Suite à la recrudescence des agressions du mois de juillet 2016, il est très fortement recommandé à l’ensemble de nos compatriotes de ne pas utiliser des taxis non-officiels et de ne pas répondre favorablement aux sollicitations dont ils peuvent faire l’objet par des inconnus pendant leur séjour.
Les attaques pour vol contre des passants, et en particulier des étrangers, sont de plus en plus fréquentes, y compris dans les quartiers résidentiels et touristiques.
D’une façon générale, il est recommandé de :
- ne pas se promener dans les endroits isolés et, en particulier, sur les plages de Dar-Es-Salaam et de ses environs ;
- ne pas porter de manière ostentatoire argent et objets de valeur ;
- éviter de prendre des taxis non-officiels surtout s’ils sont « bon marché » ;
- éviter de circuler à pied la nuit dans les villes et en particulier à Dar-Es-Salaam, Zanzibar et Arusha ;
- circuler en voiture avec les portières et vitres fermées ;
- éviter de conduire de nuit entre les villes principales ;
- ne jamais laisser ses effets personnels sans surveillance sur la plage.
Plusieurs dizaines de milliers de réfugiés burundais se sont installés en Tanzanie le long de la frontière depuis le mois de juin dernier, particulièrement dans la région de Kigoma (camp de Nyarugusu). Cette région frontalière avec le Burundi est par conséquent formellement déconseillée en raison du risque d’instabilité actuelle.
La présence potentielle de groupes armés ou de trafiquants s’ajoute à la situation générale d’insécurité dans les régions suivantes : la région de Kagera, frontalière avec le Rwanda ; la région de Kigoma (à l’exception de la ville de Kigoma elle-même, des parcs nationaux de Gombe et de Mahale) ; la bande frontalière avec la RDC le long du lac Tanganyika.
Il est donc déconseillé de se rendre dans cette partie du territoire sauf raison impérative.
Des sources crédibles font régulièrement état d’une menace terroriste en Afrique de l’Est.
Nous recommandons à nos ressortissants en Tanzanie une vigilance constante et, aux voyageurs, de faire preuve de la plus grande prudence, notamment dans les lieux fréquentés par les étrangers (hôtels, bars, restaurants, discothèques, centres commerciaux, lieux de culte…) sur l’ensemble du territoire tanzanien (sur le continent et l’archipel de Zanzibar cf. infra).
Le risque de piraterie maritime a largement reculé depuis 2012 le long des côtes tanzaniennes. Ces actions étaient le fait de pirates majoritairement venus des côtes somaliennes, qui cherchaient à étendre leur activité au sud vers le canal du Mozambique et à l’ouest vers la Zone Économique Exclusive des Seychelles.
Il reste formellement déconseillé de naviguer le long des côtes somaliennes et il est recommandé d’observer la plus grande prudence dans tout le nord-ouest de l’océan Indien, au large de la Corne de l’Afrique, dans le détroit de Bab el Mandeb, dans le Golfe d’Aden et vers le Sud le long des côtes du Kenya.
Le risque sismique existe. La dernière secousse significative remonte à 2007 dans la région d’Arusha.
- Au nord du pays (régions d’Arusha et du Kilimandjaro), il est conseillé de suivre à la lettre les consignes données par les opérateurs touristiques.
L’insécurité routière est particulièrement forte. Une vigilance renforcée s’impose sur l’axe routier Arusha-Nairobi et la circulation de nuit y est fortement déconseillée. Au plan national, près de 4000 morts ont été recensés sur les routes en 2014.
L’ascension des monts Meru (4556 m) et Kilimanjaro (5895 m) nécessite une préparation physique et médicale adaptée (des décès sont dénombrés chaque année). Il est impératif de s’y rendre accompagné de guides provenant d’agences de voyages sérieuses. Il n’y a pas de moyens d’évacuation rapide (type hélicoptère) en cas de malaises graves dus à l’altitude, ni d’assistance médicale sur place.
Les camps et lodges (hôtels) situés dans les parcs nationaux sont gardés, mais ne mettent pas toujours les visiteurs en garde contre les animaux sauvages qui peuvent pénétrer dans leurs enceintes. Il est formellement interdit de s’y déplacer seul, a fortiori la nuit à pied, et de laisser les enfants sans surveillance.