Atouts stratégiques
Le Kenya est la première économie d’Afrique de l’Est.
En 2013 le Kenya est devenu un pays à revenu intermédiaire, de la tranche inférieure, avec un PIB par habitant de 1320 USD en 2014, contre 620 USD il y a dix ans.Il est depuis 2014 la quatrième économie du continent africain avec un PIB estimé à 62 Mds USD.
Le pays connait une croissance économique soutenue dans un cadre macro-économique stabilisé. Son taux de croissance s’élève à 6,2% en moyenne sur la période 2010-2013. Il devrait dépasser 6% en 2015, et atteindre près de 7% dans les années à venir.
20 % de la population appartiennent à la classe moyenne. Celle-cie contribue au maintien d’une demande intérieure soutenue. 40 % des kenyans vivent toutefois sous le seuil de pauvreté.
Le budget donne la priorité au développement des infrastructures, à la lutte contre la pauvreté et à la mise en place des réformes de structure (fiscalité et Constitution d’août 2010).
Le Kenya est devenu en 2011 le deuxième récipiendaire des investissements directs à l’étranger en Afrique Subsaharienne derrière l’Afrique du Sud, dépassant le Nigéria.
Le Kenya est l’un des principaux récipiendaires de l’aide publique au développement (3,5Mds USD pour l’année 2013). Les principaux bailleurs sont les États-Unis (820 M$), la Banque mondiale (380 M$), le Japon (270 M$), le Royaume-Uni (250 M$), l’UE (249 M$). Au titre du 11ème Fonds européen de développement, le Kenya bénéficie pour la période 2014-2020 d’un programme de 435 M€ centré sur trois secteurs : la sécurité alimentaire et la résilience, les infrastructures durables et la gouvernance et l’Etat de droit.
Flux & IDE en milliards $
2002: 0,028
2003: 0,082
2004: 0,046
2005: 0,021
2006: 0,050
2007: 0,73
2008: 0,09
2009: 0,12
2010: 0,18
2011: 0,33
2012: 0,25
2013: 0,51
Repères économiques
L’économie kenyane n’a pas connu de rupture traumatisante lors de l’accession du pays à l’indépendance. De nombreux Britanniques choisirent de rester : ils sont toujours à la tête des plus grandes exploitations du pays. Aujourd’hui, le secteur de l’agriculture occupe encore près de 80 % de la population et compte pour un quart du PIB.
Le tourisme : au début des années 1980, les modes du safari et des vacances sous les tropiques hissèrent le Kenya au premier rang du tourisme africain. Mais la mauvaise image du pays dans la presse internationale (tensions ethniques, braconnage, délinquance urbaine) et l’attentat contre l’ambassade des Etats-Unis en 1998 provoquèrent une chute spectaculaire de la fréquentation de touristes. Entre 1997 et 1999, le nombre de touristes diminua de près de la moitié. Un certain redressement est observé aujourd’hui, mais celui-ci reste timide et le Kenya doit faire face à la concurrence de nouvelles destinations touristiques comme la Tanzanie et l’Afrique du Sud.
Crise de confiance et nouvelle donne : avec les années 1990, le pays s’enlise dans le marasme mondial. Il y a bien l’agriculture qui s’est engouffrée dans une nouvelle voie prometteuse : l’horticulture est devenue la 4e source de devises étrangères.
Le multipartisme, mis en place en 1992, a donné pour un temps une crédibilité internationale au pays.
Mais les sphères politiques affrontent une importante crise de confiance : en 1997, le FMI décide de suspendre son aide financière pour protester contre la corruption du régime et entraîne, dans son sillage, les autres bailleurs de fonds. Le coup est rude pour l’économie. Entre 1999 et 2001, le Kenya a dû faire face à l’une des plus grandes sécheresses de ces dernières décennies, et la facture est lourde : aide alimentaire auprès de 3 millions de Kenyans, nombreux rationnements énergétiques en raison du déficit hydrique, etc. Avec l’arrivée au pouvoir de Kibaki, les bailleurs de fonds montrent aujourd’hui à nouveau le bout de leur nez, et le financement des bailleurs devrait se faire dans un avenir proche.
Le défi démographique : la croissance économique est devancée par une démographie galopante. La population a triplé en trente ans et le niveau de vie semble régresser inéluctablement. La précarité et l’exode rural deviennent préoccupants. Seulement 15 % de la population active possèdent un emploi fixe. Mais parallèlement, le nouveau gouvernement a mis en place, au début de l’année 2003, un programme d’éradication de l’ignorance baptisé : » Free Primary Education ». Fondé sur la gratuité de l’enseignement primaire, il a pour objectif de faire reculer l’illettrisme.
Principaux indicateurs économiques
-
PIB : 62Mds USD (2014)
-
PIB par habitant : 1320USD/habitant (2014)
-
Taux de croissance : 5.4% (2014)
-
Taux d’inflation : 6.6% (2014)
-
Taux de chômage (au sens du BIT) :
-
Déficit public : 6.2% du PIB (2012-2014)
-
Dette publique : 43.1% du PIB (2013)
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Balance commerciale : -9 Mds USD (2014)
-
Principaux clients : Ouganda 13% ; Tanzanie 8.9% ; Pays-Bas 7,1% ;
-
Principaux fournisseurs : Chine 23%% Inde 21% ; ; Emirats Arabes Unis 6%Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2013) :
- Agriculture : 29%
- Industrie : 17%
- Services : 53%
- Principales ressources : Thé, Café, Horticulture, Bois, Tourisme.
- Risque pays (Coface): 5/6
- Notations BM: 149/175
PIB en milliards $
2002: 13,15
2003: 14,90
2004: 16,09
2005: 18,73
2006: 25,82
2007: 31,96
2008: 35,90
2009: 37,02
2010: 40,00
2011: 41,95
2012: 50,33
2013: 52,24
Taux de chômage %
2002: 9,7%
2003: 9,6%
2004: 9,6%
2005: 9,5%
2006: 9,5%
2007: 9,5%
2008: 9,4%
2009: 9,4%
2010: 9,3%
2011: 9,3%
2012: 9,2%
2013: 9,2%
PIB & Taux de croissance %
2002: 0,5%
2003: 2,9%
2004: 5,1%
2005: 5,9%
2006: 6,3%
2007: 7,0%
2008: 0,2%
2009: 3,3%
2010: 8,4%
2011: 6,1%
2012: 4,5%
2013: 5,7%
Opportunités
AZFE accueille tous les investissements orientés vers l’exportation, mais a une préférence plus particulière pour les projets des secteurs suivants:
- Traitement de produits alimentaires
- Conditionnement de produits frais prêts à être mis en rayon
- Produits en bois
- Des produits à base de cuir et d’animal
- Bijoux et gemmes
- Produits pharmaceutiques et médicaments à base de plantes
- Approvisionnements médicaux
- Produits de beauté et produits personnels de soin
- Conditionnement
- Textiles
- Commerce de produits artisanaux
- Équipement de transport
- Produits électriques et électroniques
- Matériaux de construction/ameublement
- Gestion des commandes et des livraisons
- Centres d’Appel
- Services d’expertise et professionnel