Avant le départ
Durée de vol : Il faut compter environ 8h de vol entre l’Europe et la capitale Mogadiscio.
En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques
Durée de vol : Il faut compter environ 8h de vol entre l’Europe et la capitale Mogadiscio.
En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques
Visa : L’obtention d’un visa est nécessaire afin d’entrer sur le territoire somalien. Celui-ci peut être obtenu auprès de l’ambassade de Somalie à Nairobi.
Vaccin : Les autorités locales n’exigent aucune vaccination pour se rendre en Somalie.
Conduite : La conduite se fait à droite.
Même si le permis national est toléré, le permis international est préférable pour pouvoir circuler dans le pays.
Les cigarettes et les boissons alcoolisées sont sujettes à des limitations à l’importation, à savoir 400 cigarettes ou 40 cigares ou encore 400 grammes de tabac et 1 bouteille d’alcool.
Le parfum en quantité suffisante pour une utilisation personnelle est accepté.
Il convient cependant de se renseigner avant le départ.
Monnaie : Shilling somalien
Taux de change au 29/01/2016 :
1,00 SOS = 0,00148380 EUR= 0,00161975 USD
1 EUR = 673,945 SOS
1 USD = 617,379 SOS
Pourboires : Le service n’est pas toujours compris dans les hôtels ainsi que dans les restaurants. Il est donc d’usage de laisser un pourboire de 10% du montant total de l’addition si le service est satisfaisant.
Électricité : 220 volts. A Merca, un adaptateur de 110/220 volts est nécessaire.
Numeros d’urgence :
Police : 888
Ambulance : 999
Pompier : 555
Le petit-déjeuner est un repas important pour les Somaliens qui, souvent, commencent la journée en absorbant une sorte de thé et une galette de pain (canjeero) similaire à l’injera éthiopienne, mais plus petite et plus mince.
Le canjeero est consommé de différentes manières, parfois cassé en petits morceaux avec ajout de ghî (subag) et de sucre. Pour les enfants, il est mélangé avec du thé et de l’huile de sésame (macsaaro) jusqu’à consistance pâteuse. Il peut être accompagné de foie (de bœuf), de viande de chèvre, de dés de bœuf cuits dans un fond de soupe ou de viande séchée de chèvre ou de chameau, bouillie dans du beurre clarifié. La polenta, avec du beurre et du sucre, est populaire à Mogadiscio. Dans le nord, le pain (rooti) a la préférence. En Somalie, une version plus sucrée et plus grasse de canjeero appelée malawax constitue un aliment de base des repas à la maison.
Le repas de midi consiste souvent en un plat principal élaboré de riz épicé avec cumin , cardamome, clou de girofle et sauge.
Dans le sud, une potée de riz, légumes, et parfois de viande, appelée Iskudhexkaris, est courante. Outre les nombreuses sortes de ragoût (maraq), on sert du riz accompagné de viande. À Mogadiscio, le steak et les poissons sont fort appréciés.
La semoule de maïs est populaire. Contrairement aux Kénians qui consomment l’ugali, les Somaliens utilisent la semoule de maïs en purée avec du lait frais, du beurre et du sucre, ou avec un ragoût.
Une variation du chapati indien est le sabaayad. Comme le riz, il est servi accompagné de ragoût et de viande. Le sabaayad somalien est souvent un peu doux, et il est cuit dans un peu d’huile.
Les pâtes (baasto) sont populaires et souvent servies avec un ragoût de plus lourd que la sauce pour pâtes italiennes, ou avec une banane.
Les boissons les plus populaires sont le balbeelmo (pamplemousse), le raqey (tamarin) et l’isbarmuunto (limonade). À Mogadiscio, le cambe (mangue), le seytuun (goyave) et le LAAS (lassi) sont aussi très populaires alors qu’en Hargeisa, dans le nord, les boissons préférées sont le fiimto (une limonade) et le tufaax (pomme).
Le Cambuulo, un mets favori, est fait de haricots bien cuits mélangés avec du beurre et du sucre. Les fèves peuvent cuire jusqu’à cinq heures d’affilée lorsqu’elles sont laissées sur la cuisinière à basse température.
En 1988, le journal somalien Xiddigta Oktoober a mené une enquête dans laquelle il a constaté que les résidents de Mogadiscio préfèrent le cambuulo pour leur repas principal. Ce fut une découverte surprenante puisque le mets est considéré comme de « basse classe » en raison des flatulences induites par les sucres naturels présents dans les haricots.
Il convient de toujours demander l’autorisation aux personnes que vous souhaitez photographier.
La population est très hospitalière. Une grande majorité de sa population est musulmane, il faut donc respecter les croyances et coutumes du pays. Aussi, les robes décolletées et très courtes sont fortement déconseillées
Mode de vie
La Somalie est l’un des États d’Afrique les plus homogènes du point de vue de la population. Celle-ci est constituée essentiellement de Somalis (98%) et d’une minorité bantoue (2%).
