La banque :
il n’existe qu’une banque sur le territoire : la Banque de Wallis et Futuna (BWF) qui est une filiale de BNP Paribas. Attention : le seul distributeur de l’île est souvent en panne, et la carte bleue n’est pas acceptée partout.
Médias :
Du côté des médias, le français règne encore en maître, mais le bilinguisme et le trilinguisme sont tout de même assez fréquents. Depuis 1995, il existait un hebdomadaire trilingue (français + wallisien + futunien) d’information nommé Te Fenua Fo’ou (TFF), mais il a cessé ses publications en 2002. En Nouvelle-Calédonie, le quotidien de Nouméa, Les Nouvelles calédoniennes, fait paraître en raison de deux à trois fois par semaine quelques articles en français sur le territoire, essentiellement pour de l’information destinée à l’importante colonie wallisienne et futunienne résidant en Nouvelle-Calédonie (plus de 17 000 personnes).
Le service public de la radiotélévision est assuré par RFO (Société nationale de radio et télévision pour l’outre-mer) qui diffuse sur un seul canal. RFO retransmet en français des programmes de TF1, France 2, France 3, et la Cinquième en direct ou en différé: ce sont des reprises des journaux télévisés, des jeux, des feuilletons, ainsi que des films diffusés par les grandes chaînes nationales. Wallis-et-Futuna produit quotidiennement un journal télévisé en français et en wallisien à Wallis, en français et en futunien à Futuna. Celui-ci est diffusé en wallisien le samedi et résume l’actualité de la semaine; appelé Talalogo (qui signifie «nouvelles» en wallisien), c’est le premier magazine audiovisuel dans l’histoire de la télévision wallisienne; les danses et coutumes des deux îles font également l’objet de plusieurs magazines télévisée. RFO-Radio émet quotidiennement un programme local trilingue (de dix minutes chacun): en français, en wallisien et en futunien. En temps de crise (cf. une crise politique ou un cyclone, l’information est essentiellement diffusée en wallisien, d’où le mécontentement des Métropolitains sur place).