Avant le départ
Durée du vol : Environ 8h de vol depuis l’Europe.
En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques
Durée du vol : Environ 8h de vol depuis l’Europe.
En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques
Visa
– Votre passeport valable 6 mois après votre date de retour
– Deux photos
– Un formulaire de demande de visa
– Une attestation de votre agence de voyage indiquant durée et date de séjour
– ou une copie des billets d’avion.
– Une attestation des Assedics ou autres documents justifiant les ressources.
– Carnet de vaccination.
Pour un voyage touristique, une réservation d’hôtel prépayée ou une lettre d’hébergement du répondant en RDC légalisée à l’hôtel de ville.
Pour un voyage d’affaire vous devez joindre une lettre de mission de votre employeur indiquant les dates de séjour, la prise en charge et l’adresse du correspondant , adressée au Chancelier de l’Ambassade de la RDC en France; ainsi qu’une lettre d’invitation du correspondant au Congo.
Pour les enfants mineurs: Une autorisation parentale
Le visa est valable selon la date du séjours.
Le délai théorique d’obtention du visa est de huit jours.
En savoir plus : voir Avertissement.
Vaccins obligatoires : Fièvre jaune, (Traitement antipaludéen et contre l’hépatite B recommandés)
En savoir plus : voir Coût de la vie ( Santé)
Conduite : Le permis de conduire international est obligatoire.
Limitations des douanes : Autorisé à l’importation : 200 cigarettes, 1 litre de boisson alcoolisée.
Unité monétaire : La monnaie locale est le franc congolais (divisé en centimes).
Taux de change au 04/01/2016 :
1,00 CDF = 0,00108020 USD = 0,000991829 EUR
1,00 USD = 925,754 CDF
1,00 EUR = 1 008,24 CDF
Pourboire : Il est d’usage de laisser 10% de la note.
Lexique de base :
mbóte (na yó) o lamuki, salúti [Fr.] : hello , hi (« paix sur toi ») : salut
Ndenge níni ? : How are you? : Comment vas tu ? Comment ça va ?
malámu : fine, well : bien
(N)sango níni ? : What’s up? : Quoi de neuf ?
(N)kómbó na yó nani ? : What’s your name? : Quel est ton nom ?
Ngáí … I am … Je suis …
kómbó : name : nom
madâmu : madam : madame
pakala : mister : monsieur
o lala malámu : good night : bonne nuit
tomónání, tikala malámu : goodbye, bye : au revoir, (« restes bien »)
eleka malámu : good luck : bonne chance
lipwepwe : the kiss : la bise, le baiser
Nalingí yó (míngi) : I love you (so much) : Je t’aime (beaucoup)
botondi, melesí [Fr.] : thanks merci
palado, libisa : please s’il te/vous plaît
O sosoli ? Oyoki ? : Do you understand? : Vous comprenez ?
Na sosoli té : I don’t understand : Je ne comprends pas
Nalobaka Lingála té; Nalobaka Lingála muké : I don’t speak Lingala; I speak a little Lingala : Je ne parle pas lingala; Je parle un peu lingala
Nazótánga, Nazalí kotánga : I am studying : Je suis en train d’étudier
Nazalí motángí : I am student : Je suis étudiant
Olobaka kingelezo ? : Do you speak English? : Parlez-vous anglais ?
èè, (iyó) : yes : oui
té : no : non
mawa, motéma pási : sorry : désolé (c’est triste), (ça fait mal au cœur)
Conduite et Permis de conduire
Le permis de conduire international est obligatoire.
Monnaie
Franc Congolais
Taux de change au 04/01/2016 :
1,00 CDF = 0,00108020 USD = 0,000991829 EUR
1,00 USD = 925,754 CDF
1,00 EUR = 1 008,24 CDF
Téléphone : +243
Les principaux opérateurs et fournisseurs sont :
AIRTEL (préfixe 099), VODACOM (préfixe 081), TIGO (préfixe 089), CCT (préfixe 084 et 085).
Nos d’Urgence
Ambassade à Kinshasa : 081.70.05.900 / 081.95.40.060
Consulat général à Lubumbashi : +243 9 970 158 03
Directeur général des hôpitaux et référent Ebola /Epidémies: + 242 06 631 94 52
Urgences : 112
Internet : .cd
La nourriture congolaise est le plus souvent composée de féculents, légumes, et parfois de la viande ou du poisson, cuisinés en plat unique ou pot-au-feu.
