L’Afrique du Sud est le pays le plus riche du continent africain avec un PIB comparable à celui de la Finlande. Totalisant près de 40% du PIB africain, l’Afrique du Sud est en le leader économique. Dans le secteur manufacturier, le pays compte 160 des 500 premières entreprises africaines. La croissance est régulière (le taux de croissance du PIB a été de 1,3% en 2015 et de 1,4% en 2014 . Les indicateurs économiques sont bons : comptes publics maîtrisés et dette extérieure… Le pays jouit d’une bonne conjoncture économique. L’Afrique du sud est le principal producteur du monde occidental concernant les richesses minières (or, platine, diamants, uranium, charbon, minerai de fer, manganèse, cuivre et plomb). L’agriculture ne représente que 2,5% du PIB et emploie 5% de la population active (le pays est le 7 ème producteur mondial de vin en 2014). L’Afrique du Sud est un des piliers du NEPAD qui signifie «new partnership for africa’s development» (nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique).
Mesures législatives pour encourager…les IDE Différentes aides, gouvernementales ou régionales sont proposées aux investisseurs, tant nationaux qu’étrangers. Il faut s’adresser au TISA (Trade & Investment South Africa), une division du DTI (Department of Trade & Industrie), qui a pour objet la promotion des investissements en Afrique du Sud. L’agence de promotion des investissements Trade & Investment KZN a pour vocation de promouvoir les investissements internationaux dans la province de KwaZulu-Natal.
Flux & IDE en milliards $
2002: 1,47
2003: 0,78
2004: 0,70
2005: 6,52
2006: 6,23
2007: 6,58
2008: 9,88
2009: 7,62
2010: 3,69
2011: 4,13
2012: 4,62
2013: 8,11
2014: 5,71
Repères Économiques
Croissance du PIB 2015 : 1,3 % (en milliards de $) Dans le secteur manufacturier, le pays compte 160 des 500 premières entreprises africaines. Les indicateurs économiques sont bons : comptes publics maîtrisés et dette extérieure faible
Projets et mise en œuvre d’infrastructures importantes L’autorité en charge du maintien et du développement des infrastructures autoroutières sud-africaines est la National Roads Agency. Elle gère quelques 360.000 km de routes dont 150.000 km goudronnées. La tendance est de plus en plus à à l’accord de concessions à des opérateurs privés comme par exemple l’autoroute N4 reliant Johannesburg à Maputo dorénavant gérée par l’opérateur français Bouygues via sa filiale Basil Read.
L’Afrique du Sud a un sous-sol riche en ressources minérales. C’est le plus grand producteur et exportateur mondial d’or, de platine et de chrome, et le 4ème plus grand producteur de diamants. Le pays détient 80% des réserves mondiales de platine et possède également 60% des réserves de charbon. Le pays compte diverses industries de fabrication et est le leader mondial dans plusieurs secteurs spécialisés, dont celui des matériaux roulants ferroviaires, des combustibles synthétiques, des équipements et des machines pour mines. Le secteur industriel emploie près du quart de la population active et représente près de 30% du PIB.
Le secteur des services est florissant. Il emploie plus de 70% de la population active et contribue à plus de deux tiers du PIB. Le tourisme peine à capitaliser l’impulsion donnée par la Coupe du monde de football en 2010. L’Afrique du Sud possède une structure financière sophistiquée, avec une bourse active qui se classe parmi les 20 premières au niveau mondial en terme de capitalisation boursière.
L’agriculture ne représente qu’une petite partie du PIB (2,5%) et emploie moins de 5% de la population active du pays. L’Afrique du Sud est le 6ème producteur de vin au monde.
Le secteur de l’énergie en Afrique du Sud est largement dominé par le charbon qui constitue 87,5 % de la production et 67,6 % de la consommation d’énergie primaire du pays en 2013.
La production d’énergie primaire en Afrique du Sud se répartissait en 2013 en 88,3 % d’énergies fossiles (surtout charbon), 2,2 % de nucléaire et 9,5 % d’énergies renouvelables (surtout bois et autre biomasse).
L’Afrique du Sud se classe en 2014 au 7e rang mondial des producteurs de charbon avec 3,2 % de la production mondiale, et au 6e rang des exportateurs de charbon avec 6 % des exportations mondiales ; elle exporte environ 25 % de sa production de charbon. Les réserves récupérables de charbon de l’Afrique du Sud sont au 9e rang mondial.
L’industrie sophistiquée des carburants synthétiques produit de l’essence et du diesel à partir de charbon et de gaz naturel.
La consommation d’énergie primaire se répartissait en 2013 en 86,7 % d’énergies fossiles (surtout charbon : 67,6 % et pétrole : 16,3 %), 2,6 % de nucléaire et 11 % d’énergies renouvelables (surtout bois et autre biomasse), et était, par habitant, supérieure de 40 % à la moyenne mondiale et quatre fois supérieure à la moyenne africaine.
La production d’électricité se répartissait en 2013 entre le charbon pour 92,6 %, le nucléaire pour 5,5 % et les énergies renouvelables pour 1,8 %.
Les émissions de CO2 de l’Afrique du Sud étaient en 2013 de 7,91 tCO2 par habitant, supérieures de 75 % à la moyenne mondiale, et plus de huit fois supérieures à la moyenne africaine, du fait de la prépondérance du charbon dans le bilan énergétique sud-africain ainsi que de la consommation d’énergie par habitant élevée du pays, surtout due à l’industrie.
La connexion 3G ou 4G est très largement disponible en Afrique du Sud (hôtels, aéroports), dès lors que le voyageur est muni d’une clé 3G/4G locale, ou d’un smartphone avec une carte SIM locale.
Avec un mobile français en itinérance (roaming), le taux de couverture (3G ou H+) est très bon dans les grandes villes : Johannesburg, Pretoria, Cape Town, Durban, Port Elisabeth, East London, etc.). Ce type d’utilisation demeure très onéreux.
Concernant l’internet haut débit, outre la couverture 4G évoquée ci-dessus, le déploiement massif de la fibre optique dans les grandes villes permet d’atteindre des débits similaires à ceux proposés en France actuellement.
Le résultat de ces analyses émane de l’équipe de praticiens spécialisés en développement international, confrontés à la pratique des affaires en situation réelle, et imprégnés d’expériences multiples. Ces informations s’appuient sur des sources fiables, et reposent sur la situation politique et financière internationale, et de chaque pays. Les tableaux synthétique ci-dessus permettent de quantifier objectivement les risques du pays mais ne saurait engager la responsabilité de RENAUDOINGD.