La criminalité de droit commun reste faible en Slovénie. Néanmoins, il est conseillé aux Français d’appliquer les mesures de vigilance normale (fermer les véhicules en ne laissant rien d’apparent, éviter de porter sur soi de grosses sommes d’argent, garder ses bagages près de soi, conserver sur soi son passeport ou sa carte d’identité…).
Les aires de stationnement (et notamment de campings cars) sont particulièrement exposées. L’attention du propriétaire du véhicule est parfois détournée sous un prétexte quelconque (crevaison prétendue ou intentionnellement provoquée).
La très grande fragilité du couvert forestier suite aux pluies verglaçantes qui se sont abattues en février 2014 induit un risque de chutes de branches d’arbres sur l’ensemble du territoire slovène, à l’exception de la bande littorale. Au vu des risques existants, certains secteurs forestiers sont toujours interdits d’accès sous peine d’amende.
Il est recommandé aux promeneurs de faire preuve de précaution et de respecter scrupuleusement les éventuelles restrictions d’accès.
Il est interdit de camper sur le domaine public ou sur un emplacement privé sans l’accord du propriétaire.
Des accidents régulièrement signalés, parfois mortels, rappellent que la montagne reste un milieu particulièrement dangereux et réservé à des personnes expérimentées, notamment au printemps. Il convient de s’informer des conditions météorologiques auprès des services locaux et de respecter les consignes de sécurité.
Certaines régions du pays se trouvent dans une zone d’activité sismique :
- la région de la Rivière Soča (et la Furnalie italienne), région la plus sensible (ouest du pays) ;
- la région de Ljubljana ;
- la région de Krško, Brežice (sud-est du pays).
Si vous devez séjourner dans une zone sismique, les recommandations de base sont de rigueur.
Le ministère slovène de la Défense, Département de la protection civile, propose (en anglais) des conseils sur la conduite à tenir en cas de catastrophe (séisme, avalanche, incendie, inondation, accident nucléaire, etc.). Ces fiches sont disponibles sous l’intitulé Instructions for citizens.
Depuis 2000, la loi slovène précise les catégories de médicaments et de stupéfiants dont la détention est interdite. Ce texte définit trois catégories de produits :
- groupe 1 : héroïne, cannabis et divers autres produits stupéfiants ;
- groupe 2 : amphétamines, cocaïne, méthadone et autres ;
- groupe 3 : produits hypnotiques et anxiolytiques.
L’article 19 de cette loi sur la production et le transport de stupéfiants prévoit que les détenteurs des produits des groupes 2 et 3 doivent être en mesure de présenter un certificat médical ou une ordonnance en cas de franchissement de la frontière. Sans présentation de ces justificatifs, les détenteurs de produits des groupes 2 et 3 pourront se voir infliger une amende allant d’environ 200 à 625 € et jusqu’à 30 jours de prison. En cas de paiement immédiat, l’amende pourra être divisée par deux. Les ressortissants français de passage en Slovénie sont invités à se munir de l’ordonnance de leur médecin lorsqu’ils sont en possession de tels médicaments.