Les féculents sont souvent présentés sous forme de pain cuit à partir d’une pâte faite de manioc ou de maïs, appelée foufou ou ugali.
Pour la consommation, le foufou se présente souvent en boules de la taille d’une balle de tennis, souvent à moitié ouverte pour permettre l’humidification de la sauce.
Un pain de manioc fermenté, cuit et emballé dans de grandes feuilles, la chikwangue (parfois kwanga), est également répandu à travers tout le pays.
Le Lituma est composé de bananes plantains écrasées et cuite sous forme de boules. La patate douce est généralement préparée de la même façon, parfois mélangée avec des arachides cuites dans certaines régions.
Le riz est généralement servi avec des fèves.
Pour accompagner ces féculents, des légumes verts dont les feuilles de manioc (sakasáka ou mpoundu), des bítekuteku (proche des épinards), mfumbwa, de l’okra ou du ngaï-ngaï (oseille).
Les champignons sont appréciés, notamment chez les Lubas. Le végétarisme est inconnu, mais ces aliments sont cependant souvent mangés sans viande, ce dû à son prix.
Le poisson est généralement au menu tout le long du fleuve, de ses affluents, de ses lacs. Il peut être cuit au four ou sur feu, bouilli, frit pour consommation immédiate, ou fumé ou salé pour consommation différée. Il est souvent présenté sous forme de liboke (pl : maboke), des papillotes en feuilles de bananier.
La chèvre est très consommée.
La mwambe (moambe) est une préparation courante du poulet, et est une sauce à base d’arachides (plutôt que d’huile de palme comme en d’autres pays).
Les insectes (chenilles, sauterelle) sont fort consommés.
À l’ouest, on trouve les cossa-cossa (gambas).
Les sauces de ces plats sont généralement faites de tomates, oignons, et plantes aromatiques locales. La saveur est donnée par l’huile de palme, le sel et les piments rouges ou verts.
Parmi les boissons les plus populaires, la bière, le lait en poudre.
Mode de vie
Le rythme de vie est assez lent. Les congolais aiment prendre le temps et profiter du moment présent. La famille est la base de l’organisation sociale au Congo. Elle est reconnue par la constitution du pays et par le code de la famille comme la cellule mère de la nation.
Il y a trois moments principaux dans la vie familiale congolaise : la naissance, le mariage, et la mort. Ces évènements sont l’occasion de réunir toute la famille et de faire le point.
Cette forte cohésion a permit de bannir l’individualisme du mode de vie congolais.
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
Les hôpitaux publics en province comme dans la capitale, très délabrés et aux équipements obsolètes, en général dépourvus de tout médicament, sont rarement à même de dispenser des soins de qualité.
Cependant des praticiens généralistes et spécialistes de bon niveau, regroupés pour la plupart à Kinshasa ou Lubumbashi, exercent aussi dans le secteur privé, au sein de cliniques dont quelques-unes se rapprochent des standards européens (CMK ; CPU ; Clinique du Dr Lelo ; centre médical de Monkolele ; pour plus d’informations, cf. rubrique « Contacts utiles »). Enfin, on peut avoir recours, du moins à Kinshasa, à des laboratoires d’analyses médicales, des cabinets dentaires et des pharmacies fiables. Toutes les prestations sont payables d’avance.
• Recommandations pour votre santé
Consultez si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consultez éventuellement votre dentiste avant votre départ.
Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et n’emportez que les médicaments nécessaires ; ne consommez jamais des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
• Vaccinations
• Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées.
Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
Pendant votre séjour, et dans les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Chikungunya – dengue
La transmission du chikungunya ou de la dengue est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
Fièvre jaune
La fièvre jaune est causée par un virus, transmis par un moustique. Les symptômes sont variables, allant du syndrome pseudo grippal à la forme mortelle ; le traitement est alors symptomatique. Il n’existe pas de médicament préventif qui protège contre la fièvre jaune. La prévention repose essentiellement sur la prévention des piqûres d’insectes et sur la vaccination par ailleurs obligatoire pour rentrer au Congo.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
Ebola
En raison d’un risque toujours envisageable d’une résurgence de l’épidémie, il est fortement recommandé de suivre, y compris dans la capitale, les consignes de prévention et d’hygiène décrites ci-dessous :
• se tenir régulièrement informé de l’évolution de l’épidémie à virus Ebola en consultant le site Internet de l’ambassade de France et le site de l’OMS ;
• respecter systématiquement les règles d’hygiène ;
• éviter les lieux et les événements à forte densité de population (marchés, stades, etc…) ;
• ne pas consommer ni manipuler de viande de brousse ;
• se laver les mains fréquemment au savon ou avec les solutions de lavage des mains hydro-alcoolique ;
• éviter les contacts directs avec les secrétions des malades ayant une forte fièvre, ou des troubles digestifs, ou des hémorragies extériorisées par la bouche, le nez, ou les selles.
