwéens furent marqués par les idées marxistes, implantées autrefois au Mozambique voisin et en Angola, qui encourageaient l’athéisme, ces deux pays étant aussi en lutte contre des Blancs (les Portugais) pour obtenir l’indépendance. Au Zimbabwe, le combat pour l’indépendance s’étala entre 1965 et 1980. Les personnes sans religion sont des noirs Shonas ou Ndébélé qui rejettent la religion des Blancs (le christianisme), ou des citoyens qui ne croient plus en un dieu ou une religion, et qui pensent que les ravages du SIDA au Zimbabwe sont une injustice. Le SIDA fait peur, et n’encourage pas le fait religieux. Le pourcentage d’agnostiques (personnes qui doutent de l’existence de Dieu) est lui aussi important. Contrairement aux autres pays africains, la religion est très discrète au Zimbabwe, et reste un choix personnel.