L’archipel des Comores rassemble des paysages à la fois paradisiaques et sauvages.  D’une nature verdoyante et lunaire avec son volcan, ses îles offrent les plus grands lagons du monde tel un aquarium tropical géant. 

Superficie : 1862 km²

Archipel de l’océan Indien situé à 400 km au nord-ouest de l’île de Madagascar et à 300 km des côtes africaines, à l’entrée du canal de Mozambique.  L’archipel se compose de quatre îles, toutes situées entre 30 à 40 km les unes des autres:
– la Grande-Comore (Ngazidja)
– Mohéli (Mwali)
– Anjouan (Ndzuwani)
– Mayotte (Département français)
L’archipel s’étend sur environ 250 km d’est en ouest et compte un grand nombre d’îlots à 300 km au large de l’Afrique de l’Est.

Capitale : Moroni (Grade Comore)

Villes principales : Moutsamoudou, Ouani, Sima, Domoni

Pays voisins : Madagascar, France (Mayotte), Mozambique

Point culminant : Karthala (2 360 m sur Grande Comore)

Forme de l’État : République fédérale
Président de l’Union : Azali Assoumani

Le système politique de l’Union des Comores est celui d’une république fédérale à régime présidentiel, multipartite et largement décentralisée, où le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement.
Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif fédéral est partagé entre le gouvernement et le parlement. La Constitution prévoit qu’un représentant de chacune des îles accède tous les quatre ans au poste de président du gouvernement.
La Grande Comore a été représentée entre 2002 à 2006 et Anjouan l’a été de 2006 à 2010. Depuis, le représentant de Mohéli Ikililou Dhoinine, a accédé à la magistrature suprême et c’est lui qui est actuellement en poste. Considérant que Mayotte fait partie intégrante de son territoire, la constitution de l’Union des Comores a prévu dans sa Constitution que cette présidence tournante échoie à l’île aux Parfums en 2016. La constitution prévoie qu’un mahorais deviennent président en 2016. Alors que Mayotte est devenu département français, une période de vacance ou un problème constitutionnel naîtra de cette situation. Le journaliste Hakim Ali Saïd s’est présenté comme candidat. Le 12 mai 2016, à la suite d’élections partielles dans 13 bureaux de l’île d’Anjouan, complétant les élections générales du 10 avril, la vice-présidente de la CENI a annoncé la victoire d’Azali Assoumani au poste de Président, dans une grande confusion provoquée par le départ sans explication du Président de la CENI et de quelques-uns de ses collègues.

Politique intérieure

• Depuis leur indépendance, les Comores ont connu une vingtaine de coups d’État et de tentatives de coups d’État (dont le putsch de 1999, conduit par le colonel Azali Assoumani), et plusieurs crises indépendantistes. Les sécessions d’Anjouan en 1996 puis de Mohéli en 1997 déboucheront en 2001 sur les « Accords de Fomboni » et l’adoption d’une nouvelle constitution accordant une très grande autonomie à chaque île. En 2008, une nouvelle crise à Anjouan pousse l’Union africaine à intervenir en envoyant près de 1 000 soldats tanzaniens et soudanais, avec l’appui logistique français, afin de préserver l’unité du pays.

La constitution prévoit une présidence « tournante » de l’Union des Comores : après le Président Sambi, originaire d’Anjouan, le Mohélien Ikililou Dhoinine élu en 2010, le Grand Comorien Azali Assoumani a accédé à la fonction présidentielle en 2016.

• Les 25 janvier et 13 février 2015, les élections des députés, conseillers des îles et municipaux se déroulent de façon satisfaisante selon les observateurs nationaux et internationaux (OIF, UA et Ligue arabe), malgré les nombreux incidents relevés.

• Le double scrutin de 2016 conduit à une alternance complète aux Comores, avec l’élection le 26 mai du Président Azali, qui s’appuie sur unealliance avec le parti JUWA (de l’ancien président Sambi, et de nouveaux gouverneurs des îles autonomes. Le remaniement ministériel du 17 juillet 2017, avec l’éviction des deux ministres représentants du parti Juwa, met fin à cette coalition.

• Parmi les urgences du nouveau gouvernement : le délabrement du réseau routier, la pénurie d’énergie, qui a conduit à la faillite de nombreuses PME, la saturation de la fonction publique, l’absence d’un secteur privé dynamique capable de créer de la plus-value et de l’emploi alors même que le taux de chômage moyen est estimé à 40% et à 83% chez les diplômés, ainsi que la corruption. Le développement d’un islam radical constitue également un sujet de préoccupation majeur pour les autorités.

Climat tropical, à deux saisons. L’une chaude et humide de novembre à avril. L’autre sèche, de mai à octobre.

La période idéale pour visiter l’archipel se situe de mai à octobre.

Moyenne des températures annuelles :

UTC+3 : Il y a 2h de décalage entre Moroni et les principales capitales européennes.

