Sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO : Forêts sacrées de kayas des Mijikenda (2008), Fort Jésus, Mombasa (2011), Vieille ville de Lamu (2001), Parc national/Forêt naturelle du mont Kenya (1997), Parcs nationaux du Lac Turkana (1997), Réseau des lacs du Kenya dans la vallée du Grand Rift (2011)
Sites : Biashara Street et le Musée National à Nairobi, le Bomas of Kenya (village Masaï reconstitué), les safaris photos, la faune, les réserves, les randonnées. Plus de 50 parcs naturels (le Masaï-Mara, Amboseli, le Samburu et le Tsavo). De nombreuses randonnées, etc.
Safaris : Le moyen le plus courant de découvrir la diversité de la vie sauvage du Kenya est le safari à bord d’un minibus (transportant généralement six à huit personnes). Il est également possible d’effectuer un safari seuls ou à pied, mais il vous faudra être accompagnés d’un guide armé. Excursions en avion et en montgolfière dans la Réserve nationale de Masai Mara. Des safaris à dos de chameau sont organisés dans la région de Samburu et de Turkana, entre Isiolo et le lac Turkana. Les parcs et les réserves abritent différentes espèces animales et végétales. Une liste de tour opérateurs organisant des safaris est disponible à l’Office national du tourisme du Kenya.
Randonnées pédestres : Le mont Kenya est la destination favorite des marcheurs et ses sentiers sont très fréquentés. Possibilités de randonnées au mont Elgon (à la frontière de l’Ouganda) et dans les collines de Ngong (près de Nairobi).
Sports nautiques : Les stations balnéaires longeant Coral Coast, au nord et au sud de Mombasa, proposent de belles plages de sable et des récifs coralliens. Les plus célèbres sont Malindi, Nyali, Bamburi, Shanzu, Kikambala,Kilifi et Wasini Island. Vous pourrez y pratiquer de nombreux sports nautiques: Plongée avec ou sans bouteille, voile, ski nautique, baignade et surf. La côte près de Malindi est réputée pour ses possibilités de pêche en eau douce. Excellentes possibilités de pêche à la truite en lac (notamment dans le lac Naivasha et le lac Victoria) de novembre à mars. Rafting sur l’Athi et la Galana.
Le tennis, le squash, les boules, l’équitation et le polo sont des sports très populaires. Le Kenya dispose également de bons équipements pour l’athlétisme et les coureurs kenyans obtiennent généralement les premières places dans les compétitions internationales. Les clubs sportifs acceptent les visiteurs.
Artisanat traditionnel particulièrement dans le domaine de l’orfèvrerie (attention aux arnaques toujours possibles), objets en bois sculptés, tissus ghanéens (notamment à Takoradi). A voir et à marchander sur les marchés dont surtout ceux d’Accra, Kumasi et Tamale qui sont les plus réputés du pays.
A Nairobi, rendez-vous plutôt sur les étals situés derrière la mosquée, ou au marché municipal (entrée à l’angle de Muindi Mbingu et de Market Streets). Surplombant les éventaires de fruits et légumes, vous trouverez une profusion de boutiques, proposant batiks sur coton (avec scènes de safari), kiondos (sacs fourre-tout en fibre de sisal, esthétiques et richement décorés) et une multitude d’objets en soapstone (une pierre locale couleur crème, au teint patiné). Ces derniers vont des sculptures d’animaux de toutes tailles aux vases en passant par les saladiers, les bougeoirs ou les boîtes à bijoux. Le soapstone est parfois teint en noir et ciselé. Un seul inconvénient: son poids!
Vous y trouverez aussi nombre de bibelots zoomorphes en bois ou sculptures masaïs. Attention, ne croyez pas ce que l’on vous dira: seuls ceux des galeries sont véritablement en ébène. Il s’agit plus généralement d’un bois clair de moindre valeur teinté au cirage. Les sculptures makonde en ébène, de style abstrait, sont parfois magnifiques.
Il est interdit d’exporter tous objets contenant des éléments provenant de l’ivoire des éléphants, de la corne de rhinocéros, de la tortue marine, du corail, et les peaux de reptiles en tout genre.
L’image est un cliché des guides touristiques: une girafe et des zèbres, au milieu de la savane, des gratte-ciel en arrière-plan. Flanqué d’une capitale en croissance exponentielle, le parc national de Nairobi est unique en son genre. Mais menacé.
Nairobi est l’une des villes qui croissent «le plus vite en Afrique, donc il y a une énorme pression sur le parc», avance Paula Kahumbu, directrice de l’ONG Wildlife direct.
La réserve et ses 117 km2, rappelle-t-elle, représentent 15 % de la superficie de la capitale kényane. Et les pressions sur le plus ancien parc d’Afrique de l’est, dessiné par les colons britanniques dans les années 40, viennent de toutes parts: infrastructures de transport, usines, habitations plus ou moins sauvages…
Au sud, le parc a déjà dû faire face au développement d’une vaste zone urbaine, Rongai, qui a privé la faune d’un couloir de migration naturel en direction d’autres parcs naturels comme Amboseli et le célèbre Masaï Mara. Ailleurs, il a été fragilisé par l’arrivée d’usines de ciment et de leurs nuages de poussières.
Mais aujourd’hui, une nouvelle bataille mobilise les «amis» du parc: deux grands projets d’infrastructure, une rocade et une ligne de chemin de fer, vitales pour moderniser le transport de marchandises dans la région, mais que leurs promoteurs envisagent de faire passer à travers le sanctuaire.
Les groupes de défense de l’environnement ne remettent pas en cause le développement d’infrastructures nécessaires pour désengorger la capitale de quelque quatre millions d’habitants.
Nairobi, qui se targue d’accueillir de plus en plus de sièges régionaux de multinationales et de jouer un rôle économique toujours croissant en Afrique de l’est, est paralysée par un trafic saturé de voitures et de poids lourds qui relient le port de Mombasa aux pays voisins en traversant son centre.
«Le Kenya est un pays en développement, nous avons besoin de routes, de lignes de chemin de fer, (…) de ponts», reconnaît le député Francis Nyenze. «Mais il est regrettable que la plupart des grands projets d’infrastructure au Kenya mangent des parties de parc».
La réserve, qui recèle plus de 550 espèces d’oiseaux et attire quelque 150 000 visiteurs par an, est importante «pour la population du pays, pour l’économie du pays» mais aussi pour cette bouffée d’oxygène qu’elle apporte en réduisant «la pollution» urbaine.