Avant le départ
Durée de vol : 8 h Paris-Monrovia avec une escale à Abidjan (Côte d’Ivoire).
En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques
Durée de vol : 8 h Paris-Monrovia avec une escale à Abidjan (Côte d’Ivoire).
En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques
Visa : Le passeport, avec une durée de validité de six mois et un visa est nécessaire pour entrer au Liberia. Il est délivré par les consulats et les ambassades.
Vaccin : le vaccins contre la fièvre jaune est obligatoire.
En savoir plus : Coût de la vie (Santé)
Conduite à droite. Le permis de conduire international est obligatoire pour pouvoir circuler sur le territoire.
Limitations en douanes :
– 200 cigarettes
– 25 cigares
– 250 grammes de tabac
– 1litre de vin
– 1 litre de spiritueux
– 100 grammes de parfum
– Tout les visiteurs entrant avec des sommes de plus de 7500 USD su, doit le déclaré, vous ne pouvez pas entrer dans le pays avec plus de 10.000 USD
Interdictions: Les armes, les explosives et les munition sont interdits d’entrée sur le territoire.
Unité monétaire : Dollar libérien
Code de la monnaie : LRD
Taux de change au 26/01/2016
1,00 LRD = 0,0118120 USD = 0,0108823 EUR
1,00 USD = 84,6597 LRD
1,00 EUR = 91,8886 LRD
Pourboire : Le service n’étant pas compris dans les hôtels et restaurants, il est d’usage de laisser un pourboire de 10%.
Conduite à droite. Le permis de conduire international est obligatoire pour pouvoir circuler sur le territoire.
Indicatif téléphonique : 231
Électricité : 220/240 V. Un adaptateur est nécessaire. Le pays connaît de sérieux problèmes d’approvisionnement en électricité.
Horaires des magasins :
Les commerces sont généralement ouverts, de 8 h à 13 h et de 15 h à 18 h, du lundi au samedi.
Les banques ouvrent de 9h30 à 12h du lundi au jeudi et de 9h30 à 12h30 le vendredi.
Code internet : .lr
Moyen de paiement : Peu de commerces et d’établissements acceptent ou échangent les chèques de voyage.
L’importation et l’exportation de la monnaie locale ou des devises étrangères ne rencontrent aucune restriction quantitative.
Plusieurs spécialités à goûter :
Le ragoût fufu, ou encore avec les célèbres soupes de poivre, de chèvre, de cacahuète et de poulet, les feuilles de kassava et de pomme de terre, un ragoût à base de chou ou d’aubergines, de riz Jollof, d’haricots…
Les constantes dans la cuisine libérienne sont la noix de coco, le riz, les patates douces, la cacahuète et la citrouille. Pour le sucré, le gâteau au manioc ou à la citrouille sont les délices classiques.
Photographie : Il est interdit de photographier et filmer les abords des bâtiments officiels ou les convois de véhicules du gouvernement. Il est recommandé de recueillir préalablement l’accord des personnes concernées ou du Gouvernement.
Tout comme dans plusieurs pays voisins, l’homosexualité est illégale au Libéria. Certains couples peuvent se voir refuser l’entrée dans le pays.
Mode de vie
La culture du Libéria est un mélange des us et des coutumes des nombreuses tribus, même si les influences occidentales sont de plus en plus visibles. La danse représente un trait distinctif de chaque tribu et sont souvent liées aux croyances, aux rituels et à la religion. Ces styles divers et variés se sont maintenus durant les siècles. Les rituels liés à la récolte du riz sont consacrés aux ancêtres en forme d’offrandes.
Cependant les conditions de vie une fois sur place sont quelques fois précaires, l’ensemble du pays n’est pas équipé en électricité. Monrovia est l’une des seules au monde, sinon la seule, capitale d’un état n’ayant pas d’électricité et d’eau courante.
La tâche des autorités nouvelles, dirigées par la seule femme présidente en Afrique, est immense, et les attentes sont grandes.
Au total, vingt-deux ethnies sont présentes sur le territoire. La population est majoritairement chrétienne.
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation…) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
Les infrastructures médicales sont inexistantes à l’intérieur du pays et très limitées dans la capitale. La difficulté des conditions sanitaires est aggravée par l’absence de services de base (eau et électricité notamment).
• Recommandations pour votre santé
Consultez si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consultez éventuellement votre dentiste avant votre départ.
Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et n’emportez que les médicaments nécessaires ; ne consommez jamais des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
• Vaccinations
• Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après).
Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
Pendant votre séjour, et dans les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Chikungunya – dengue
La transmission du chikungunya ou de la dengue est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
• Ebola
Les autorités sanitaires locales et l’OMS ont annoncé en 2016 la fin de de la transmission du virus Ebola au Libéria. Une résurgence de l’épidémie est toujours envisageable. Dans ce contexte, il est fortement recommandé de suivre, y compris dans la capitale, Monrovia, les consignes de prévention et d’hygiène décrites ci-dessous :
• Fièvre de Lassa
La fièvre de Lassa sévit de manière endémique au Libéria, essentiellement dans les comtés de l’intérieur mais quelques cas ont été relevés dans la capitale, Monrovia. Depuis le début de l’épidémie, les autorités locales ont fait état de plusieurs décès.