0,7 millions d’habitants (2015)
Gentilé : Comoriens, Comoriennes

Officielles : français, arabe
Autres : shikomor (dialecte dérivé du swahili et de l’arabe), anglais

Religions Musulmans sunnites (98%) - Catholiques romains (2%)

• 1er janvier, jour de l’an
• 1er mai, fête international du travail
• 6 juillet, fête de l’indépendance
• Jour anniversaire du Miraj (ascension)
• Jour anniversaire de la naissance du Saint Prophète Muhammad SAW
• 1er jour de l’an musulman (1er muharram)
• Jour anniversaire du décès d’Al koutb Said Mohamed Cheikh Al Maarouf
• Fête de l’ide el fitr : les trois jours suivant le 29 du ramadan (mois sacré du jeûne)
• Jour et lendemain de l’ide el Kabir (fête du sacrifice)
• 12 novembre, jour d’admission des Comores à l’ONU, consacré « Journée Maore » (pour la revendication de Mayotte), chômé et payé

Entre le Ve et le Xe siècle : premier peuplement en provenance des côtes orientales de l’Afrique et peut-être des côtes asiatiques de l’Océan indien    
IXe siècle : arrivée de commerçants venant de la péninsule Arabique et du golfe Persique.
XIIIe siècle : début de l’islamisation de l’archipel et mise en place des sultanats
Début du XVIe siècle : passage de navigateurs portugais
1529 : passage des premiers navigateurs français XVIIIe siècle : début des razzia malgaches
1886 : mise en place du protectorat français
1889 : nomination du planteur Léon Humblot comme « résident » et création d’une puissante compagnie coloniale
1908 : annexion par la France (rattachement de l’archipel à la colonie de Madagascar)
9 juin 1946 : autonomie administrative et politique des Comores vis-à-vis de Madagascar
15 juin 1953 : déclaration commune sur l’accès des Comores à l’indépendance
1958 : nouveau statut de « territoire d’outre-mer »
22 décembre 1974 : Référendum sur l’indépendance aux Comores, alors territoire d’outre-mer français. L’archipel vote pour à 95 % des voix, à l’exception de Mayotte (64 % contre).
6 juillet 1975 : Proclamation de l’indépendance, ce qui entraîne la sécession de fait de Mayotte
7 juillet 1975 : Ahmed Abdallah est élu président.
1976 : Ali Soilih prend la tête du pays. Mayotte choisit de rester française lors d’un référendum.
1 octobre 1978 : Adoption par référendum d’une nouvelle Constitution qui instaure la République fédérale islamique des Comores
22 octobre 1978 : Victoire d’Ahmed Abdallah à l’élection présidentielle
30 septembre 1984 : Réélection d’Ahmed Abdallah
26 novembre 1989 : Assassinat du président Ahmed Abdallah. Bob Denard et ses mercenaires prennent le contrôle du pays
27 novembre 1989 : Said Mohamed Djohar succède au président Ahmed Abdallah.
11 mars 1990 : Saïd Mohamed Djohar est élu président
7 juin 1992 : Adoption par référendum d’une nouvelle Constitution
3-5 décembre 1995 : Opération Azalée : intervention de l’armée française afin de rétablir l’ordre constitutionnel et de soumettre Bob Denard. Le président Said Mohamed Djohar est exilé à la Réunion.
26 janvier 1996 : Retour d’exil du président Said Mohamed Djohar
16 mars 1996 : Victoire de Mohamed Abdoulkarim Taki à l’élection présidentielle
3 août 1997 : L’île d’Anjouan proclame son indépendance.
11 août 1997 : L’île de Mohéli proclame son indépendance.
6 novembre 1998 : Décès du président Mohamed Abdoulkarim Taki. Tadjidine Ben Said Massonde lui succède.
23 avril 1999 : Accords d’Antananarivo définissant les compétences entre le pouvoir central et les îles, ainsi que l’autonomie des îles
30 avril 1999 : coup d’Etat qui porte le colonel Azali Assoumani au pouvoir.
17 février 2001 : Signature des accords de réconciliation de Fomboni
23 décembre 2001 : Adoption par référendum d’une nouvelle Constitution instaurant l’Union des Comores  qui devient un Etat fédéral composé de trois îles autonomes avec une présidence tournante entre les îles de 4 ans.
2002 : Azali Assoumani est élu président de l’Union. Chaque île se dote d’un président.
21 avril 2005 : Retour d’exil du chef de l’opposition Saïd Larifou
14 mai 2006 : Victoire d’Ahmed Abdallah Sambi à l’élection présidentielle
25 mars 2008 : Intervention de l’armée comorienne et des troupes de l’Union africaine contre l’île d’Anjouan. Mohamed Bacar se réfugie à Mayotte (France)
29 juin 2008 : Victoire de Moussa Toybou à l’élection présidentielle sur l’île d’Anjouan
19 juillet 2008 : Expulsion de Mohamed Bacar de la Réunion vers le Bénin
17 mai 2009 : Référendum constitutionnel sur le système politique et la prolongation du mandat du président de l’Union des Comores
30 juin 2009 : Un Airbus A310 de la Cie Yemenia Airways s’abime en mer au large des Comores : 152 morts.
26 décembre 2010 : Ikililou Dhoinine, originaire de l’île de  Mohéli, remporte l’élection présidentielle
23 janvier 2012 :  Création du Parti comorien du peuple (PCP).
21 janvier 2016 : Début de la campagne officielle des présidentielle de 2016.

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