Partir sur les traces du légendaire empire mongol et de son fondateur, Gengis Khan. Escalader les parois du canyon de Yol. Les 11 et 12 juillet, s’arrêter à Karakorum pour le Naadam, grande fête nationale traditionnelle. Randonner sur les dunes de Khongor, le Sahara mongol. Admirer les tonalités de rouge de la « falaise flamboyante » sur le site paléontologique de Bayanzag. Visiter le musée d’Histoire d’Oulan-Bator et se faire aux rudiments de la culture mongole. Dans le parc naturel de Khorgo, dormir dans la yourte d’un habitant au pied du volcan éteint…
La steppe, no limit. Un cyclone ocre galope sur la steppe vert pâle dans les pas d’une troupe de 500 cavaliers. Grondement sourd des sabots – les chevaux mongols ne sont jamais ferrés.
Cris et sifflements des cavaliers au visage cuivré, ruisselant de poussière et de sueur : «Güing gooouk ! Tchhe, tchhe !».
Le peuple mongol sur ces chevaux de vent. Éblouissant.
Leurs montures, quoique de petite taille, s’étirent comme pour voler. On voit tournoyer les bâtons tenus par des lacets de cuir.
Une vision de cauchemar, il y a huit siècles, pour les peuplades sédentaires qui, du Pacifïque au Danube, eurent tant à souffrir de ces archers féroces et rusés descendants du mythique Loup bleu de la forêt sibérienne.
Un prince de Bagdad, ayant reçu d’un général de Gengis Khan l’ordre d’abattre les fortifications de sa ville, répliqua : «Nous ne le ferons que si vous coupez les sabots de vos chevaux !» Vaine supplique.
Il y a huit siècles, Gengis Khan fondait l’empire mongol.
La Mongolie, dont le territoire s’est réduit au fil de l’histoire, reste l’un des plus beaux pays au monde.
Les chameaux du désert, les chevaux sauvages des steppes, les échos du morin huur et du chant diphonique fascinent le voyageur, tandis qu’au détour d’un monastère bouddhique ou d’une yourte, le passant surprend parfois d’étonnants lutteurs.
Épreuve de lutte lors des jeux du Naadam
Aborder la Mongolie par ses fleurons culturels :
– le monastère de Gandan, la plus importante lamaserie du pays ;
– le musée national d’histoire, excellente introduction au passé, au mode de vie et aux différentes ethnies mongols ;
– le musée d’histoire naturelle, donnant un aperçu complet de la faune et de la flore de cette contrée sauvage…
Le Marché Noir, les ballets & opéras ainsi que les spectacles traditionnels sont autant de choses à ne pas manquer.
Oulan Bator, la mythique
Située dans l’aïmag de Töv au coeur de la Mongolie, Oulan Bator est une jeune capitale dynamique et débordante de vie, réunissant à elle seule plus d’un tiers des habitants du pays. Elle présente un singulier mélange de yourtes traditionnelles, de vestiges de son passé bouddhiste, d’HLM soviétiques, de magasins et hôtels High Tech chinois, de boulevards américains et de trafic à l’africaine.
Kharakhorum
Le berceau historique de la nation mongole, capitale dès 1220 du célèbre Gengis Khan, dont la simple évocation du nom fit pour longtemps trembler l’ensemble des continents d’Europe et d’Asie.
Des ruines de Kharakhorum, naquit en 1586 le premier temple bouddhiste de Mongolie, Erdene Zuu. De son age d’or passé ne reste aujourd’hui qu’un temple tibétain en activité (plus d’une trentaine de moines) et un ensemble de temples chinois parfaitement conservés au sein d’une imposante enceinte de 108 stupas.
Le site est ponctué de bloc sculpté, de vestiges et du grandiose Stupa d’Or, l’ensemble gardant un air sauvage des steppes mongoles.
Une plongée au sein de l’histoire et de la religion mongole à ne pas manquer.
Le Khövsgöl
La Perle Bleue de Mongolie, réservoir de 2% de
l’eau douce de notre planète,le cadet du lac Baïkal.
Une petite merveille perchée à 1645 m d’altitude
aux confins septentrionaux de la Mongolie,
proche de la frontière russe.
Le Khövsgöl est enserré dans un cadre grandiose :
écrin de massifs montagneux, multitudes de rivières, forêts luxuriantes, vallées fertiles, faune & flore d’une grande richesse, berceau du chamanisme (ethnie des Tsataans)
Cette région reste à ce jour l’une des plus appréciée de Mongolie, que ce soit pour la randonnée, l’équitation, la pêche ou la villégiature.
Bayan Olgii
L’un des toits du monde, perché au sommet des contreforts de l’Altaï culminant à 4 372 m ; air pur, monts aux neiges éternelles, faune & flore de haute montagne se mêlent pour le plus grand plaisir de nos yeux.
Le Gobi
Ou plutôt devrait on dire les Gobis : steppes désertiques, déserts de pierre, dunes et oasis, gorge glacée et forêts de saxaoul, derniers contreforts de l’Altaï, sites de fouille archéologique, nomades et chameliers…
… autant d’éléments qui composent cette région si fascinante.
Deuxième biosphère de notre planète, elle compte à elle seule plus de 80% des espèces endémiques du territoire, dont :
– l’argali (ou mouflon),
– le mazalaï (ou ours du Gobi),
– le khulan (âne sauvage),
… sans oublier le célèbre chameau de Bactriane, vaisseau des déserts mongols.
C’est avec « L’histoire du chameau qui pleure », que le cinéma mongol a été récemment découvert par le grand public.
Mais le patrimoine cinématographique mongol est bien plus ancien : nous avons retrouvé onze œuvres des studios Mongol Kino, fondés en 1935.
Du Chemin de Norjmaa (1938) jusqu’au Chien jaune de Mongolie (2006), les réalisateurs mongols, formés à la célèbre école de cinéma d’Etat russe V.G.I.K, nous content l’histoire humaine de ce pays.
Que savons-nous des Khunnu, maîtres de la Mongolie du 3ème siècle avant notre ère au 2ème siècle de notre ère ?
C’est l’été en Mongolie.
Une famille de nomades aide les chamelles du troupeau à mettre bas. L’une d’elles y parvient difficilement.
Dès la naissance, elle se désintéresse de son bébé et lui refuse son lait. La tradition veut qu’on fasse venir un violoniste pour émouvoir la chamelle et la réconcilier avec son bébé chameau…
Le grand khan Kublaï, était le petit-fils de Gengis Khan.
Né en 1214, l’homme résume à lui seul douze siècles d’invasions.
Son grand dessein sera de compléter la conquête de la Chine du Nord par son grand-père, en soumettant la Chine du sud. Désormais, la Chine, le Turkestan, la Perse et la Russie sont réunis en un seul Empire sous l’autorité des princes mongols.
C’est l’avènement, en 1271, à Pékin. Kubilaï fonda la dynastie des Yuan qui va s’inscrire pour un siècle dans la lignée des dynasties chinoises.