1455 : Des Portugais établissent des comptoirs commerciaux le long du fleuve, à partir desquels est organisée la traite des Noirs.
XVIIème siècle : Les Portugais sont supplantés par des compagnies à charte anglaises et françaises.
1816 : Les Britanniques achètent l’île de Banjul au souverain d’un royaume local et fondent la ville de Bathurst, devenue Banjul.
La Grande-Bretagne parvient à maintenir sa suprématie malgré la volonté française, notamment exprimée par le général Gallieni, de réunir en un seul territoire le Sénégal et la vallée inférieure de la Gambie.
1889 : Les frontières de la Gambie actuelle sont fixées par un accord avec la France.
1894 : La région devient protectorat britannique.
Années 1950 : Création de partis politiques.
1960 : Organisation d’élections à l’échelle nationale.
18 février 1965 : Accession de la Gambie à l’indépendance avec pour Premier ministre Sir Dawda Kaibara Jawara.
1970 : La Gambie devient une république à l’issue d’un référendum populaire et Jawara est élu président. S’appuyant sur le Parti progressiste du peuple (People’s Progressive Party, PPP), il demeura au pouvoir jusqu’en juillet 1994.
1981 : 500 personnes sont tuées dans une tentative de coup d’État, accompagnée d’émeutes à Banjul, qui provoque l’intervention du Sénégal.
L’année suivante, le Sénégal obtient la création d’une confédération de Sénégambie, que préside le président sénégalais Abdou Diouf, Jawara étant vice-président. Cette confédération n’a guère de résultats concrets, tant du point de vue économique que politique.
1989 : Effondrement de la confédération de Sénégambie.
1991 : Signature d’un traité d’amitié avec le Sénégal.
Juillet 1994 : Un groupe de jeunes officiers renverse le gouvernement de Jawara et prend le contrôle du pays. Un Conseil provisoire de gouvernement militaire (Provisional Ruling Military Council of Patriotic Forces, PRCPF), que dirige le capitaine Yahya Jameh, est mis en place.
Les pays de l’Union européenne, notamment la Grande-Bretagne, font pression sur celui-ci pour que soit restaurée la démocratie.
Après la suspension de l’aide internationale, qui représente, en 1993, le quart du revenu national gambien, le PRCPF s’engagea à organiser des élections pluralistes en 1996. L’aggravation de la situation économique pousse Jameh à avancer la date choisie pour le retour à un régime civil.
8 août 1996 : Une nouvelle Constitution est approuvée par 70 % des électeurs.
26 septembre 1996 : Yahya Jameh remporte l’élection présidentielle avec 56 % des voix contre 36 % à son adversaire Ousainou Darbo.
Cette élection, à laquelle plusieurs figures de l’opposition n’ont pas le droit de se présenter, est entachée de fraudes massives.
Janvier 1997 : Les élections législatives donnent la majorité à l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC) de Yahya Jameh, l’opposition ne remportant que dix sièges.
La stabilisation de la situation politique favorise une certaine embellie économique, marquée notamment par une reprise de l’activité touristique. Cependant, la situation demeure difficile, en raison de la suspension des programmes internationaux de coopération après le coup d’État en 1994.
18 octobre 2001 : Réélection de Yahya Jammeh
2 mai 2002 : Adoption d’une loi restrictive sur la presse
17 décembre 2004 : Assassinat du journaliste Deida Hydara
22 septembre 2006 : Victoire de Yahya Jammeh à l’élection présidentielle (3ème mandat)
26 février 2007 : Adhésion à l’Organisation de la Conférence islamique (OCI)
11 mars 2009 : Inculpation pour espionnage de l’opposant Halifa Sallah
mars 2009 : Chasse aux sorcières dans les villages
6 août 2009 : Condamnation à deux ans de prison pour six journalistes ayant critiqué le président
24 novembre 2011 : Victoire de Yahya Jammeh à l’élection présidentielle (4ème mandat)
26 août 2012 : Fin à 27 ans de moratoire sur les exécutions capitales avec l’exécution de neuf condamnés à mort
2 octobre 2013 : La Gambie annonce son retrait du Commonwealth.
30 décembre 2014 : Tentative de coup d’État fomentée par Cherno Njie et Papa Faal.
24 novembre 2015 : Interdiction de l’excision.