• Méningite
La plus grande prudence est conseillée en cas de déplacement dans cette zone, et il convient d’éviter de s’y rendre avec de jeunes enfants. Il est donc vivement recommandé de consulter un médecin préalablement à un voyage, pour faire une évaluation sur la nécessité de vaccination contre le méningocoque (A,C,Y,W).
• Choléra
Le choléra dans la région du Nord du Katanga est endémique. Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer, par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. hygiène alimentaire).
• Fièvre typhoïde
Incidence non négligeable de la fièvre typhoïde dans la banlieue de Kinshasa (vaccination indispensable). La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. La prévention repose sur la vaccination, qui est recommandée, et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.
• Peste
Des foyers reconnus de peste ont été localisés en Ituri (nord-est du pays), dans le secteur de l’axe Bunia/Lotho. La peste est une maladie des rongeurs, principalement véhiculée par le rat, et transmise à l’homme par piqûres de puces de rongeurs infectés.
• Infection par le virus HIV – IST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Préservez-vous des contaminations digestives ou de contact :
Hôpitaux
A Kinshasa, 4 centres hospitaliers, dirigés par des ressortissants européens, sont plus particulièrement fréquentés par la communauté expatriée (cf. « Contacts utiles » pour les numéros de téléphone) :
• CMK (Centre médical de Kinshasa), 168 avenue Wagenia et rue du Commerce.
• CPU (Centre privé d’urgence), dans les locaux du CMK rue du Commerce, qui dispose du meilleur plateau technique d’urgence de la ville. Ce centre fonctionnant uniquement sur abonnement, il est recommandé aux Français résidant à Kinshasa d’y adhérer. Les membres de passage des familles abonnées peuvent le faire pour la durée de leur séjour. Cette mesure facilite les démarches en cas de soins d’urgence voire d’évacuation sanitaire.
• Clinique du Dr Lelo, gérée par un médecin français expatrié : Dr Chantal Lelo Di Yanika, 15 avenue Kasaï Barumbu.
• Centre médical de Monkole, dirigé par le Dr Yannick Vincendeau, 4804 avenue Ngafani, Kinshasa – Mont Ngafula. Ce centre, animé par une ONG française, a bénéficié de l’appui de la coopération française, et offre des prestations de qualité au regard des critères locaux.
Des violences graves liées à la situation politique ont secoué plusieurs villes dont Kinshasa, en janvier 2015 puis en septembre et en décembre 2016. La signature de l’accord dit « de la Saint Sylvestre », le 31 décembre 2016, a nettement apaisé les tensions. Un gouvernement d’union nationale devrait être nommé. Des élections devraient intervenir avant la fin de l’année 2017. Cependant, dans le contexte politique préélectoral dans lequel s’engage la RDC, il n’est pas exclu que des faits de violence se reproduisent. Aussi est-il recommandé à tout visiteur de s’inscrire sur Ariane, de suivre l’actualité et de consulter régulièrement la présente fiche « Conseils aux voyageurs », ainsi que le site Internet de l’ambassade de France en RDC.
Les voyages touristiques sont déconseillés. En effet, bien que le pays compte plusieurs parcs nationaux inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, les conditions de sécurité ne sont pas réunies, a fortiori dans l’Est du pays (affrontements armés et enlèvements dans le Parc des Virunga, Parc de Kahuzi-Biega, Parc de la Garamba).
Il reste formellement déconseillé de se rendre dans l’Est (Province Orientale, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Nord du Katanga), qui est le théâtre d’actions de différents groupes armés. De nombreux mouvements de populations qui ont fui les combats sont observés. La situation étant très volatile au Nord-Kivu, les déplacements hors de Goma sont formellement déconseillés.
Par ailleurs, les Forces Armées de RDC (FARDC) mènent plusieurs opérations militaires contre différents groupes armés (non signataires des accords de paix) dans l’Est du pays, en particulier en Ituri (contre différentes milices), dans le Haut-Uélé (contre la Lord’s Resistance Army), au Nord et Sud-Kivu contre les FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) et contre les ADF-NALU dans la région de Béni (Nord-Kivu), qui connaît depuis début octobre un regain de violence. Tout déplacement dans ces zones est formellement déconseillé, en raison des barrages tenus par des groupes armés sur les différents axes et du risque d’extorsion (dans le meilleur des cas), d’agression physique, voire d’exactions, auxquels les occupants des véhicules sont exposés.
