Ce n’est pas dans les lodges que vous découvrirez la cuisine du pays. La nourriture qu’ils servent est une cuisine internationale (très peu épicée, en général). On y trouve des buffets le midi et le soir avec une grande diversité de plats à l’européenne.
– Les viandes : pas de problème dans les lodges ou établissements de standard européen. Si vous avez des doutes, rabattez-vous plutôt sur le poulet.
– Les poissons et crustacés : un régal de simplicité et de goût, à prix modiques. Ils sont à éviter dans les lodges des parcs, où la fraîcheur n’est jamais garantie. Sur la côte orientale et à Zanzibar, en revanche, les produits de la mer sont bien frais. Les langoustes, cigales de mer et crabes sont succulents et présentés sur les cartes de nombreux restos de Zanzibar, à des prix très raisonnables. Le poulpe (pweza) n’est pas mauvais non plus.
Plus à l’intérieur des terres, vous goûterez aux perches du Nil et aux incontournables tilapias pêchés dans les eaux des grands lacs.
– Les crudités et les légumes : gare aux crudités et aux légumes non cuits. Par mesure d’hygiène, évitez-les. Préférez les légumes cuits, bouillis, grillés ou revenus à la poêle. La plupart des légumes d’Europe se retrouvent dans l’assiette des lodges et des restos : tomates, carottes, choux, haricots verts.
– Les fruits : oranges, ananas, mangues, papayes, bananes… Ils sont délicieux et ne coûtent pas cher.
– Le fromage : il existe une sorte de « cheddar » tanzanien, à pâte cuite, produit dans les grandes fermes. Mais il est sans grande saveur.
– Le plat le plus courant en Tanzanie et en Afrique de l’Est est l‘ugali, sorte de polenta à base de maïs cuit ou de manioc. Pris seul, ça n’a pas vraiment de goût. C’est pourquoi il est généralement accompagné d’un ragoût, composé de morceaux de viande mijotés dans une sauce aux oignons et à la tomate, et de légumes hachés.
– Il y a aussi le riz pilau (riz épicé), bien plus relevé, et le riz byriani (plat de riz style indien).
Difficile de trouver la cuisine tanzanienne époustouflante. Elle mérite pourtant d’être testée dans les restaurants qui font un effort pour travailler les produits locaux. Si vous êtes en compagnie de Tanzaniens grands amateurs de boulettes et beignets à la viande ou aux légumes, goûtez aux sambusas et autres mishikakis.
Plusieurs petits restos indiens dans les villes (Arusha, Moshi, Dar es-Salaam), et dans les îles. On peut se nourrir pour trois fois rien avec quelques samosas (ou sambusas ; aux légumes plutôt qu’à la viande), et un peu de riz masala (mélangé avec une sauce épicée). En général, c’est bon et pratique pour manger sur le pouce à midi.
La plupart des petits snacks de rue ou des cafétérias bon marché sont en fait tenus par des Indiens.
Boissons
Demandez toujours une boisson fraîche, et non glacée (difficile à digérer sous la chaleur). Dites « bila barafu » : sans glaçon. Buvez frais, mais pas froid.
– L’eau : ne jamais boire l’eau du robinet. Éviter aussi les glaçons (faits avec de l’eau ordinaire) dans les verres, qui véhiculent des bactéries. La meilleure solution est de boire de l’eau minérale vendue dans des bouteilles capsulées. On en trouve plusieurs marques en Tanzanie, comme la Kilimandjaro.
– Le thé et le café : le thé local, très corsé, est toujours servi avec du lait bouilli et déjà sucré. Si vous le voulez nature, demandez un chai kavu. Le café, produit localement lui aussi, connaît le même traitement, mais on arrive à trouver des expressos dans pas mal d’endroits.
– La bière : de bonnes bières sont en vente à peu près partout (sauf à Zanzibar, dans certains établissements tenus par des musulmans particulièrement stricts). On a le choix entre la Safari (assez forte), la Kilimandjaro et la Castle Lager (plus légère, avec moins de mousse). Dans le nord de la Tanzanie, si vous vous arrêtez pour boire ou manger dans un petit établissement local, n’hésitez pas à demander de la bière à la banane. Avec un peu de chance, on vous en trouvera quelques bouteilles préparées artisanalement.
– Les vins importés : dans la plupart des restaurants des lodges, le vin provient d’Afrique du Sud. On peut oublier le vin local.