Fondé au départ sur des « piliers » rémunérateurs et d’intelligents réinvestissements (sucre, tourisme, textile, services financiers) l’économie mauricienne est aujourd’hui très diversifiée. Elle a passé le cap de l’extinction (en 2009) du « protocole Sucre » avec l’Union européenne, sur lequel s’était fondé son développement à partir des années 70.
Lors de la campagne électorale de décembre 2014, les nouveaux dirigeants mauriciens ont promis au pays un « deuxième miracle économique » après celui des années 80. L’objectif est de faire figurer Maurice parmi les « pays à revenus élevés » en 2020 (15 000 $/hab/an contre 9 630 aujourd’hui), ce qui supposerait une croissance de 5 % par an dans les années à venir. Le succès de cette politique dépendra en grande partie des décisions d’investissement du secteur privé, alors que des grands groupes mauriciens sont à la recherche de croissance en Afrique continentale, le marché mauricien étant devenu trop étroit pour assurer leur diversification et leur développement.
Le pays bénéficie d’un bon bilan de la saison touristique 2015 (+11%). Ces résultats sont le fruit d’une stratégie déjà ancienne de diversification des marchés émetteurs (Chine, Inde) et d’un effort de communication récent sur les marchés traditionnels européens (où les touristes se détournent de destinations traditionnelles désormais touchées par le terrorisme islamiste). Les secteurs des services financiers et les TIC sont également porteurs.
L’agriculture occupe 14% de la population active et contribue pour 6% au PNB du pays. La principale culture est celle de la canne à sucre (90% des surfaces cultivées).
Le secteur de l’industrie et de l’énergie occupe 36% de la population active et contribue pour 32% au PNB du pays. Le textile constitue le secteur industriel le plus important mais souffre depuis quelques années fortement de la concurrence chinoise.
Les services occupent 50% de la population active et contribuent pour 62% du PNB.
Nombreux services offshore : banque, assurance, gestion de fonds et de biens internationaux sans oublier le secteur touristique, plus que jamais le fer le lance de l’économie mauricienne en cette fin 2007.
Les secteurs à fort potentiel sont la technologie de l’information et de la communication, les centres d’appel. Source
5 Premiers secteurs
1: Transports aériens
2: Télécoms
3: Hydrocarbures
4: Tourisme, Hôtellerie
5: Textile
10 Premières entreprises
- GML
- Ireland Blyth Ltd
- Air Mauritius Group
- Food & Allied Group
- Vivo Energy
- Groupe secota
- ENL
- BAI Co (Mtius)
- CIEL Group
- Total Group