Président et chef du gouvernement : Uhuru Kenyatta (depuis 2013, réélu le 28 novembre 2017 pour un nouveau mandat de 5 ans.)
Vice-Président : William Samoei Ruto
Le Kenya est une république multipartite à régime présidentiel, où le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif national est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif national est partagé entre le gouvernement et l’Assemblée nationale. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers.
Le Kenya bénéficie d’une stabilité politique depuis son indépendance, malgré d’importants changements politiques et plusieurs crises avec ses voisins.
Lors de l’élection présidentielle d’août 2017, Uhuru Kenyatta est de nouveau opposé à Raila Odinga. Le 9 août 2017, Uhuru Kenyatta remporte les élections avec un écart de 1,4 million de voix. La Cour suprême du Kenya est saisie par Raila Odinga concernant les résultats de cette élection le . Elle déclare les résultats de celle-ci invalide par 5 voix sur 7 car elle « n’a pas été conduite en accord avec la Constitution » le .
Une nouvelle élection doit avoir lieu 60 jours au maximum après la décision. Elle est initialement fixée au puis reportée au . Critiquant la date du scrutin, qu’il juge unilatérale, Odinga exige, pour y participer, l’audit du système électronique, la démission de la Commission électorale le possibilité pour d’autres candidats de participer au scrutin comme le garantit la Constitution.
Le , sept membres de la commission électorale, dont le président de l’institution et le responsable informatique sont écartés, la nomination d’une nouvelle équipe les remplaçant dans leurs attributions, sans qu’ils ne soient officiellement renvoyés.
Le , alors qu’une loi stipulant que le retrait d’un candidat de la présidentielle impliquait automatiquement la victoire du candidat encore en lice est en préparation, et qu’une partie des membres de l’opposition aient fait défection en faveur de Kenyatta et que d’autres se soient contentés d’exercer leurs nouveaux mandats de parlementaires, Raila Odinga annonce retirer sa candidature et réclame un nouveau scrutin. Cependant, il poursuit ses meetings et ne fait pas de démarche officielle pour retirer sa candidature.
Le , le Parlement vote la loi en question. Le jour même, tous les candidats du scrutin d’août 2017 sont autorisés à participer à la nouvelle élection. La Cour suprême a estimé dans un précédent jugement qu’un tel retrait provoquait l’annulation du scrutin avec un nouvel appel à candidature pour une nouvelle élection. Kenyatta fait également appel de la réintégration des autres candidats.
Le , un membre de la commission électorale démissionne.
Le 30 octobre 2017, il est officiellement annoncé qu’Uhuru Kenyatta a été réélu président de la République lors de l’élection du 26 octobre précédent.
Le , la Cour suprême rejette à l’unanimité les recours contre le scrutin. Le président Uhuru Kenyatta doit prêter serment d’ici le .