Villes de Goma et de Bukavu
Moins dangereuses que le reste de la région, les villes de Goma et Bukavu sont cependant déconseillées sauf raison impérative. Il ne faut pas en sortir, même pour des excursions proches, telles que l’ascension du volcan Nyiragongo, à côté de Goma.
Risque sismique
Enfin, l’Est du pays est soumis au risque de catastrophe naturelle en raison des aléas liés à l’activité volcanique au Nord-Kivu : la dernière éruption volcanique du Nyiragongo à Goma date de 2002, celle du Nyamulagira de 2004. Un tremblement de terre (de magnitude 5,6) a affecté les villes de Goma (Nord-Kivu) et, surtout, de Bukavu (Sud-Kivu), le 7 août 2015.
La situation sécuritaire dans ces provinces demeure préoccupante, en particulier dans le triangle Pweto-Manono-Mitwaba, aux confins des districts du Tanganyika, de la région de Kalemie (conflit coutumier meurtrier entre Lubas et Pygmées) et du Haut-Katanga, où les agissements de groupes armés ont provoqué des déplacements massifs de populations. Par ailleurs, des actes isolés de banditisme ont été observés aux environs immédiats de Lubumbashi depuis les évènements du 30 décembre 2013, y compris sur l’axe routier principal conduisant vers le poste-frontière de Kasumbalesa et la Zambie.
En dépit d’un calme apparent, une vigilance élevée s’impose. Il est recommandé de ne pas circuler seul et d’éviter les déplacements nocturnes.
Il est formellement déconseillé de se rendre dans les trois provinces du Kasaï, Kasaï central et Kasaï oriental. Le Kasaï historique connaît en effet un regain de violence depuis août 2016. Dans cette région très déshéritée, les problèmes sociaux se sont cristallisés autour de problèmes de successions de chefs traditionnels pour déboucher sur des affrontements qui ont fait plusieurs centaines de morts ces derniers mois. Les villes de Kananga, Bunkonde, Tshimbulu et de Tshikapa ont été visées par des attaques visant les représentants de l’autorité centrale congolaise.
Les grandes villes de RDC, en premier lieu Kinshasa, connaissent des regains de violence. Les attaques, y compris armées, contre des personnes peuvent toucher les expatriés. Dans la capitale, le quartier résidentiel de La Gombe, où vit l’essentiel de la communauté étrangère, et où sont regroupées les principales institutions du pays, n’y échappe pas.
Depuis décembre 2016, la ville de Kisangani est touchée par une poussée de délinquance.
Il est recommandé d’adopter des mesures de sécurité rigoureuses.
Les vols dans la rue, les cambriolages de domiciles, les vols à la roulotte, les car-jackings et agressions constituent les menaces les plus courantes. Les étrangers de passage se déplaçant à pied et isolés sont plus particulièrement ciblés par les délinquants, notamment sous la forme d’agressions ou de faux contrôles commis par des individus se faisant passer pour des policiers, qui embarquent parfois de force leur victime dans un véhicule.
En cas d’agression, il convient de ne pas tenter de résister, et de se signaler aussitôt aux services de l’ambassade et aux services de la police nationale congolaise. Consulter éventuellement un médecin en cas de nécessité.
A pied, éviter de se déplacer seul, en particulier la nuit. Une prudence particulière est recommandée aux femmes. Il est conseillé de verrouiller systématiquement les portes du véhicule et de circuler vitres fermées, notamment pour éviter les vols qui ont souvent lieu dans les embouteillages (présence d’environ 20 000 enfants des rues « shegues » à Kinshasa). Éviter de porter des objets de valeur.
Au domicile, il est souhaitable de disposer d’un gardiennage permanent (privé ou société de sécurité) en cas de résidence individuelle.
La formation des forces de sécurité étant disparate, une grande prudence est à observer lors des contrôles, qui peuvent être abusifs.
Les déplacements à l’intérieur du pays par route sont difficiles : les axes routiers étant peu praticables et peu sûrs (y compris l’axe Kinshasa – Matadi), il faut absolument éviter de circuler de nuit.
Il est formellement déconseillé d’emprunter les compagnies aériennes locales (voir rubrique « Transports »).
