Infrastructures
Côté plaquette publicitaire. Une infrastructure bien développée, fiable et des plus modernes ainsi que des prestations associées – un aéroport international et un port dotés d’équipements modernes, des prestations en logistique et en transport, une bonne fourniture d’électricité et un bon approvisionnement en eau, les télécommunications, les services bancaires et financiers, des installations industrielles et des bureaux de niveau international. Et dans la réalité ?
Le gouvernement compte sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et le lancement d’un « régional seafood hub » pour doper la croissance, pénalisée par ses piliers traditionnels de l’économie (sucre, textile) qui ne suffisent plus pour la maintenir à un bon niveau. Pour attirer les « nomades développeurs » l’île compte sur les infrastructures existantes, son port franc, ses commodités. Tour d’horizon.
La capacité des containers sera portée à 700 000
Port-Louis se donne les moyens de ses ambitions.
Avec deux nouveaux portiques opérationnels en janvier 2008, la capacité du terminal des conteneurs passera à 700 000 EVP (Equivalent Vingt Pieds) contre 400 000 actuellement.
La Mauritius Ports Authority a prévu une enveloppe de Rs 5 Mds pour développer le port en le dotant de nouvelles infrastructures pour supporter de nouveaux pôles de croissance, dont le seafood hub, les croisières, le bunkering et le développement d’un projet de front de mer au lieu dit Les Salines.
Le directeur de la MPA, Shekhar Suntah, souligne que l’enveloppe financière permettra de financer des projets destinés à alléger la congestion portuaire, agrandir l’entrée du parc de conteneurs pour atteindre un tirant d’eau de 16,5 mètres pour permettre l’accostage de navires de 5e génération (Rs 1,1 Md), construire un terminal pétrolier (Rs 350 M) et d’un nouveau port de pêche à Bain-des-Dames (Rs 1,3 Md).
Chemin de fer et fleuve : inexistants
Voies aériennes
Un seul aéroport à Plaisance relie les principales destinations internationales à un coût souvent attractif. Il est desservie par une quinzaine de compagnies aériennes. L’aéroport est moderne, fonctionnel, accueillant, et les formalités réduites.
Si l’approvisionnement en eau et électricité ne pose pas de problème majeur, si les coûts sont intéressants, en revanche, celui des communications téléphoniques reste élevé, et le service est aux abonnés absents ; quant à la fourniture de l’ADSL, elle reste proprement prohibitive, son coût est disproportionné vis à vis de la bande passante très médiocre, souvent à 1/5ème du contrat initial, sans compter les coupures trop fréquentes. En comparaison avec la Tunisie, les prix sont 5 fois supérieurs. Un facteur à prendre en compte pour rentabiliser une activité liée aux TIC. Très loin de la volonté politique… du discours tenu :
Infrastructure pour les activités TIC: L’Etat a investi massivement dans des infrastructures modernes destinées aux sociétés opérant dans le secteur des TIC. La construction de bâtiments intelligents pour abriter les sociétés désireuses de se lancer dans les TIC à travers l’île est un domaine qui présente des opportunités vu le potentiel de croissance de ce secteur.