Atouts stratégiques
PIB (2015) : 70,03milliards $ (Coface)
PIB par habitant (2015) : 1781 $
Taux de croissance réel (2015) : + 3,8 % (Coface)
Taux d’inflation (2015) : +34 % (Coface)
Solde budgétaire (2015) : -1,4 % du PIB (Coface)
Dette publique (2015) : 102,9 % du PIB Coface)
Solde courant (2015) : -6,3 % du PIB Coface)
Principaux clients (2013) : Chine (57%), Emirats arabes unis (15%), Arabie Saoudite (6%).
Principaux fournisseurs (2013) : Chine (19 %), Inde (9,1%), Egypte (7,5%).
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2013) :
- agriculture : 31 %
- industrie : 21 %
- services : 48 %
L’accélération de l’exploitation des ressources pétrolières depuis 2004 (près de 500 000 barils/j. avant l’indépendance du Soudan du Sud, soit 92% des recettes d’exportation) a permis au Soudan de connaître une croissance proche de 10% par an et une amélioration de ses fondamentaux économiques (stabilité monétaire, inflation ramenée à 8 %, équilibre de la balance commerciale). Les relations privilégiées avec l’Asie (Chine, Malaisie, Inde) et le monde arabe, notamment dans le domaine pétrolier, ont permis au Soudan de limiter l’impact des sanctions commerciales appliquées par les Etats-Unis depuis 1997.
Le pays subit toutefois depuis octobre 2010 une crise économique majeure caractérisée par une forte inflation et l’épuisement des réserves en devises, en raison de la perte des trois quarts des importants revenus pétroliers tirés du Sud.
Le Soudan compte diversifier son économie pour sortir d’une dépendance jugée trop grande à l’égard du pétrole, en particulier en développant l’exploitation d’or, le secteur agricole et l’élevage.
Le poids de la dette du Soudan reste considérable : la dette publique extérieure soudanaise s’élève à 47 Md$ en 2014, formée à 85 % d’arriérés. Elle est détenue par les organisations multilatérales (15 %, dont 1,6 Md$ d’arriérés à l’égard du FMI), les pays du Club de Paris (31 %), les pays non membres du Club de Paris (environ 35 % principalement Koweït, Arabie Saoudite, Chine, Inde) et des créanciers commerciaux (16 %). La dette envers la France est d’environ 4,2 milliards d’euros. Avant de pouvoir envisager la mise en place d’une initiative « pays pauvre très endetté », le Soudan devra d’abord régler ses arriérés vis-à-vis des créanciers multilatéraux, puis conclure un accord avec le FMI.