La mesure interdisant de prendre des photos dans tous les espaces publics a été levée pour les lieux non sensibles (il reste donc interdit de photographier des bâtiments officiels et les personnels policiers et militaires notamment). Néanmoins, l’application récente de cette mesure et le caractère aléatoire de l’appréciation de la sensibilité des lieux ou des personnels obligent à demeurer prudent. Enfin, il est, en tout état de cause, conseillé de recueillir le consentement des personnes avant de les prendre en photo.
Du côté des médias écrits, la quasi-totalité des 25 journaux et hebdomadaires les plus importants de la capitale sont publiés en français: Le Palmarès, Le Potentiel, Le Phare, Tempête des tropiques, Visa 2000, Référence Plus, Avenir, Elima, Observateur, Forum des As, Demain le Congo, Le Grognon, Umoja, Salongo, Alarme, Jeune Afrique Eco, Journal chrétien, ACP, Afro-Magazine, Alerte, Black Store, Le Soleil, Le Soft, Satellite, Vision.
Même les titres tels Elima, Umoja et Salongo sont publiés en français; seul le Black Store paraît en anglais.
Selon une enquête réalisée en 1999, il s’avère que plus de 80 % de la population de Kinshasa ne lit pas les journaux, surtout les femmes et les jeunes. Cependant, plusieurs journaux régionaux sont rédigés et publiés dans l’une ou l’autre des quatre langues nationales (kikongo, lingala, swahili et tshiluba).
On considère que 60 % des émissions de radio sont diffusées dans les quatre langues nationales, le reste étant en français, rarement en anglais. La plupart des stations de radio nationales diffusent leurs émissions en français ainsi que dans les quatre langues nationales: Radio Congolaise, Radio Catholique de Kinshasa, Radio Amani (suspendue), RTTF (Radio Tam-Tam Fraternité), etc. Quant à Radio Candip (Centre d’animation et de diffusion pédagogique), située à Bunia dans la Province-Orientale, elle émet en français, en swahili, en lingala et dans 16 autres langues locales.
À la télévision nationale, les langues congolaises véhiculaires sont utilisées essentiellement pour les avis, les communiqués et les émissions culturelles et de variétés; pour le reste, c’est le français qui est utilisé. C’est le cas de Télévision Congolaise et de TKM (Télé Kin-Malebo).
Presse
Le Soft Online
L’Observateur
Mwinda
Kinshasa est une ville chère.
Les loyers Kinshasa tournent aux environs de 1500$ pour un petit deux pièces.
Un repas au restaurant coûte environ 15$ sans boisson, 1 brique d’un litre de lait importé 2 a 3$, yaourt à l’unité 2$ pièce, ananas local 4$ pièce, bouteille d’eau potable locale 1, 5 litre pour 3$, un kilo de riz 1$, viande bœuf 10$/kg, poisson 3$/pièce.
Pour un consultation chez le médecin, il faudra compter environ 20$.
Routes : 15% du réseau routier est praticable. Il n’y a que très peu de routes asphaltées. Les infrastructures publics (éclairages, signalisations) sont insuffisants, rendant la conduite de nuit très dangereuse.
Il est dangereux, voir même interdit de se déplacer à pieds.
Aéroports : Il est formellement déconseillé de voyager sur les compagnies aériennes locales. Il conseillé d’utiliser plutôt les liaisons internationales et régionales telles que Air France et Brussels Airlines.
Fleuve : De nombreuses navettes assurent la liaison entre Kinshasa et Brazzaville sur le fleuve Congo. Néanmoins un visa est requis. Cependant les liaisons par barges sont déconseillées pour votre sécurité.
Train : Il y a deux liaisons hebdomadaires entre Kinshasa et Matadi. Le réseau ferroviaire reste peu sûr et aléatoire.
Le système scolaire au Congo se dégrade de plus en plus. Depuis l’arrivée au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila, les établissements et le matériel pédagogique ne cesse de se dégrader, ce qui se ressent sur la jeunesse. Les cours sont le plus souvent dispenser à l’ombre des arbres sans réel confort. très souvent les parents sont obligés de se cotiser afin de payer un salaire aux professeurs, alors que les écoles sont sensées être publiques et gratuites.
En 2002, il y avait environ 19 100 écoles primaires avec 159 000 enseignants et un effectif d’élèves estimé à 5,47 millions d’individus.
Le système d’éducation compte actuellement quatre niveaux : maternel, primaire, secondaire et supérieur et les cours sont dispensés en français.
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