Les Somali partagent la même langue, la même religion et la même culture, tout en étant regroupés en six clans : les Darod (33%0) au centre, les Issaq (16%) et les Dir (8%0) au nord, les Hawiye entre les deux fleuves, les Dighil et les Rahaweinen (les Sab) au centre et au sud.
Ces confédérations se subdivisent en sous-clans et en familles. Les Somalis sont essetiellement nomades et ne connaissent pas de frontières. Ainsi, les Darod qui traversent l’Ogaden éthiopien depuis des siècles la considèrent comme leur terre.
La petite minorité d’habitants parlant des langues bantoues vit dans le sud du pays.
Le pays est très pauvre, et est touché par la famine et par la guerre. Très peu de touristes osent s’y aventurer actuellement. Auparavant l´élevage du bétail était traditionnellement le secteur le plus important de production de revenus. L´agriculture produisait des cultures commerciales ou de base (le sorgho, le maïs, les haricots blancs, les graines de sésame et divers fruits). Cependant avec la guerre plusieurs agriculteurs ont perdu leur production (têtes de bétail et matériaux d´irrigation). La sécheresse a également perturbé les productions depuis plusieurs années.
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
Recommandations pour votre Santé
Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.
Pour les personnes suivant un traitement médicamenteux spécifique, vérifier avant le départ que les médicaments sont disponibles au Mexique ou bien en emporter un stock suffisant, accompagné de l’ordonnance médicale correspondante. Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Vaccinations
Maladies transmises par les moustiques
. Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).
Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
. Chikungunya – Dengue
La transmission du Chikungunya ou de la Dengue est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
La fièvre de la vallée du Rift
Des cas de fièvre de la vallée du Rift ont été signalés récemment. Cette maladie du bétail peut être transmise par contact direct avec le sang, le lait de l’animal ou par une piqûre de moustique.
Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits animaux crus, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit.
Rage
La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’homme par un chien, renard ou chauve-souris atteints du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide, et il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable.
Choléra
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer, par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).
Fièvre Typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. La prévention repose sur la vaccination qui est recommandée et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.
Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
La milice islamiste Al Shabaab, liée à Al Qaida, contrôle encore la majeure partie du Sud et du Centre de la Somalie : moitié Est des provinces de Gedo et Bas-Djouba, totalité du Moyen-Djouba, larges portions des provinces de Bay, Bakool, Bas et Moyen-Shabelle, Hiran et Galgadud. Tout ressortissant français qui tenterait de pénétrer dans les territoires sous contrôle d’Al Shabaab s’exposerait immédiatement à un risque maximum d’enlèvement ou d’assassinat.
Dans les zones et villes sous le contrôle relatif du gouvernement, des administrations et milices locales alliées et de l’AMISOM, des opérations de guérilla et de harcèlement sont lancées quotidiennement par les parties belligérantes. C’est particulièrement le cas à Mogadiscio et dans les environs, dans les régions frontalières du Kenya et de l’Ethiopie et dans les localités de Kismayo, Merka, Baidoa et Beledweyne.
Des actes de terrorisme sont commis quotidiennement par Al Shabaab dans les principales localités du sud et du centre de la Somalie, en particulier à Mogadiscio : assassinats ciblés, engins explosifs improvisés, jets de grenade, attentats à la voiture piégée, commandos suicide. On pourra citer, par exemple : double attentat à la voiture piégée le 1er janvier 2014 contre l’hôtel Jazeera à Mogadiscio (11 morts), attentat contre un restaurant à Mogadiscio le 27 décembre 2013 (11 morts), assassinat de deux médecins turcs à Mogadiscio le 18 décembre, attentat contre un poste de police à Beledweyne le 19 novembre (19 morts), attentat contre un hôtel à Mogadiscio le 8 novembre (6 morts), tentative d’enlèvement d’une ressortissante suédoise à Mogadiscio le 21 août (2 morts), commando suicide contre les Nations Unies à Mogadiscio le 19 juin 2013 (8 morts).
Le risque d’enlèvement, notamment de travailleurs humanitaires et de journalistes, est extrêmement élevé à Mogadiscio comme dans l’ensemble du Sud et du Centre de la Somalie, singulièrement dans la province du Mudug (triangle Harardhere, Galkayo, Garaad) où des gangs liés à la piraterie n’hésitent pas à s’attaquer, à terre, à tout étranger, y compris à des travailleurs humanitaires.
La situation dans la province autonome du Puntland (régions de Bari, Nugal, Nord-Mudug, Est-Sanaag, Est-Sool) reste très volatile : affrontements armés dans les régions contestées de Sool et Sanaag et dans la région de Bosasso, où des miliciens d’Al Shabaab sont actifs et où des attentats et assassinats sont fréquemment commis, criminalité liée à la piraterie et aux trafics d’êtres humains, tensions politiques. Le risque d’enlèvement est très élevé, notamment de la part de gangs liés à la piraterie.
