Attraits
Les deux derniers plans quinquennaux (2004-2009 et 2009-2014) ont permis une politique de grands travaux visant à moderniser les infrastructures et par des mesures pour encourager l’investissement privé. Des efforts ont également été entrepris pour ouvrir l’économie algérienne à l’international (entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’UE en 2005, adhésion à la Zone Arabe de Libre Echange en 2009, négociations d’adhésion à l’OMC).
Cependant, l’économie du pays reste peu diversifiée et ses équilibres macroéconomiques restent donc très dépendants de la rente pétrolière. Or, l’Algérie fait actuellement face à l’effondrement des prix du pétrole, dont le seuil de rentabilité fiscal est de 130$ le baril contre un prix de vente oscillant actuellement autour de 40$. Si le pays dispose de réserves financières confortables, environ deux années d’importations, et un taux d’endettement quasi nul, une transition économique apparaît indispensable pour que puisse émerger un secteur privé permettant l’émergence d’une classe moyenne algérienne qui s’autonomise financièrement. Le pays s’attèle également à juguler le chômage qui touche 9,7% de la population active et 24,3 % des jeunes selon les chiffres du Bureau international du travail.
Le Président et son gouvernement s’attèlent à concilier transition économique et maintien de l’intervention étatique en faveur de la population. En décembre 2014, le Président Bouteflika a fixé des objectifs de réductions des dépenses de l’Etat afin d’améliorer la soutenabilité de la politique budgétaire du pays. Il a également mandaté des experts chargés de déterminer des pistes de rationalisation des importations et exportations algériennes. En parallèle, le Premier ministre a confirmé le 21 janvier, le maintien des subventions aux prix de l’eau et de l’électricité ainsi que la poursuite des programmes sociaux dans les secteurs du logement de l’éducation et de la santé. Une politique de restriction des importations est par ailleurs mise en place pour rééquilibrer la balance commerciale déficitaire en raison de la baisse des exportations d’hydrocarbures.
Aides et zones franches
Mesures législatives pour encourager les IDE
il existe plusieurs types d’avantages pour l’implantation d’une entreprise étrangère en Algérie. Vous pouvez consulter le Guide de l’investisseur édité par l’Agence Nationale de Développement de l’Investissement.
Flux IDE
Investissements Directs Etrangers |
2003
|
2004
|
2005
|
Rang mondial
|
Flux d’IDE entrants (millions USD) |
634
|
882
|
1081
|
109/141
|
Flux & IDE en Milliards $
2002: 1,06
2003: 0,63
2004: 0,88
2005: 1,15
2006: 1,84
2007: 1,68
2008: 2,63
2009: 2,47
2010: 2,30
2011: 2,57
2012: 1,50
2013: 1,68
Économie
Croissance du PIB 2006 : 2,7 % (Volume)
C’est indéniable, l’économie algérienne affiche des performances enviées. Le FMI prévoit une croissance de 5,3% en 2006, mais elle pourrait frôler les 7%. L’Algérie poursuit ses efforts en vue de passer à une économie de marché plus ouverte, en favorisant notamment l’investissement national et étranger et en assainissant les dépenses publiques.
Principaux indicateurs économiques
2002: 56PIB en Milliards $
2003: 67
2004: 85
2005: 103
2006: 117
2007: 134
2008: 171
2009: 137
2010: 161
2011: 199
2012: 204
2013: 210
PIB Taux de croissance %
2002: 5,6%
2003: 7,2%
2004: 4,3%
2005: 5,9%
2006: 1,7%
2007: 3,4%
2008: 2,0%
2009: 1,6%
2010: 3,6%
2011: 2,8%
2012: 3,3%
2013: 2,8%
Repères Économiques
- PIB : $214 Mds (environ 188 Mds €)
- PIB/hab. : $5.361 (environ 4.711 €)
- Taux de croissance : 3,7%, (5% hors hydrocarbures)
- Taux de chômage : 10,6% de la population active (29,9 % des jeunes)
- Taux d’inflation : 4,8%
- Dette publique : 8,8%
- Dette extérieure : 1,9% PIB
- Balance commerciale – 13,7 Mds €
- Hydrocarbures : 28% PIB ; 95% des exportations ; 60% des recettes de l’Etat
- Principales ressources : Pétrole, Gaz, Phosphates, Agriculture.
- Risque pays (Coface): 5/6
- Notations BM: 116 / 175
L’Algérie a signé en 2001 l’accord d’association avec l’Union Européenne qui, à terme, devrait permettre l’instauration progressive d’une zone de libre-échange pour les produits industriels. Mais l’Algérie ne parvient pas à diversifier ses ressources et reste très largement dépendante de la production d’hydrocarbures.
Ressources et secteurs clés
L’économie repose en grande partie sur le secteur des hydrocarbures :
le pétrole (la compagnie nationale Sonatrach se plaçait au 12ème rang mondial pour la production en 2004) et le gaz dont l’Algérie est le 4ème producteur mondial. Les exportations d’hydrocarbures (97,2% des recettes totales d’exportation) ont permis au pays, dans un contexte de très bonne tenue des cours pétroliers, d’équilibrer ses comptes publics et de réduire sa dette extérieure (le service de la dette n’absorbe plus qu’un quart des exportations contre les deux tiers il y a dix ans), tout en s’assurant un soutien des pays occidentaux. L’Algérie reste donc fortement dépendante du secteur des hydrocarbures.
L’autre secteur majeur de l’économie algérienne est l’agriculture, très diversifiée, qui emploie un quart de la population active. Néanmoins, ce domaine connaît des rendements aléatoires, notamment en raison de sa vulnérabilité aux conditions climatiques.
Opportunités
Besoins et marchés porteurs, niches, cession.
Grands chantiers
Projets et mise en œuvre d’infrastructures importantes.
Un montant de 45,6 milliards d’euros portant sur la période de 2005-2009 a été décidé pour des projets d’infrastructures de grande envergure : voies ferrées, autoroute transmaghrébine, un million de logements, barrages, stations de dessalement, métro d’Alger, nouvel aéroport et la réhabilitation des infrastructures détruites en Kabylie lors des émeutes sanglantes de 2001