La musique mongole est un élément important de la société traditionnelle mongole, et les Mongols pensent qu’elle appelle la bonne fortune. Les chants sont chantés n’importe où, pour passer le temps, bercer les bébés, porter chance lors des célébrations nationales ou encore encourager les enfants à étudier. La musique est également jouée avec de nombreux instruments traditionnels ; soit en accompagnement des chansons ou danses, soit en tant que telle.
Les premiers instruments de musique utilisés en Mongolie étaient des percussions, comme on peut s’en apercevoir sur les pétroglyphes hérités de cette époque. Les Huns utilisaient des tambours, cors, flûtes, pi-pa (sortes de mandoline) et des instruments à cordes que l’on faisait vibrer grâce à un arc. Durant l’époque de l’État de Sianbe (IIIe et IVe siècles), 80 types d’instruments étaient joués à la cour du roi lors de célébrations importantes. Il est notoire que Koubilaï Khan employait 412 musiciens professionnels.
Les principaux instruments associés à l’art folklorique mongol sont de nos jours, le Dombra, le khuuchir, le limbe, le morin khuur, le shanz, le yatga et le yochin.
Le khöömii est un chant diphonique lyrique et puissant qui requiert du chanteur qu’il génère deux notes à la fois. Il est accompagné au luth et à la vièle à tête de cheval (morin khuur).