La situation sécuritaire dans la province sécessionniste du Somaliland (régions de Awdal,Woqooyi Galbeed, Togdheer, ouest-Sanaag, ouest-Sool) est précaire, avec une présence avérée de miliciens islamistes, et sans doute de cellules terroristes. Le risque d’attentat demeure élevé, potentiellement contre des institutions « gouvernementales », y compris à Hargeysa, mais aussi contre des organisations internationales et des ressortissants étrangers. Les déplacements dans cette zone demeurent formellement déconseillés.
Il est extrêmement difficile et donc formellement déconseillé aux personnes isolées de se déplacer dans la quasi totalité du pays, où aucune garantie de sécurité ne peut être donnée et aucune protection systématique ne peut être assurée en cas de besoin. Les assassinats, enlèvements et tentatives d’enlèvement sont fréquents et peuvent être le fait d’individus prétendument en charge de missions de protection (gardes et escortes privés, partenaires locaux, chauffeurs, fixeurs, représentants des autorités, milices locales, etc.).
Les journalistes sont particulièrement visés par les actes terroristes et les assassinats. Les membres des ONG et des agences des Nations Unies opérant dans le pays se trouvent constamment en situation de risque.
Les intérêts français sont suivis par notre ambassade à Nairobi.
Conseils aux missionnaires des ONG et aux journalistes qui, malgré les risques extrêmement élevés et les mises en garde de ce site, décideraient de se rendre dans le pays :
Signalez votre présence en Somalie sur Ariane et à l’ambassade compétente à Nairobi, avant de vous rendre sur place. Pour un déplacement au Somaliland, compte tenu de la proximité géographique, signalez-vous également auprès de notre ambassade à Djibouti. Pour d’autres renseignements, prenez contact avec les services de l’ambassade de France à Nairobi.
Les actes de piraterie sont fréquents au large des côtes somaliennes, souvent à plus de 500 milles nautiques. De nombreux navires de commerce et de plaisance sont l’objet d’attaques violentes, avec prises d’otages systématiques. Les navires dont la vitesse est inférieure à 18 nœuds et dont le franc-bord est bas sur l’eau (hauteur de franc-bord inférieure à 8 mètres) représentent des proies de choix pour les pirates.
Sont particulièrement touchés le Golfe d’Aden, malgré la présence d’une importante force internationale, et toute une zone de l’océan Indien s’étendant du canal du Mozambique et des Seychelles, au sud, à Oman au nord et aux Maldives à l’est.
La navigation de plaisance est fortement déconseillée dans la zone.
Les armateurs et commandants de bâtiments doivent impérativement déclarer leurs mouvements auprès de l’opération de l’Union européenne Atalante et auprès du Contrôle Naval Volontaire français en océan Indien.
En cas de présence dans la zone, il est recommandé de se signaler impérativement au MSCHOA (The Maritime Security Centre – Horn of Africa, contrôle naval volontaire mis en place dans le cadre de l’Opération Atalante) et à la cellule de permanence de l’autorité française sur cette zone maritime (Alindien : +971 265 74 122).
Le coût de la vie s´est envolé. La dévaluation de la monnaie est accompagnée d´une hyperinflation et de l´augmentation du prix des aliments. Il y a des problèmes d’électricité et d’eau. Les combats continuent malgré tout dans le centre du pays. Mogadiscio la capitale est en ruines et les habitants ne peuvent plus compter sur aucun service public et vivent avec la peur constante d’une balle perdue.
La guerre a généré une flambée des prix qui s’ajoute aux difficultés de la vie quotidienne. Le prix du riz a beaucoup augmenté en un an.
Le grand marché de Bakara qui était un îlot central de l’économie, est fermé et est devenue le théâtre de violents affronts.
La plus grande prudence est de rigueur lors des déplacements, étant donné la faible extension et le mauvais état du réseau routier.
Minibus et taxis : Souvent collectifs, ils sillonnent la ville de Mogadiscio entre 7h et 14h, du samedi au jeudi. En dehors de ces horaires, le service est limité.
Avion : Il y a 6 aéroports en Somalie. Les principales villes de Somalie sont reliées par voies aériennes avec la compagnie Somalie Airlines.
Bus : Ils relient les principaux centres urbains (notamment dans le sud du pays).
Train : Il n’existe pas de voie de chemin de fer pour le moment dans le pays.
Bateau : De nombreux transports se font par bateaux le long de la côtes, mais il n’existe pas de ligne officielle et la piraterie est importante.
Voiture : Il est possible de louer une voiture dans la capitale.
Selon l’organisation des Nations unies pour l’éducation, en 2011 30% des enfants en âge d’être scolarisés avaient accès à une école en Somalie (moins de 25% pour les filles).
La Somalie a intégré le Partenariat mondial pour l’éducation en 2012 en tant qu’état fédéral. Au cours des 20 ans de guerre civile, plus de 75 % des écoles publiques de Somalie du Sud et du Centre ont été détruites ou fermées.
Ce partenariat a pour but de mettre en place jusqu’en 2016, un plan d’action visant à améliorer l’éducation. Ainsi l’éducation de base sera rétablie, des institutions seront créées, développer le programme éducatif sur le développement économique.
En cours de saisie