La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale aiguë d’une durée d’une à quatre semaines. Le virus se transmet à l’homme par contact avec des aliments ou des articles ménagers contaminés par l’urine ou les excréments de rongeurs. Les symptômes de la maladie associent notamment de la fièvre, une faiblesse généralisée et une altération de l’état général. En cas de suspicion, il convient de consulter en urgence un médecin afin d’établir le diagnostic. Un traitement antiviral semble efficace s’il est administré au début de l’évolution clinique, mais aucun vaccin ne protège contre la fièvre de Lassa.
La prévention repose sur les mesures suivantes : assurer une bonne hygiène des mains, protéger les restes et les réserves de nourriture dans les maisons, ne pas manipuler et consommer de viandes de brousse (rat), éviter tout contact avec une personne suspecte ou malade atteinte par la « fièvre de Lassa », ainsi qu’avec ses liquides biologiques.
• Fièvre typhoïde
Cette maladie infectieuse est de plus en plus fréquente à Monrovia. La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs. Une consultation médicale urgente s’impose car des complications graves sont possibles. La prévention repose sur la vaccination, qui est recommandée, avant de venir au Libéria et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.
• Choléra
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer, par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence.
• Méningite à méningocoque
L’infection à méningocoque débute brutalement et peut se présenter sous la forme d’une méningite ou d’une septicémie avec dégradation de l’état de santé général. Dès suspicion il convient de consulter un médecin en urgence, car des formes mortelles sont possibles. La plus grande prudence est conseillée en cas de déplacement dans cette zone, et il convient d’éviter de s’y rendre avec de jeunes enfants. Il est donc vivement recommandé de consulter un médecin préalablement à un voyage, pour faire une évaluation sur la nécessité de vaccination.
• Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :
Recommandations générales
La situation sécuritaire dans les régions frontalières entre le Libéria et la Côte d’Ivoire demeure précaire. La plus grande prudence reste donc de mise dans les comtés du Nimba, du Grand Gedeh, de River Gee et du Maryland pour les personnes qui devraient s’y déplacer pour des raisons impératives.
Il n’est pas facile de trouver un hôtel à moins de 60 euros la nuit à Monrovia. De plus, l’électricité en continu ou l’eau chaude ne sera pas garantie même pour un hôtel des plus correct aux environs de 115 USD la nuit. Pour dîner il faut compter dans les environs de 15 USD minimum le plat et 8 USD la bière dans un bar un peu branché.
Il est possible aussi de déguster des maki california dans l’un des divers sushis bars climatisés de Mamba Point pour 40 USD le repas, bière comprise.
Pour les courses basique un gel douche coûte environ 20 USD. Pour un loyer basique d’un appartement de 2 chambre il faura compter environ 2500 USD par mois.
De manière générale, le réseau routier est de mauvaise qualité, devenant même impraticable durant la saison des pluies.
Optez de préférence pour un véhicule tout terrain, avec chauffeur si possible. Le pays ne dispose que de peu infrastructures de transport (à peine 200 km de routes goudronnées) dignes de ce nom.
Transports urbains
Voiture : Le réseau routier est en mauvais état et se détériore durant la saison des pluies, jusqu’à devenir impraticable. En raison de l’état des routes, privilégiez le véhicule tout terrain. Il est possible de louer des véhicules avec ou sans chauffeur. Cette dernière option est très fortement déconseillée.
Taxi : Moyen de transport le plus pratique pour se déplacer en ville. Veillez à bien négocier le prix de la course avant de monter à bors du véhicule.
Autres transports
Avion : Il n’existe pas de vols intérieurs au Libéria. Les uniques vols sont assurés à l’international.
Train : Liaison existante entre Buchanan et Yekepa, près de la frontière avec la Côte d’Ivoire et la Guinée.
Bateau : Liaison entre Monrovia et Harper (dans le sud). Elle est assurée plusieurs fois par semaine.
D’après l’Organisation des Nations Unies, depuis l’investiture de Mme Johnson-Sirleaf, les taux d’inscription scolaire ont connu une croissance subite au Libéria. L’UNESCO, qui, dans sa dernière étude sur les progrès vers l’objectif de parité des sexes dans l’enseignement, constate que le rapport filles/garçons dans l’enseignement primaire au Libéria est passé de 74 filles pour 100 garçons en 1999 à 94 filles pour 100 garçons en 2007. Les droits de scolarité ont été supprimés en 2006, entraînant une hausse spectaculaire de 82% des inscriptions dans le primaire en deux ans à peine. Cette évolution touche aussi les adultes. On enregistre des taux élevés d’inscription de femmes dans les programme d’alphabétisation des adultes, qui souhaite enfin prendre leur vie en main. Les dépenses réservées à ce secteur ont atteint 8,6% du budget de 2008, deuxième poste budgétaire après la santé.
Taux d’alphabétisation : 60.80 % (populationdata.net 2010)
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